Pour eux, la France est l’homme malade de l’Europe ferroviaire. Eux, ce sont les signataires de l’appel que nous publions, Pour une nouvelle ambition ferroviaire française Les présidents de sept groupements ou associations directement concernés par l’état du ferroviaire en France. Forces économiques nationales, avec les Chambres de commerce et d’industrie (CCI), la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Utilisateurs directs des services de fret, comme l’Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF), l’Association française des ports intérieurs (AFPI). Industriels du secteur regroupés dans la Fédération des industries du ferroviaire (FIF). Usagers du quotidien ou voyageurs de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports, (FNAUT). Ce n’est pas la première fois que ces signataires critiquent ensemble l’orientation donnée au secteur par la réforme ferroviaire du 4 août 2014, dans laquelle ils auraient tendance à voir une restauration des privilèges de la SNCF. Pour eux, il est encore temps de réagir, d’ouvrir le ferroviaire à la concurrence, de permettre à des PME ferroviaires de s’investir dans le fret, de revivifier un réseau vieillissant, peu circulé, et de redynamiser une industrie ferroviaire dont le carnet de commandes ne se remplit pas. Il nous semble important de prêter attention à ce que ces acteurs attentifs ont à dire.
Pour une nouvelle ambition ferroviaire française
Déclaration commune
Dans l'indifférence ou l'ignorance des politiques, des médias, du public, la France, pays du TGV et des trains à l'heure, est en voie de perdre son statut de grande nation ferroviaire et de devenir un maillon faible de l'Europe ferroviaire. Pourtant nos territoires, nos entreprises, nos ports, pour renforcer leur identité, leur compétitivité, leur attractivité ont impérativement besoin de bonnes connexions ferroviaires entre eux et avec l'Europe. Il le faut pour valoriser notre position de carrefour européen occidental. Comme il le faut pour renforcer les liens entre nos ports, maritimes et fluviaux, et leurs hinterlands. A ces enjeux s'ajoutent les grands défis transverses, environnemental, énergétique, climatique.
Nous vivons la fin de l'ère des opérateurs nationaux exclusifs, supposés être en mesure de répondre à tous les besoins de leur territoire, chacun d'eux étant le seul utilisateur de « son » réseau, placé sous son contrôle. Ce qui ne veut en aucun cas dire que ces op
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