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Le métro parisien se prépare à la crue centennale

Mis à jour le 23 mai 2017

Une crue centennale, c’est-à-dire un niveau de la Seine supérieur à 8 mètres, serait pour la RATP un scenario catastrophe si elle ne faisait rien pour s’en protéger. Pas moins de 420 points d’entrée d’eau (bouche de métro, grilles de ventilation) ont été identifié. « Ce sont potentiellement 140 km de tunnels sur les 322 du réseau qui pourraient être inondés et une remise en état coûterait 3 milliards d’euros », estime Elisabeth Borne, PdG de la RATP. C’est pourquoi le transporteur a décidé de s’associer à l’opération de l’Union européenne, Sequana 2016, qui prévoit une montée des eaux quotidienne de 50 cm. Bien qu’elle soit l’un des premiers opérateurs à disposer de son propre plan de protection du risque inondation (PPRI), un document réglementaire validé par le préfet de région en janvier 2015, pour la RATP rien ne vaut en effet un exercice grandeur nature qu’elle a réalisé du 9 au 14 mars derniers.

Ainsi le 10 mars dernier pouvait-on voir des agents s’activer autour de la station de métro Sully-Morland de la ligne 7 à l’édification d’un double muret de parpaings de 40 cm de haut. « En 1910, il y avait 30 cm d’eau à cet endroit, nous gardons donc une marge de sécurité, et grâce au mortier coulé entre les deux murets, la protection peut tenir plusieurs semaines », explique Eric Dyevre, directeur de l’infrastructure RATP. Pour une seule bouche de métro, 5 agents peuvent la rendre étanche à une crue de la Seine en 7 heures de travail.

826 agents ont été formés et sont mobilisables à tout moment pour construire l’une des trois barrières possibles : le muret ou mur (il faudrait par exemple une hauteur de 1 m 50 au métro Saint-Paul) mais aussi les batardeaux, des plaques en alu tenues par des glissières fixées au sol ou les aquabarrières, des plans inclinés recouverts d’une bâche plastique. Cinq barrages ont été édifiés dans le cadre de l’exercice (aux stations Sully-Morland, Pont-Marie, et Invalides, ainsi qu’une grille de ventilation à Bercy et la maison de la RATP). La réactivité est de mise. « Nous sommes capables de protéger tout le réseau en 4 jours », estime Elisabeth Borne. Un délai compatible avec l’anticipation d’une crue. Et ce grâce à 7 zones de stockage temporaire des matériaux ainsi qu’à du matériel déjà prêt. L’investissement n’étant que d’environ 10 M€.

Lors de la dernière crue centennale, 19 des 63 km du réseau avaient été submergés ainsi que 7,5 km de tunnels en construction. « On essaye d'éviter d'avoir des barques dans le métro, comme en 1910 », plaisante Elisabeth Borne. Mais on est loin de l’anecdote. D’autant que cette crue centennale arrivera, même si on ne sait pas quand. S’inspirant également des catastrophes récentes – Praque, en 2002 où il a fallu 6 mois de remise en état du métro, ou New York, touché par l’ouragan Sandy en 2012, qui y travaille toujours – la RATP estime qu’il lui faudrait « un an au minimum pour remettre le réseau métro en état d’utilisation », explique Eric Dyevre. Totalement inconcevable.

C. N.

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

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