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Le Grand Paris se projette en 2030

Mis à jour le 16 juin 2017

Le contexte électoral ne s’y prête pas. Pourtant, des responsables politiques promettent de dépasser les clivages qui les opposent afin de réfléchir ensemble à ce que seront les mobilités en 2030 à l’échelle de la Métropole du Grand Paris. L’annonce en a été faite lors du Salon des maires d’Ile-de-France par Stéphane Beaudet, président de l’Association des maires d’Ile-de-France (Amif) et vice-président transports (LR) au conseil régional, Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris (PS) chargé de l’Urbanisme, des Projets du Grand Paris, du Développement économique et de l’Attractivité, ainsi que Patrick Ollier, président (LR) de la Métropole du Grand Paris et député-maire de Rueil-Malmaison.
De quoi s’agit-il ? D’une démarche – dénommée « Mobilités 2030 » – qui partira d’un « diagnostic partagé, dit Jean-Louis Missika. Car si l’on trouve un consensus et une feuille de route, cet accord s’imposera à tous : Etat, Europe, organismes techniques… Même les élus sont capables d’intelligence partagée, d’économie collaborative ! »
Pas question pour autant de réinventer les mobilités, ni de faire une resucée du PDUIF. Le forum tout frais lancé s’attellera à réfléchir aux mobilités de demain afin d’anticiper les adaptations nécessaires pour la Métropole du Grand Paris. Avec l’objectif d’écrire un livre blanc d’ici à la fin de l’année. Quatre axes de travail ont été retenus, précise Jean-François Vigier, président du Forum métropolitain du Grand Paris (ex-Paris Métropole) : « Les infrastructures, l’intermodalité avec l’arrivée des gares du Grand Paris Express, les mobilités innovantes, autonomes et les mobilités partagées. »
Des sujets tels que le rabattement autour des gares du Grand Paris, l’autopartage et le covoiturage, la logistique urbaine et l’e-commerce, le partage de données et l’open data feront l’objet d’ateliers dédiés dans le cadre de comités technique et de pilotage, en partenariat avec tous les acteurs publics et privés de la mobilité franciliens. Pour Patrick Ollier, « il faut aller aussi vite que les nouvelles technologies, une course contre la montre s’impose ». Et selon Stéphane Beaudet, « malgré tous les investissements actés, y compris avec le Grand Paris Express, la problématique du mass transit en heure de pointe n’est pas réglée ». Il préconise donc de revoir les usages, lutter contre l’étalement urbain, investir massivement dans les politiques vélos. Elles constituent un important réservoir de report modal, sachant que « 70 % des déplacements en Ile-de-France sont inférieurs à 5 km ». Et le VP transports prévient que le plan vélo de la région, qui sera dévoilé en mai, prévoira des mesures « qui vont frapper fort ». Sans oublier les Vélib’ deuxième génération qui arrivent à la rentrée sur l’ensemble de la métropole. Patrick Ollier pour sa part enjoint aux communes de se manifester en masse dès juin, afin de faire baisser le coût de la station de VLS en grande couronne : « plus nombreuses elles seront, moins ce sera cher » assure-t-il en réponse à une inquiétude des maires.
Jean-Louis Missika explique que les élus locaux « doivent prendre des décisions dans des délais très courts », alors que tout un modèle économique est destiné à s’effondrer. « Notre régulation repose sur la tarification du stationnement, or le véhicule autonome ne stationnera plus, rappelle-t-il. Il nous faut inventer en moins de dix ans un système radicalement différent que celui que nous connaissons depuis un siècle ! »
Stéphane Beaudet estime, lui, qu’il faut aussi mieux utiliser une ressource existante, la route, qui ne pollue pas : « Demain, nous pouvons imaginer ce que nous voulons sur ces axes : des vélos, des véhicules propres, partagés, autonomes… Et ce n’est pas de la science-fiction, insiste-t-il. Il est déjà prévu qu’aux JO de Tokyo en 2020, des taxis sans conducteur transportent les gens de l’aéroport à leur hôtel !»
Cécile NANGERONI

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