La RATP consolide son fief parisien sur le réseau de bus
C’était le dernier round du processus d’ouverture à la concurrence des lignes de bus parisiennes et de proche couronne, et la RATP sort largement vainqueur. Après avoir limité la casse lors des des deux précédents appels d’offres, sa filiale RATP Cap-Île-de-France est pressentie pour remporter les deux derniers lots, les plus gros : 66 lignes desservant la capitale et la proche banlieue (Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Vanves, Bagneux, Montrouge, Malakoff, Levallois-Perret, Montreuil, Bagnolet, Vincennes, Romainville, Les Lilas et Rosny-sous-Bois).
Sous réserve d’un vote à venir des élus d’Ile-de-France lors d’un vote en séance le 17 octobre prochain. Si la décision est entérinée, l’opérateur historique dont l’actuel pdg Jean Castex pourrait prendre les commandes de la SNCF dans quelques semaines, aura donc limité la casse en réussissant à ne pas se faire déloger de son fief parisien. Sur les douze lots de lignes parisiennes et de proche couronne mis en concurrence, la RATP en conserve huit. Les deux-tiers. Ses concurrents Keolis (filiale de la SNCF), Transdev et ATM, l’entreprise des transports de Milan, se partagent le reste.
Au total, depuis 2021 et l’ouverture progressive à la concurrence, 36 lots ont été attribués sur le réseau de bus Optile de grande couronne et 12 pour Paris et les commune limitrophes.
Publié le 07/05/2025 - Marie-Hélène Poingt
Publié le 07/03/2025 - Nathalie Arensonas