Des voltigeurs dans la ville, les métiers du câble urbain
12 Sep 2024
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Conduire et entretenir un téléphérique urbain comme à Brest, Toulouse, Saint-Denis de La Réunion, bientôt Ajaccio ou Créteil ne recouvre pas la même réalité que prendre les commandes d’un métro ou d’un tramway. Le métier du câble urbain exige des compétences particulières, beaucoup de travail de nuit, et il ne faut pas avoir le vertige ! Les formations reposent sur le compagnonnage, l’école de la neige, et un récent bac professionnel.
Peu de cabines, peu de conducteurs, mais beaucoup de voyageurs : de 1000 à 5000 personnes par heure et par direction (73000 à Mexico ! ), de 7 h à 23 h ou minuit, non-stop, tous les jours. A priori, un conducteur de métro ou de tramway, aguerri aux protocoles stricts de sécurité imposés par les services de l’Etat et le décret sur la sécurité des transports publics guidés (STPG), pourrait tout aussi bien assurer la conduite d’un téléphérique en ville. « En réalité, la notion de conducteur ne recouvre pas la même dimension, il est posté sur le quai ou à distance, à côté du PC. L’équivalent, ce serait superviseur du tramway », compare Brigitte Panchout, responsable du tramway, du téléphérique et d’un centre bus chez Tisséo Voyageurs, la régie des transports en commun de l’agglomération toulousaine, qui a inauguré en mai 2022 une ligne de téléphérique. « Il réalise les contrôles réglementaires avant l’ouverture de l’installation, intervient et alerte en cas de dysfonctionnements ou d’incident, est habilité à arrêter et redémarrer l’installation, ...
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Retrouvez le dossier Des voltigeurs dans la ville, les métiers du câble urbain dans le magazine VR&T n°687