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Trois villes recyclent leurs parkings

02 Juin 2010

Automobile , urbanisme

Mis à jour le 23 mai 2017

Le parking mute : il devient le plus grand garage à vélos de France à Strasbourg, accueille des autos en libre service à Lyon, se fait prestataire multiservice à Besançon? Strasbourg : la petite reine en son parking
Au parking de la gare de Strasbourg, les voitures n’ont plus la priorité. « L’ensemble du pôle a été complètement revu à l’occasion de l’arrivée du TGV en juin 2007 », explique Régis Auriol, chef du service stratégie et gestion du stationnement de la communauté urbaine de Strasbourg. Le parc quatre-roues de 340 places a ainsi été réduit à 188 pour libérer 850 places aux cycles. Ce qui en fait le plus grand parking de vélos de France. Au total, l’agglomération compte désormais sept parcs à vélos qui offrent aux cyclistes 1 620 places sécurisées. Le tout en plus des 10 000 arceaux que compte la communauté urbaine. Et l’opération est un succès : « En six mois, notre parc de 430 places était rempli à 70 % », se réjouit Régis Auriol. La transition avec le train se fait très facilement, puisque 80 % des utilisateurs du TER sont également des utilisateurs de vélos. « Avant, dans les parkings, la voiture dominait sur le piéton et le cycliste. Nous cherchons à renverser la situation. Désormais, au moment de tous les renouvellements de contrats d’exploitation des parkings, nous mettons au cahier des charges l’agrandissement des espaces dédiés à la marche et au vélo. »

Lyon : l’Autolib’ avant Paris
Alors qu’à Paris les candidats peaufinent leur dossier pour juin, à Lyon, l’Autolib’ a déjà pris la route depuis 2008. Certes, pas sous la forme d’une délégation de service par la mairie, mais à l’initiative de la société d’économie mixte Lyon Parc Auto (LPA). L’exploitant a repris le concept déployé en 2003 par l’association « La voiture autrement ». Laquelle avait déposé le nom d’Autolib’, que la mairie de Paris souhaitait elle aussi adopter. Paris et LPA se sont finalement entendus pour partager le même nom. Le service lyonnais dispose aujourd’hui d’une flotte de 72 véhicules dont 4 hybrides, répartis sur 22 parkings et une station en voirie. Le principe ? « L’usager s’abonne pour une durée minimale de trois mois. Il peut ensuite réserver son véhicule. Il sera facturé au kilomètre et en temps, ce qui permet de ne payer que ce que l’on a utilisé », indique Corinne Cottier, responsable du service à LPA. Disponible à toute heure, toute la semaine, le service inclut l’assurance, l’entretien, le parking attribué et le carburant. Après deux ans, le dispositif a fait ses preuves. Il compte aujourd’hui 1 200 abonnés et progresse de 50 % chaque année.

Besançon : faire ses courses au parc-relais
Imaginez : vous laissez, le matin, votre voiture dans un parc-relais aux portes de Besançon et empruntez les transports en commun pour vous rendre en centre-ville. Le soir, quand vous descendez du bus, toutes les corvées sont effectuées. Votre voiture, sale à votre arrivée, brille de nouveau. Les courses sont déjà dans le coffre, ainsi que votre linge, lavé et repassé. Ce service « Gain de temps » proposé par le réseau de transports en commun Ginko lui a valu la médaille d’or 2010 de l’Intermodalité. Un prix attribué à l’occasion des 2es Rencontres « Inter’acteurs » et organisé par le groupement d’intérêt économique Inter’actions, composé de la SNCF, de Keolis et d’Effia. Il récompense les meilleures initiatives intermodales françaises de l’année. La palette de services offerts – poste, boulangerie, pressing, réparation automobile, achats dans une grande surface, fleuriste – incite un peu plus les automobilistes à abandonner leur voiture à l’extérieur de l’agglomération et à emprunter les transports en commun.
 

Louise ALLAVOINE

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