Les compagnies ferroviaires historiques ont remporté la bataille des amendements au Parlement européen de Strasbourg. Et plus particulièrement la Deutsche Bahn qui voit son modèle avalisé par les eurodéputés. Lors du vote en première lecture du quatrième paquet ferroviaire, le 26 février en session plénière, ceux-ci ont en effet fortement affaibli les « murailles de Chine » que la Commission européenne voulait ériger au sein des sociétés ferroviaires intégrées pour garantir la transparence des flux financiers ainsi que la liberté d’action et l’indépendance des gestionnaires d’infrastructure.
Ils l’ont fait en approuvant une série d’amendements directement inspirés de la CER (l’association représentant les compagnies ferroviaires historiques), qui laissent aux Etats beaucoup plus de latitude pour décider de l’organisation des structures ferroviaires intégrées, des fonctions qui seront exercées par le gestionnaire d’infrastructure et du système de contrôle de son indépendance. Des amendements contre lesquels s’étaient mobilisés les nouveaux entrants, persuadés qu’ils permettront « une discrimination de fait » sur les marchés.
Après le vote, le socialiste belge Saïd El Khadraoui, rapporteur sur ce dossier, a dénoncé « la pression exercée sur les députés pour respecter les desiderata de leurs gouvernements nationaux ». C’est « la démonstration de la ténacité des intérêts nationaux particuliers », a pour sa part déclaré le co
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