Le nombre de covoitureurs double si la qualité de l’offre ferroviaire passe de très bonne à…
faible. C’est le principal enseignement de l’étude sur le covoiturage longue distance réalisée fin 2013 par Bruno Cordier du cabinet Adetec à l’initiative de la Fnaut, que nous nous sommes procurés. Une étude financée par le Gart et l’UTP. Si ça n’est pas complètement une surprise, l’ampleur du phénomène peut inquiéter. Adetec a testé 66 trajets au départ de Lyon ou de Clermont-Ferrand sur le site de Blablacar, qui détiendrait 95 % du marché du covoiturage, est-il estimé. 9 de ces trajets font l’objet de plus de dix annonces tous les jours, c’est notamment le cas bien sûr de Lyon – Paris ou Lyon – Marseille, mais aussi de Lyon Nîmes ou de Clermont – Saint-Etienne. Au total 587 annonces pour des déplacements les jeudi et vendredi (ce dernier étant le jour roi pour covoiturer) en période scolaire ont été passées au crible. Il s’agit de couvrir des distances allant de 100 à 800 km à vol d’oiseau.
« En gros, la moitié des offres sont en réelle concurrence avec le train, relate le président de la Fnaut, Jean Sivardière. Cette concurrence peut être forte dans un quart des cas, assez forte pour 31 % des cas, modér&eac
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Publié le 12/09/2024