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Belgique : la SNCB place son fret sous droit privé

28 Avr 2011

SNCB , Fret , Fret

Mis à jour le 15 juin 2017

L­es chemins de fer belges ont décidé de filialiser leur activité fret, lourdement déficitaire. 30 % des effectifs vont être supprimés. A l’avenir, SNCB Logistics pourra embaucher des salariés de droit privé. Une nouvelle entreprise de fret ferroviaire est née en Belgique le 1er  février : SNCB Logistics, filiale indépendante de droit privé des chemins de fer belges. La SNCB travaillait sur ce scénario depuis 2008 pour redresser les comptes de sa branche fret qui perdait alors plus de 80 millions d’euros annuels.
Cette solution a été acceptée le 26 novembre dernier par un des deux syndicats représentatifs de la compagnie, le CSC-Transcom. Malgré le rejet de l’autre syndicat majoritaire CGSP-Cheminots et plusieurs conflits sociaux, le projet est maintenant sur les rails. La compagnie de fret peut aussi empocher une subvention de 135 millions d’euros, la dernière acceptée par la Commission européenne en contrepartie de cette restructuration.
Sur ce total, 105 millions vont servir à financer les mesures liées aux 500 suppressions de postes, soit environ 30 % des effectifs. « Ces départs s’effectuent sans licenciements dans le cadre de départs naturels ou de reclassements au sein de la SNCB », précise une porte-parole du groupe. SNCB Logistics ne devrait plus employer qu’environ 1 000 personnes. Pour conduire ses trains, la société ne disposera pas de ses propres conducteurs mais passera dans un premier temps par SNCB, qui détachera des agents. De même, pour la maintenance du matériel roulant et pour les opérations de gare, SNCB Logistics fera appel à la SNCB.

Reste encore à définir plus précisément les conditions de transfert du personnel. « Ceux qui veulent travailler dans notre filiale indépendante gardent leur statut et sont détachés », souligne une porte-parole. Ceux qui seront embauchés dans le futur par SNCB Logistics le seront dans un cadre contractuel privé et coûteront donc moins chers à l’entreprise. « Les seules priorités de la direction sont de réduire les coûts et de tirer vers le bas les conditions de travail », dénonce Serge Piteljon. Selon le secrétaire national de la CGSP, Fret SNCF devrait subir cette concurrence de plein fouet, puisque la nouvelle structure devrait afficher des coûts inférieurs de 30 % à ceux de la SNCB… et donc de la SNCF aussi. « Nous lançons un groupe performant international et logistique. Notre organisation est basée sur deux fondamentaux : la productivité et la qualité », répond de son côté la direction du groupe.
L’objectif est d’économiser 100 millions d’euros annuels, soit 25 % des coûts de l’entreprise. « Nous avons déjà réalisé 75 % de l’objectif. Désormais, nous mesurons quotidiennement l’évolution des paramètres sur la sécurité », précise-t-elle.

Un nouveau plan de transport a été mis en place pour les trafics diffus. « Nous pensons que le transport de wagons isolés peut être rentable tant sur le marché national que sur le marché international », souligne la direction de SNCB Logistics. Dans ce cadre, le nombre de gares de triage, qui étaient au nombre de quatre, a été réduit. Il ne devrait plus subsister qu’une seule grande gare de triage à Anvers, même si trois autres sites, à Charleroi, Gand et Liège, devraient encore continuer à fonctionner, toutes propriétés de la SNCB. L’opérateur de fret bénéficie déjà de la reprise des trafics. Ils seraient en hausse de 10 % depuis le début de l’année. L’objectif que s’est fixé SNCB Logistics est de renouer avec la rentabilité à l’horizon 2012.

Marie-Hélène Poingt

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