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Jean-Pierre Farandou, l’homme qui aime conduire le changement

21 Mar 2016

Mis à jour le 23 mai 2017

La poursuite de l'expansion du groupe à l'international, avec notamment, en 2014, deux gains de très gros contrats de franchise ferroviaire, à Boston aux Etats-Unis, puis au Royaume-Uni avec Thameslink Southern and Great Northern desservant notamment Londres, les aéroports de Gatwick et Luton, et le hub de Saint Pancras resteront parmi les moments marquants du passage de cet ingénieur des Mines de 58 ans à la tête de Keolis. En trois ans et demi, il a fait bondir le chiffre d'affaires de l'opérateur de 4,98 milliards d'euros en 2012 à 5,56 milliards en 2014, la part réalisée à l'international croissant de 47 à 50 %.
A son arrivée à la tête de Keolis, en août 2012, Jean-Pierre Farandou nous avait confié qu'il était entré à la SNCF en 1981, presque par hasard, sans amour particulier des transports… Raison de ce choix : « C’est, sur les dix entreprises qui m’offraient un poste, celle qui m’a le mieux écouté, nous disait-il. Elle m’envoyait de plus dans ma région d’origine, le Sud-Ouest, même si j’ai eu la surprise de découvrir une étonnante géographie SNCF puisque je me suis retrouvé à Tours ! » Le jeune ingénieur était attiré par l’industrie lourde. Il sera comblé par ses différents postes à la production, à l’exploitation, au marketing, etc.
Il lancera deux TGV sur les sept existants : le TGV Nord comme chef de projet en 1993, puis Thalys, structure qu’il a créée de A à Z et dirigé jusqu’en 1998. L'un de ses meilleurs souvenirs car « le poste réclamait beaucoup de créativité personnelle… » Il passera ensuite par la direction des RH, le temps de négocier un accord sur les 35 heures « avec l’accord de la CGT » ; puis de Grandes Lignes avant de diriger la région Rhône-Alpes et donc le plus important réseau TER de France.
De 2005 à 2006, il devient patron de Keolis Lyon. Il réussira à y pacifier le dialogue social. Sous sa houlette, la troisième tentative d’instauration de la montée par la porte avant des bus aboutit enfin ! Dans cette période fortement marquée par les incivilités urbaines, il crée aussi une direction de la Sécurité. Il passera ensuite six ans à diriger la branche SNCF Proximités – regroupant Transilien, 20 TER, Intercités, et Keolis-Effia, puis en juin 2012, il est nommé directeur délégué de l’Epic SNCF, chargé à ce titre de conduire le changement.
Il n'aura pas le temps de s'y atteler puisqu'en août 2012, il prend la présidence du directoire de Keolis, à la place de David Azéma, le président éclair de la filiale, arrivé cinq mois plus tôt. Ses collaborateurs, amis ou personnes habituées à le côtoyer sont quasi unanimes pour saluer les qualités humaines de cet ex-rugbyman : ouvert, facile d’accès, jamais méprisant. C'est aussi quelqu'un qui fédère, qui joue toujours collectif et dont les discours – synthétiques et toujours avec les mots justes – sont toujours appréciés.
Cet ambitieux, mais modeste patron, nous expliquait fin 2012 que le fil conducteur de cette carrière exceptionnelle dans le transport de voyageurs restait « le côté pionnier ». Il précisait aussi : « J’aime les missions qui demandent de sortir du cadre ou de conduire un changement. » Une attirance qui lui serait d'une grande aide s'il prenait la tête de SNCF Réseau, où il aurait à rassurer sur la sécurité ferroviaire, et à convaincre l’Etat avec qui il faudra signer un contrat de performance.

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