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Ewa

Elections européennes, la taxe sur le kérosène revient en force

candidats transport elections europeennes 26 mai 2019

Taxer le kérosène en Europe, c’est l’idée défendue par Emmanuel Macron dans un entretien à la presse régionale lundi 20 mai (boycotté par La Voix du Nord et Le Télégramme de Brest), sur les enjeux des élections européennes. Quelques jours plus tôt, le 14 mai à la Maison de la Mutualité à Paris, le think tank TDIE (Transport, développement, intermodalité, environnement) invitait les principales listes (1) à présenter leur projet de politique commune des transports.

Voici compilées un certain nombre de propositions des listes candidates qui ont répondu au questionnaire de TDIE avant le scrutin du 26 mai, sur la question des transports et de l’environnement. La taxe sur le kérosène est en bonne place.

  • Taxe sur le kérosène : LREM veut « taxer le transport aérien » pour financer les investissements pour la transition écologique, EELV, LFI, PS-Place publique mentionnent également cette mesure fiscale. EELV veut aussi taxer le carburant des navires.


Pendant ce temps, à l’Assemblée nationale où la loi Mobilités est en cours d’examen, un amendement adopté le 20 mai flèche le surplus des recettes de la « taxe Chirac » (taxe de solidarité sur les billets d’avion), vers l’Agence de financement des infrastructures de France (AFITF) pour les transports ferroviaires, routiers, et fluviaux.


  • Taxe carbone : la liste PS veut instaurer une taxe carbone européenne, durcir les seuils d’émissions des véhicules et interdire la vente de motorisation diesel en 2030, et tous les véhicules à moteur thermique en 2040  (même proposition pour LREM).
  • Ouverture à la concurrence des transports ferroviaires de voyageurs : seules deux listes y restent hostiles, LFI veut abroger les paquets ferroviaires, le PCF défend l’idée d’un moratoire.
  • Politique industrielle : l’échec de la fusion Alstom-Siemens amène les candidats à souhaiter une évolution de la politique de concurrence qui favorise l’émergence de champions européens dans les industries liées aux transports. Le PS et le RN proposent d’octroyer la priorité aux entreprises européennes dans la commande publique de matériel de transport. A l’inverse, LREM défend l’idée de réciprocité dans les marchés publics et, avec Les Républicains, se déclarent en faveur de l’émergence de champions continentaux en se positionnant contre la politique de concurrence (LR) ou pour sa refondation, (LREM), LFI défend le maintien des monopoles publics.
  • Politique d’investissement : LREM souhaite investir 1 000 milliards d’euros d’ici à 2024 pour développer les énergies et les transports propres (et rénover les logements). EELV veut créer une banque européenne du climat et de la biodiversité pour financer un plan d’investissement de 100 milliards d’euros. LFI veut utiliser la BCE pour financer un plan de relance écologique et solidaire. PS-Place publique souhaite engager 400 milliards d’euros par an dans un pacte finance-climat-biodiversité. Génération.s veut créer un « Green New Deal » à hauteur de 500 milliards d’euros pour se libérer des énergies fossiles.
  • Intervention budgétaire de l’UE : une part importante des listes met en avant la possibilité d’une intervention budgétaire de l’Union accrue dans le désenclavement des espaces périphériques, ruraux et dans la mobilité du quotidien. Toutes les listes, et c’est nouveau, souhaite une intervention communautaire dans l’entretien des réseaux de transport existants.
  • Travailleurs détachés : le récent accord sur le travail détaché dans le transport routier de marchandises afin de limiter les abus dans un secteur exposé au dumping social est majoritairement rejeté. Debout la France, LFI et le RN veulent abroger la directive. Le PCF, abolir le statut même de travailleur détaché, Génération.s propose de le taxer. Tandis que LR veut « une vraie révision » du texte, LREM prône un « acte 2 » de la réforme du travail détaché et avec le PS, il souhaite renforcer l’inspection du travail et la lutte contre les fraudes.

Les 10 réponses des listes candidates au questionnaire TDIE : ici

N.A

Europe Ecologie Les Verts, Les Républicains, La France insoumise, Debout la France, Parti socialiste-Place publique, Génération.s, Parti communiste, Rassemblement national, Renaissance (La République en marche-Modem).

Les représentants transport de 6 listes au scrutin européen (LR et RN avaient décliné). De g. à dr : Jean-Marc Germain (PS-Place publique.), Noël Chuisano (DLF), Karima Delli (EELV, actuelle présidente de la commission Transports au Parlement de Strasbourg), Pascale Le Néouannic (LFI), Pierre Serne (Génération.s) et Dominique Riquet (PPE). Entourés de Philippe Duron et Louis Nègre, coprésident de TDIE et Gilles Dansart, animateur du débat, mi-mai à la Mutualité à Paris.

Ewa

Elections européennes : TDIE interpelle les têtes de liste

TDIE

Comme à chaque élection, ou presque – présidentielles, législatives, régionales, européennes –, le think tank TDIE (Transport, développement, intermodalité, environnement) interpelle les candidats. Cette fois, ce seront les 17 têtes de liste aux européennes du 26 mai prochain (voir leurs noms).

Chacun recevra lundi soir un questionnaire comptant pas moins de 28 questions sur leur « projet pour la politique commune des transports ». Morceaux choisis:

  • Quelles leçons tirez-vous de l’échec du rapprochement entre Alstom et Siemens ?
  • Quelles mesures relatives aux transports permettraient d’améliorer la qualité de l’air en Europe, et particulièrement dans les centre-villes ?
  • Quelles mesures le Parlement européen devrait-il adopter pour développer une mobilité accessible à tous ?
  • Comment assurer un déploiement suffisant des infrastructures de recharge électrique ?
  • L’UE doit-elle accompagner le développement du train autonome, et comment ?
  • Plus technique : le soutien de l’UE au programme Shift2Rail doit-il être renouvelé pour la période 2017-2027 ?

L’ensemble du questionnaire : ici

Les conseillers transport des candidats, s’ils existent, vont devoir plancher : ambitieux, TDIE attend leurs réponses pour le 12 avril, pour en publier la synthèse le 7 mai.

Le laboratoire d’idées coprésidé par Louis Nègre (président délégué de Nice Métropole) et Philippe Duron (président du Comité d’orientation des infrastructures) veut ensuite convaincre la Commission européenne de publier un nouveau livre blanc des transports, huit ans après celui de 2011. Le livre vert est déjà écrit.

N. A.

 

17 têtes de liste

La République en marche : Nathalie Loiseau
Les Républicains : François-Xavier Bellamy
Europe Ecologie-Les Verts : Yannick Jadot
Rassemblement national : Jordan Bardella
La France insoumise : Manon Aubry
Place publique : Raphaël Glucksmann
Debout la France : Nicolas Dupont-Aignan
Génération.s : Benoît Hamon
Parti communiste : Ian Brossat
UDI : Jean-Christophe Lagarde
Les Patriotes : Florian Philippot
UPR : François Asselineau
Résistons ! : Jean Lassalle
Lutte ouvrière : Nathalie Arthaud
Union jaune (gilets jaunes) : Patrick Cribouw
Rassemblement des gilets jaunes citoyens : Thierry-Paul Valette
Evolution citoyenne (gilets jaunes) : Christophe Chalençon