A l’occasion de l’examen du contrat de DSP aujourd’hui, le Sytral, à l’unanimité moins une abstention, a reconduit Keolis comme exploitant de son réseau jusqu’en 2016. Bernard Rivalta, le président du Sytral, a indiqué que trois grands critères avaient présidé au choix du délégataire : sa capacité à proposer « une qualité de service attractive et optimisée aux clients » ; l’aspect financier avec la maîtrise du déficit d’exploitation parallèlement à l’augmentation de l’offre, « sinon on va dans le mur, pas dans ce mandat, mais dans le prochain » a-t-il ajouté ; enfin, sa capacité à s’impliquer dans l’organisation du travail, le management participatif et la protection sociale du personnel (4 300 salariés). « Il faudra faire des gains de productivité pour maintenir le déficit de fonctionnement et j’ai demandé qu’elle soit partagée à 50/50 entre les actionnaires et les salariés, ce sera le seul contrat de ce type en France » a notamment affirmé le président du Sytral. Il a aussi insisté sur les profils d’évolution de carrière et la protection sociale qui devra faire appel à « un système innovant » pour répondre à la problématique des retraites et « de sortie du travail dans les meilleures conditions ».
Les propositions chiffrées des candidats étaient les suivantes. Pour Keolis : un engagement sur recettes de 1,22 milliard d’euros pour une contre-partie forfaitaire de 1,99 milliard d’euros, soit un déficit prévisionnel de 771,3 millions d’euros. Pour Veolia : un engagement sur recettes de 1,14 milliard d’euros pour une contre-partie forfaitaire de 1,95 milliard, soit un déficit prévisionnel de 809,7 millions d’euros. Pour Transdev : des recettes attendues de 1,17 milliard d’euros pour un forfait de 1,95 milliard d’euros, soit un déficit de 779 millions d’euros.
Publié le 10/12/2024
Publié le 10/12/2024