Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

Hauts-de-France : les trains de la discorde

Dix trains TER vont être transférés du Nord Pas de Calais vers la Picardie pour y remédier aux insuffisances de transport. Mais les voyageurs nordistes craignent que des trains soient supprimés
  dans leur région. La mesure divise la nouvelle grande région : d’un côté les Picards, satisfaits de voir dix rames AGC renforcer leur parc de trains régionaux ; de l’autre, les Nordistes inquiets des conséquences pour le trafic chez eux. Gilles Laurent, président de l’Union des Voyageurs du Nord ne digère pas la décision, qu’il a découverte sur Twitter : « Bien sûr qu’on est pour la solidarité avec la Picardie, mais le Nord n’en a pas les moyens », explique-t-il, « il y a beaucoup de problèmes et je ne pense pas qu’on soit en surcapacité de matériel ».

Cinq rames partiront en ex-Picardie dès le mois de décembre. Les autres suivront un an plus tard. Cette décision s’inscrit dans l’avenant à la convention liant la SNCF et la nouvelle grande région, signé le 21 juin dernier. Pour Gérard Dupagny, président de l’association de défense des usagers A fond de train, « c’est déshabiller Pierre pour habiller Paul. Comment peut-on retirer dix rames sans que cela ait une influence sur le trafic ? ». La SNCF assure que du matériel neuf va être livré pour compléter. Dix-huit rames sont effectivement en cours de livraison dans l’ex-région Nord-Pas-de-Calais. Pourtant, selon les associations d’usagers, cette commande avait été faite il y a plusieurs années pour renforcer le parc existant et non compenser une perte de matériel. Contactée, la région Hauts-de-France n’a pas souhaité répondre.

Théo Baudemont
 

Ewa

Ixxi se renforce en achetant 100 % de Navocap

Après l'ouverture de son antenne de Bordeaux, Ixxi n'avait pas caché sa volonté de développement, y compris par des opérations de croissance externe. C'est chose faite avec cette première acquisition de 100 % des parts de la société Navocap deuxième fournisseur français de Systèmes d’Aide à l'Exploitation et d’Information Voyageurs (SAEIV) destiné au transport public, derrière Inéo Systrans (filiale d'Engie). Le montant de la transaction reste confidentiel. Navocap qui, depuis 26 ans, propose des solutions d’aide à la mobilité reconnues dans le domaine des ITS est spécialisée dans la radionavigation, les radiocommunications, l'électronique embarquée et la gestion de base de données en temps réel. Elle vient ainsi renforcer le poids d’Ixxi dans un secteur très concurrentiel et en plein essor.

Navocap a été créée en 1989 par trois ingénieurs en électronique du département des essais en vol d’Airbus, dans la banlieue nord-ouest de Toulouse. Trois ans plus tard, la PME emploie 22 personnes et réalise un chiffre d'affaires de près d'un million d'euros. C'est aujourd'hui avec 40 salariés qu'elle a réalisé en 2015 un chiffre d'affaires net de 4,4 millions d'euros et un résultat d'exploitation s'élevant à 426 000 euros. Le chiffre d'affaires d'Ixxi la même année : 22 millions d'euros, en croissance de 11 %.

Elle équipe actuellement plus de 70 réseaux de transport, tels que les bus Noctilien en Ile-de-France, le réseau de Bayonne ou du département du Bas-Rhin. « Un total de 5200 équipements embarqués, intégralement conçus et fabriqués en France afin de maîtriser à la fois la technologie et la production au niveau local, mais également pour assurer le maintien en conditions opérationnelles de ses systèmes », explique Ixxi dans un communiqué. Des références qui viendront renforcer la position de la filiale de la RATP spécialisée dans les nouvelles technologies.

De son côté, Navocap, qui précise être en bonne santé financière, espère pouvoir s'implanter sur le marché international grâce au soutien du groupe RATP. « Rejoindre Ixxi est le fruit d'une réflexion stratégique menée depuis plusieurs années par l'équipe dirigeante de Navocap. Nous voyons en ce rapprochement la possibilité d'accéder à de nouveaux relais de croissance à forte valeur ajoutée », explique ainsi son président-fondateur, Edgard Antoine.

Ixxi a affirmé sa volonté de maintenir le dirigeant actuel à la tête de l’entreprise et « son souci d’entretenir l’esprit de neutralité développé par Navocap auprès de tous ses clients ». La direction indique que ce rachat « impliquera un travail de mise en cohérence des activités des deux sites afin d’en favoriser les synergies. Afin de créer les meilleures conditions pour la réussite du projet, une mission d’accompagnement du changement sera réalisée très prochainement ».

D’autres acquisitions sont d’ores et déjà prévues pour le deuxième semestre de 2016 et l’année 2017, qui devront permettre à Ixxi de consolider son offre et de renforcer sa présence en France et à l’international dans les domaines de la billettique, de l’information voyageurs et des systèmes d’aide à l’exploitation. Dans le même temps, Ixxi prévoit l'embauche de 25 salariés en Île-de-France afin notamment de renforcer son équipe commerciale.

A l'occasion du dernier Salon européen de la mobilité, Navocap, qui investit chaque année 20 % de son CA en R&D, a présenté une nouvelle technologie concurrente directe du NFC, en partenariat avec la société Secom : un paiement universel peer-to-peer basé sur la technologie CopSonic, permettant des échanges de données sécurisés par ondes sonores. Un système inédit que la nouvelle entité espère mettre rapidement sur le marché.

cecile.nangeroni@laviedurail.com
 

Ewa

Arabie saoudite : dissensions financières autour du « TGV des sables »

L'été s'annonce chaud en Arabie saoudite, en particulier pour Pablo Vázquez. Président de l'opérateur espagnol Renfe, il dirige également « Al Shoula » le consortium d'entreprises qui doivent achever le TGV entre Médine et La Mecque (450 km). Deux obstacles se dressent devant lui : des surcoûts estimés jusqu'à 1,8 milliard d'euros quand le contrat global conclu en octobre 2011 porte sur 6,7 milliards ; de plus, les paiements arrivent à petite vitesse. Les douze entreprises ibériques ont donc lancé un avertissement à un gouvernement de Riyad plutôt inflexible. Dans les semaines qui viennent, le consortium veut négocier avec lui un point d'équilibre, alors que 70 % de la ligne est prête. Des essais en ligne ont lieu et la mise en service pourrait intervenir début 2018, Saudi Railways Organization (SRO) ayant concédé un délai de 14 mois supplémentaires.

Michel Garicoïx

Ewa

Interruption de l’autoroute ferroviaire VIIA Britanica

Il ne faut pas y voir une conséquence du vote sur le « Brexit ». Si depuis le 10 juillet, la nouvelle autoroute ferroviaire VIIA Britanica, lancée le 29 mars dernier, est « temporairement suspendue », c’est, selon le Port de Boulogne-Calais, à cause de « la recrudescence des intrusions de migrants dans les remorques transportées par train ». Un phénomène facilité par le tracé des voies d’approche du port, très proche des campements à l’est de Calais. C’était également la présence des migrants à proximité de cette voie ferrée qui avait retardé de deux mois et demi le lancement de l’autoroute ferroviaire, initialement prévue à la mi-janvier. Cependant, le Port de Boulogne-Calais veut « établir un accès ferroviaire durablement sûr au port de Calais le plus rapidement possible » afin de redémarrer « dans un futur proche » l’autoroute ferroviaire acheminant en 22 heures les remorques de camion entre le Boulou, près de la frontière espagnole, et le port de Calais, à deux pas des ferries pour l’Angleterre et à une heure de route de la Belgique.

PL

Ewa

Narbonne renouvelle son contrat avec Keolis

La communauté d’agglomération du Grand Narbonne a renouvelé le contrat de Keolis pour l’exploitation de son réseau de transport public Citibus. « Le nouveau contrat, d’une durée de huit ans, générera un chiffre d’affaires cumulé de 91 millions d’euros. Il prévoit un réaménagement et une modernisation du réseau dès son démarrage, le 1er septembre 2016 », indique un communiqué de l’opérateur de transport public. « Grâce à la refonte et à la modernisation du réseau Citibus, Keolis vise une hausse de fréquentation de 11 % et une augmentation des recettes de 14 %
à horizon 2024 »
, ajoute la filiale de la SNCF.

Ewa

Un spécialiste de l’international bientôt aux commandes de Transdev

ThierryMallet Directeurdel'InnovationetdelaPerformanceIndustrielle@SUEZDenisFélix(2)

Thierry Mallet, jusqu’à présent directeur de l’innovation, de la performance industrielle et du marketing  du groupe Suez Environnement, deviendra le 9 septembre le nouveau patron de Transdev. Son parcours, celui d’un industriel doté d’une solide connaissance de l’international, est apprécié positivement en interne… class= »rtejustify »>
Thierry Mallet, le nouveau patron de Transdev, doit prendre ses fonctions le 9 septembre. Sa nomination, annoncée le 4 juillet en remplacement de Jean-Marc Janaillac parti le même jour piloter Air France, a été accueillie avec satisfaction en interne. On craignait en effet la nomination d’un politique ou d’un membre de cabinet, d’autant que la période s’y prête, l’élection présidentielle se rapprochant avec sa valse de départs dans les cabinets ministériels.

Fort de son bilan (une entreprise redressée après une fusion réussie entre Veolia et Transdev malgré un mariage opéré au forceps), Jean-Marc Janaillac a sûrement su se faire entendre : Thierry Mallet a un profil industriel et affiche une forte expérience internationale ainsi qu’une bonne connaissance des collectivités locales. Des qualités essentielles aux yeux des salariés de Transdev.

Si ce polytechnicien de 56 ans, également ingénieur des Ponts et Chaussées et titulaire d’un Master en sciences du MIT (Massachusetts Institute of , Technology) a commencé sa carrière en 1987 au sein du ministère des Transports, où il s’occupait de la gestion des autoroutes, il a en effet rapidement quitté l’administration pour rejoindre le monde des entreprises. En 1989, il entre dans le groupe Générale des Eaux, où il est notamment responsable des activités eau en Espagne, puis en Amérique du Nord. En 2002, il devient directeur général délégué à Degrémont (Suez groupe), puis directeur général, et enfin directeur international. Depuis le 15 avril 2013, il était directeur de l’innovation, de la performance industrielle et du marketing du groupe Suez Environnement.

Le développement des activités, notamment à l’international, fera justement partie des grandes missions du nouveau patron de Transdev. Le groupe devrait aussi répondre à de nombreux appels d’offres offensifs en France. Il attend aussi avec impatience de pouvoir se lancer sur le marché du transport ferroviaire régional. Une perspective qui devrait se concrétiser prochainement puisque le Premier ministre s’est engagé fin juin devant l’Association des régions de France à autoriser l’expérimentation de l’ouverture à la concurrence sur quelques lignes de TER.

Pour accompagner son développement, Transdev devra restructurer son capital et chercher de nouveaux actionnaires minoritaires, après une sortie du capital de Veolia. Le désengagement de Veolia pourrait être progressif, tandis que la Caisse des dépôts souhaite rester actionnaire majoritaire. En attendant l’arrivée de Thierry Mallet, c’est Franck Silvent, directeur du pôle finances, stratégie et participations du Groupe à la Caisse des dépôts, qui assure l’intérim de la présidence du conseil d’administration de Transdev, tandis que Marcos Garcia, directeur financier de Transdev, est directeur général du groupe par intérim.

MH P

Ewa

Agir accueille son 200e adhérent

C’est un cap important pour Agir : l’association créée en 1987 sous l’impulsion d’élus et notamment du Gart vient d’ouvrir ses portes à la Société publique locale des transports d’Ajaccio. Cette SPL « exploitera le réseau de l’agglomération à partir de septembre suite à la décision des élus de mettre fin à la délégation de service public et de créer un opérateur interne », explique Agir dans un communiqué. L’association rappelle « qu’elle est passée en dix ans de 40 à 200 adhérents grâce à la création de 22 nouvelles régies ou SPL (Nice, Chartres, Saint-Brieuc, Annecy…) et à l’adhésion de plus de 130 collectivités territoriales, à qui Agir propose du conseil, des formations, des échanges d’expérience etc. ».

Ewa

Premiers tests du BHNS à Vitrolles

Zenibus, le nouveau BHNS Crealis d’Iveco, a démarré sa marche à blanc à Vitrolles le 5 juillet. Le test se déroulera tout au long de l’été avant la mise en service le 29 août de la ligne qui reliera Marignane, Saint-Victoret, Vitrolles et les Pennes-Mirabeau. Un parcours de 17 km dont 3,3 km en site propre.
Les BHNS exploités par Transdev, l’opérateur du réseau, passeront toutes les 7 à 8 minutes en période de pointe et la vitesse commerciale atteindra 22 km/h. Cette mise en service s’accompagnera d’une restructuration du réseau Les Bus de l’Etang. 15 véhicules ont été achetés au prix de 250 000 euros l’unité. Par ailleurs, 12,7 millions d’euros ont été investis dans ce projet, hors matériel roulant.

Ewa

Pécresse pense à une fusion SGP-Stif

Elle l'a glissé devant des associations d'usagers franciliens, qu'elle a reçues le 29 juin, ce qui était d'ailleurs une première : Valérie Pécresse, la présidente du conseil régional d'Ile-de-France et présidente du Stif, se demande s'il ne serait pas opportun de fusionner Stif et SGP. Ce n'était pas la première fois que la présidente du Stif  évoquait cette idée qui lui tient à cœur et qu'elle a déjà exposée devant le Conseil d'administration du Syndicat des transports d'Ile-de-France. Pourquoi fondre la Société du Grand Paris dans le Stif ?  Le Stif voit arriver avec inquiétude un sujet majeur : l'interconnexion du nouveau réseau du Grand Paris Express avec les métros ou les RER existants. Sujet qui tracassait aussi l'exécutif régional précédent. La question serait plus facile à résoudre avec un pilotage unique. Et puis, financièrement, le conseil régional regarde depuis toujours avec concupiscence les taxes affectées à la SGP, qui rapportent plus de 500 millions par an. 

Un nouveau Stif, englobant la SGP, pourrait sde réorganiser en deux grands pôle. Un pôle infrastructures (comprenant à côté de tout le reste les lignes du Grand paris express), et un pôle axé sur les services.

Une fusion serait l'épilogue d'une longue histoire. Le projet de métro du Grand Paris, du temps de Christian Blanc, a été conçu comme quasi « hors sol », sans grand souci des correspondances avec les moyens de transport existants. De plus, l'ancien secrétaire d'Etat au Grand Paris a tiré à vue sur tous les projets qui pourraient faire de l'ombre au sien : CDG Express, prolongement du RER à l'ouest et, bien sûr, projet régional de rocade Arc Express. Quant aux ressources affectées à la SGP, elles ont permis au maître d'ouvrage de conduire son projet dans une grande sérénité. Mais, peu à peu, du temps de Jean-Paul Huchon, le conseil régional a repris la main. Fusion de fait du métro du Grand Paris et d'Arc Express, mise à contribution financière de la SGP dans Eole, mise sous contrôle des appels d'offres de la SGP par le Stif. Huchon avait avancé pas à pas. L'hypothèse d'une fusion parachèverait son savant grignotage. Sur ce sujet, l'opposition droite/gauche n'est pas la plus pertinente. Ce qui compte, pour Valérie Pécresse aujourd'hui comme pour Jean-Paul Huchon hier, c'est d'affirmer l'autorité de l'exécutif régional et du Stif sur tout le territoire.

F. D.

Ewa

Eole : retard de deux ans comme prévu

Ce n’était pas un secret. Mais cela n’avait pas encore été officiellement dit. Le prolongement du RER E ce sera pour 2022 en première phase (la ligne nouvelle, pour l’essentiel en tunnel, de Haussmann-Saint-Lazare jusqu’à La Défense et Nanterre-La Folie) et non 2020. Et la deuxième phase (modernisation de la ligne existante jusqu’à Mantes-la-Jolie), en 2024 et non en 2022. Valérie Pécresse l’a indiqué devant la presse le 29 juin. Le calendrier 2020/2022 supposait la signature de la convention de financement en 2014. En 2016, elle n’est toujours pas signée. Mais tout est désormais prêt pour qu’elle le soit et, mercredi, le conseil du Stif doit valider l’ensemble du financement, avec la contribution de toutes les parties prenantes. Dont 1,060 milliard d’euros de la région, pour un total aujourd’hui estimé à 3,8 milliards. L’échéancier définitif sera alors acté.

F. D.