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Bordeaux : la gare aux deux visages

05 Oct 2017

Bordeaux , AREP , Gares , Infrastructures

Gare de Bordeaux Saint-Jean, acces Belcier - Vue d'ensemble (Sept. 2017)

© Arep / Didier Boy de la Tour

Mis à jour le 09 octobre 2017

Le 2 juillet 2017, la gare Saint-Jean accueillait la nouvelle ligne LGV reliant Paris à Bordeaux en 2 heures 05. La gare se préparait à recevoir ces voyageurs supplémentaires arrivant à grande vitesse. A terme, 18 millions par an contre 11 actuellement. C’est chose faite. Après quatre ans de travaux, le chantier XXL qui aura coûté 200 millions d’euros est quasiment achevé.
Financés par la SNCF, la région, l’Etat, la ville, et Bordeaux Métropole, la gare Saint-Jean a été entièrement rénovée et agrandie. C’est désormais une gare aux deux visages, adoubée par Janus, ce dieu romain, gardien des portes de la ville, dont on disait que la double face veillait à la fois sur le passé et le futur. D’un côté, c’est donc la gare historique, créée par la Compagnie du Midi que les Bordelais connaissent depuis 1898, face au café du Levant. Celle de la grande verrière rénovée qui couvre les quais, peinte en vert d’eau pour la rendre moins visible des bombardiers, la plus grande halle de ce type en Europe avec ses 296 mètres de long et ses 57 mètres de large. Mais de l’autre côté des rails, donnant sur le quartier Belcier, c’est une extension qui a vu le jour : le Hall 3 qui s’ouvre sur un nouveau parvis réservé aux piétons, aux vélos (220 arceaux), aux taxis et au bus. Mais ce n’est pas tout, un parking extérieur en « mille-feuilles » de 850 places est imbriqué, offrant ainsi une grande fluidité de cheminement de la voiture jusqu’au train. Sans oublier quelques innovations : des brumisateurs capables de faire baisser la température de 5/6 degrés en cas de fortes chaleurs, un dispositif antichute de véhicule dans le parking réalisé à partir de câbles horizontaux tendus entre potelets métalliques (une première en France), des rideaux bordeaux à l’intérieur pour la préciosité, des carrelets recouverts de marbre rose pour le clin d’œil aux cabanes du bassin d’Arcachon.

Réorganiser les flux
« Notre questionnement sur ce projet ? Composer avec ce bâtiment historique pour en faire une gare contemporaine, c’est-à-dire vivante et multimodale. On s’est beaucoup interrogé sur la présence de la voiture. Comment l’intégrer pour en faire un atout et non un paria », explique Etienne Tricaud, ingénieur-architecte et Président d’Arep, l’agence d’architecture de la SNCF. Surtout, il se devait de résoudre plusieurs équations : trouver la formule permettant d’agrandir la gare sans la dénaturer pour accueillir les 50 000 passagers/jour, ainsi que les fameux low cost « Ouigo » et leurs 1 200 passagers « qui chamboulent un peu l’organisation en embarquant tous d’un coup » et faciliter les liaisons entre les différentes modes de transport, notamment pour les 45 % de voyageurs qui arrivent en voiture. La gare de Bordeaux s’est donc étendue, mais avec légèreté, minéralité, à la façon « d’un paquebot en partance » s’enthousiasme Etienne Tricaud. Grâce à ce nouveau Hall, ouvert sur le nouveau quartier d’affaire Euratlantique, et son « Gare driving », autrement dit un parking branché sur un souterrain qui permet de rejoindre l’ensemble des quais. Pour l’instant, les Bordelais boudent un peu l’espace d’accueil et les commerces de ce nouveau Hall, lui préférant toujours l’autre côté. Celui des salons feutrés, des parquets et des marquises. Car une gare n’est pas un simple bâtiment, c’est aussi un objet architectural construit sur une histoire qui en oriente l’esprit autant que la forme, un lieu de transit, un concentré social. Et il faut du temps pour se l’approprier. Mais Janus veille. A n’en pas douter, il fera le lien entre passé et futur, entre verrière et paquebot.

Bénédicte Chapard

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