350 000 personnes handicapées devraient assister aux Jeux olympiques et paralympiques. Un éventail de solutions est mis en place pour tenter de parer à l’inaccessibilité d’un grand nombre de lieux à Paris, dont la majorité du métro parisien.
Paris a promis aux personnes handicapées l’accessibilité à 100 % des sites olympiques et paralympiques. Les transports publics vont-ils réussir l’épreuve ? « Il reste du pain sur la planche » reconnaissait Florent Bardon, coordonnateur national des mobilités pour les Jeux de Paris au ministère des Transports, lors d’un club VRT, trois mois et demi avant le coup d’envoi.
Selon APF France Handicap, 350 000 personnes handicapées feront partie du public des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août) et paralympiques (28 août - 8 septembre), les JOP. Pour le joueur de rugby-fauteuil, Ryadh Sallem, l’un des visages du handisport français qui portera la Flamme paralympique en Ile-de-France et disputera ses sixièmes Jeux paralympiques (après Atlanta 1996, Sydney 2000, Athènes 2004, Londres 2012 et Rio 2016), « la promesse est tenue, même s’il reste des trous dans la raquette » (lire son interview page 39). Paris 2024, victime de l‘inaction pour le handicap depuis 20 ans ?
30 minutes : c’est le temps de trajet promis par le Cojop pour acheminer les athlètes du village olympique vers les sites des épreuves via les voies olympiques (185km) sur le boulevard périphérique et les axes routiers franciliens.
4 000 spectateurs par jour en fauteuil roulant attendus pendant les JO, et 2 500 pendant les JOP
150 navettes pouvant chacune transporter trois à quatre personnes en fauteuil roulant et un aidant par personne, au départ des gares parisiennes jusqu’aux sites olympiques. Réservé aux seuls les détenteurs de billets.
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