InnoTrans 2016. Moins de trains, plus de digital
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Toujours plus de visiteurs et d’exposants. Mais moins de trains au salon ferroviaire mondial
de Berlin. Et une part croissante des services, qui font de plus en plus appel au numérique.
Avec cette année une mini-exposition de bus électriques.
Onzième édition du premier salon ferroviaire mondial, qui attire toujours plus de visiteurs, mais moins de matériel roulant que d’habitude. Car l’industrie ferroviaire, c’est aussi
– et de plus en plus – de la maintenance, alors que le numérique s’invite dans tous les domaines.
Une édition satisfaisante, mais qui aurait pu être plus riche. Pour ce qui est du nombre de visiteurs, InnoTrans a encore progressé. Mais relativement peu, passant en deux ans de 138 872 à 144 470 visiteurs professionnels. On était habitué à des progressions plus importantes, de l’ordre de 10 à 15 000 visiteurs en plus d’une édition à l’autre.
Mais InnoTrans, c’est plus que la manifestation professionnelle, qui s’est déroulée cette année du 20 au 23 septembre. Se sont ajoutés aux « pros » quelque 16 000 passionnés (soit un millier de plus qu’en 2014), qui ont pu voir le matériel roulant exposé sur les 3,5 km de voies posées en plein air dans le parc des expositions de Berlin. Comme d’habitude, le grand public a eu droit à deux journées portes ouvertes pendant le week-end suivant le salon.
Pour ce qui est du matériel roulant, InnoTrans 2016 marque nettement le pas, avec 127 véhicules exposés contre 145 en 2014. Cette année, l’absence de Bombardier et la faible présence d’Alstom sur les voies se sont fait sentir. Alors que d’habitude, les constructeurs (à l’exception de CAF, qui n’a pas pour habitude de montrer son matériel), voire les ...
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Retrouvez le dossier InnoTrans 2016. Moins de trains, plus de digital dans le magazine VR&T n°593