A quelques jours du scrutin européen du 9 juin (en France), Arnaud Aymé, consultant spécialiste des transports chez Sia Partners, répond aux questions de Ville, Rail & Transports.
VRT. Quel bilan tirer du mandat parlementaire européen qui s’achève sur les questions de transport et de mobilité ?
Arnaud Aymé : La DG Move (la direction en charge des transports, au sein de la Commission européenne, ndlr) s’était donnée des objectifs de décarbonation des transports, mais aussi de mise à profit des technologies numériques, et d’amélioration de la sécurité routière. Elle avait décidé des actions en conséquence et les a souvent mises en œuvre. Le problème c’est que l’atteinte des objectifs n’est pas mesurée. Dans le dernier rapport publié (sur l’année 2022), la DG mesure la mise en œuvre des actions, pas l’atteinte des objectifs.
Quels sujets ont progressé, lesquels sont en panne ?
Avec le Green Deal, l’Union européenne a mis en avant beaucoup de choses ces cinq dernières années pour décarboner les transports, mais il y a de grosses contradictions comme l’autorisation donnée aux méga-trucks de passer les frontières : des mastodontes de plus de 25 mètres, pesant jusqu’à 60 tonnes. Et le passage pour les flux transfrontaliers des camions de 40 à 44 tonnes… On voit bien que
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Publié le 05/04/2024