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Saint-Denis : un pont suspendu… à la décision sur les Jeux

Le franchissement conçu par Marc Mimram vu depuis le quartier Pleyel.

© Marc Mimram architecte-ingénieur

L’accord scellé à Lausanne sur les jeux Olympiques pourrait donner le coupe de pouce décisif à une réalisation importante pour la Seine Saint-Denis. Le pont, voulu par Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, doit franchir l’immense faisceau de voies empruntées par les RER D, les TGV Nord, les Thalys ou les Eurostar… Un ouvrage long de 365 mètres, pour enjamber l’un des plus vastes faisceaux ferroviaires d’Europe. Pont à vocation triple. Locale : assurer la correspondance entre le RER D et la nouvelle gare de Saint Denis Pleyel. Urbaine : raccommoder les deux parties de Saint-Denis aujourd’hui séparées. Régionale : relier la Seine-Saint-Denis aux Hauts-de-Seine. Le franchissement conçu par le maître d’œuvre, l’architecte Marc Mimram, le montre bien. Une partie doit être occupée par une route, une autre, rejointe par une bretelle purement piétonne, sera réservée aux piétons ou aux circulations qu’on dit douces. Le pont sera, de plus, construit sur un des ses côtés, formant ainsi,  selon le vœu de de Plaine Commune, un véritable « morceau de ville ». Il est épaulé pour cela par l’un des projets d’Inventons la métropole du Grand Paris, l’opération lancée par la SGP, la Métropole du Grand Paris et l’État : de part et d’autre de la gare de Saint-Denis Pleyel a été proposée aux aménageurs (sociétés foncières, promoteurs, concepteurs) la métamorphose d’une zone de 4 hectares, qui comprend aussi l’urbanisation du pont. Cinq groupements ont remis des offres, et le lauréat doit être désigné en octobre.

Plaine commune compte fermement sur les Jeux Olympiques. Côté Pleyel en effet, à l’ouest du faisceau, non loin de la tour qui donne son nom au quartier, doit s’élever la gare Saint-Denis Pleyel du Grand Paris Express confiée à Kengo Kuma. De ce côté-ci, doit être construit le village olympique. A l’est du faisceau, se trouvent la gare du RER D, et plus loin, le Stade de France. De ce côté-là, doit être construit le centre aquatique. Conséquence, pour Plaine Commune : « le franchissement Pleyel est nécessaire à l’accessibilité des équipements sportifs depuis le village Olympique ».

Le projet de franchissement est soutenu par la SGP et la SNCF qui ont signé en 2015 une convention de co-maîtrise d’ouvrage avec Plaine Commune. La SGP avait de toute façon prévu, pour l’ouverture de sa gare, en 2023 , d’édifier une passerelle piétonne assurant la correspondance avec le RER D. Sa contribution au franchissement Pleyel correspond au coût estimé de la passerelle.  Le principe est clair, mais le montant doit encore faire l’objet d’un accord entre SGP et Plaine Commune. La SNCF, pour sa part, est directement concernée par une opération lourde, la construction d’un tel ouvrage ayant forcément des impacts sur le trafic ferroviaire. La SNCF est d’autant plus aux premières loges qu’elle emploie des milliers de salariés à Saint-Denis et verra même le franchissement déboucher au pied de son siège social, face à la gare du RER D. Le siège de la SGP, légèrement plus reculé et nettement moins nombreux, va aussi bénéficier du franchissement.

Reste l’essentiel. Boucler le financement des quelque 175 millions que le franchissement doit coûter. Un comité de pilotage s’est tenu le 7 juillet. Au cabinet de Patrick Braouezec, on se dit satisfait de l’avancée du projet. Mais, comme Philippe Yvin l’a dit en substance le 1er juillet, lors de la récente présentation de la gare de Saint Denis par Kengo Kuma, une victoire de la candidature française aux JO de 2024 donnerait le coup de fouet nécessaire à la réalisation du franchissement. Façon de dire qu’une défaite, voire un report enterrerait le projet. Au cabinet de Patrick Braouezec, on se dit suspendu au vote du 13 septembre, à Lima. Un vote qui depuis la réunion de Lausanne semble pencher du bon côté.

FD

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