André Arribes regrette que Pau ait signé un chèque sans contrepartie
Dans une interview au quotidien régional Sud-Ouest, le 28 mai, le maire de Bizanos et conseiller général des Pyrénées-Atlantiques, proche du Modem, relève la décision de l’Etat de payer à la place de Poitou-Charentes pour le tronçon Tours – Bordeaux de la LGV SEA. « Bien sûr que je veux voir arriver la LGV en Béarn. Mais l’agglo de Pau, par exemple, a signé un chèque de 21 millions sans la moindre contrepartie. Quand, demain, il faudra financer les tronçons suivants, qu’est-ce qui nous garantit que les collectivités de la Tours – Bordeaux mettront la main à la poche pour nous ? s’interroge André Arribes. J’aurais préféré, ici et en Aquitaine, une attitude comme celle de Martin Malvy, président socialiste de Midi-Pyrénées, qui a dit qu’il paierait la moitié de sa contribution maintenant, et l’autre quand il s’agira de négocier la LGV vers Toulouse. Ça, c’est intelligent. Car qu’est-ce qui nous restera à négocier de notre côté ? Rien… »