Deux mois après la mise en redressement judiciaire de Valdunes, le repreneur du spécialiste français des roues et essieux a été choisi parmi les deux candidats encore en lice. Avec une offre imbattable, c’est le Chinois MA Steel qui a été choisi. Cette fois, les Chinois prennent pied dans l’industrie ferroviaire française.
L’alerte avait été chaude l’an passé, quand le spécialiste des cœurs de voie Outreau Technologies, auparavant filiale de Manoir Industries, avait finalement été repris par le franco-allemand Vossloh Cogifer. Une reprise européenne pour contrer celle du repreneur chinois Tai Hai, qui avait alors dû faire face à l’opposition des deux ministres Frédéric Cuvillier et Arnaud Montebourg.
Pas de bruit, en revanche, lorsque Valdunes, un autre équipementier français de premier ordre basé dans le Nord-Pas-de-Calais, a été repris le 30 mai dernier par un industriel chinois. En l’occurrence MA Steel, qui a été choisi par le tribunal de commerce de Valenciennes pour reprendre Valdunes, le spécialiste français des roues et essieux. Un domaine sans doute jugé suffisamment peu critique pour s’en émouvoir en haut lieu : la concurrence européenne existe en effet sur ce marché, avec Lucchini (Italie, Grande-Bretagne, Suède et Pologne), Caf (Espagne) ou Bonatrans (République tchèque), repreneur de GHH (Allemagne).
Objectivement, l’offre du candidat chinois était la meilleure sur le papier du point de vue social et investissements – ou la « moins mauvaise &raq
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