Pierre Cohen veut moins d’avions et plus de trains à Toulouse
Le maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen s’est ouvertement exprimé en faveur d’une augmentation du trafic ferroviaire au détriment du trafic aérien au-dessus de sa ville. Il participait avec d’autres à la signature de la convention par laquelle les collectivités de Midi-Pyrénées s’associent au financement de la LGV Tours – Bordeaux. « Aujourd’hui, on a besoin d’une diminution du trafic aérien au bénéfice d’une augmentation du transport ferroviaire », a-t-il dit. Le nombre de passagers à l’aéroport de Toulouse-Blagnac est passé d’un peu plus de 5 millions par an en 2000 à 6,4 millions en 2010. Mais « il y a 200 000 personnes qui attendent une diminution de l’impact des atterrissages et des décollages de notre aéroport », a poursuivi le maire de Toulouse, faisant référence aux habitants de l’agglomération directement concernés par les nuisances du trafic aérien. Avec la LGV, Toulouse doit se retrouver à environ trois heures de train de Paris, à l’horizon 2020, contre cinq heures vingt aujourd’hui.