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Négociations sociales. Les syndicats en ordre dispersé

17 Mai 2016

Social

Mis à jour le 23 mai 2017

Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont tous déposé des préavis de grève. Mais à des dates et selon des modalités différentes. L’UTP (Union des transports publics représentant les employeurs) ayant annoncé le 10 mai mettre un terme aux négociations sur la convention collective nationale, SUD-Rail appelait à une grève reconductible à partir du 18 mai. First lui emboîtait le pas, tandis que la CGT annonçait s’inscrire « dans un mouvement de grève reconductible et illimité chaque semaine couvrant des périodes de deux jours du mardi soir 19h au vendredi matin 8h ». Et le premier syndicat de la SNCF de rappeler qu’il « appartient aux dirigeants d’entreprises ferroviaires et au ministre des Transports d’entendre les exigences des cheminots portées unitairement par les sept organisations syndicales de la branche ».
Pour Bernard Aubin, secrétaire général de First, la CGT s’inscrit toutefois aussi comme SUD dans la reconduction du mouvement. Car, écrit-il dans son blog, « le syndicat craignant d’être débordé par d’autres, dont son frère ennemi SUD, aurait accepté de participer à des assemblées générales dès le 18, rencontres durant lesquelles la question de la reconduction du mouvement sera forcément abordée… et tranchée. Du coup, tout en maintenant sa position officielle, la CGT ouvre mécaniquement la porte à la reconduction du mouvement ».
De leur côté, les deux autres syndicats représentatifs de la SNCF, l’UNSA Ferroviaire et la CFDT-Cheminots ont déposé les 17 et 18 mai un préavis de grève reconductible à partir du… 31 mai. Avant de décider le dépôt de ces préavis, ces deux syndicats voulaient en effet connaître les propositions de la SNCF sur l’organisation du travail dans l’entreprise. Chose faite le 13 mai au cours d’une réunion où la direction a indiqué qu’elle ne réduira pas le nombre de jours de repos des cheminots mais qu’elle souhaite une organisation du travail plus flexible, notamment dans le fret. Le nombre de repos cumulés (hebdomadaires et générés par l’aménagement du temps de travail) restera donc de 126 jours pour les personnels roulants, 122 pour les sédentaires et 114 pour les autres catégories.
Restent, selon Rémi Aufrère, « deux blocages principaux » : la possibilité d’enchaîner deux repos consécutifs hors résidence pour les travailleurs du fret, ainsi que la modification des règles d’encadrement du repos. Ce sont des « lignes rouges à ne pas franchir car nous avons constaté que les cheminots étaient très attachés à l’encadrement des repos qui permet un équilibre entre vie professionnelle et privée », explique-t-il.
« Dans ces conditions, pourquoi ce préavis de grève à partir du 31 mai ? Car il nous donne 14 jours pour négocier et en même temps il montre notre détermination », poursuit le responsable de la CFDT-Cheminots, en expliquant souhaiter continuer à obtenir des avancées sur les trois textes qui ont été ouverts à la discussion : le décret-socle sur le régime de travail dans le ferroviaire, la convention collective nationale et l’accord d’entreprise à la SNCF. Trois textes qui, selon lui, peuvent encore tous être améliorés et qui font partie d’un tout.
« Pour le moment, chacun avance en ordre dispersé », commente un représentant patronal en rappelant que les 1er ou 2 juin, des réunions sont prévues pour examiner les textes qui constituent la convention collective et qui seront ouverts à la signature. Avec l’objectif de signer la convention collective avant le 1er juillet.
Le 15 juin, rappelle-t-on côté patronal, devrait démarrer la période d’opposition. Et de conclure : « Fin juin, nous verrons si des organisations syndicales représentant 30 % des salariés acceptent de signer. Pour rejeter les textes, il faudra que les syndicats représentant plus de 50 % des salariés s’y opposent. Prendront-ils ce risque ? En cas d’opposition, le droit du travail (moins protecteur que ce que nous proposons) s’appliquerait. Avec les risques de dumping social dénoncés par les syndicats ».
Reste aussi une autre possibilité : « trouver un artifice légal pour reporter la date limite du 1er juillet », rappelle une source syndicale, en précisant que cela paraît compliqué.
M.-H. P.

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