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Ewa

Passe Navigo : du tarif unique au compte personnel

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Valérie Pécresse, en bisbille avec Manuel Valls sur le financement du passe Navigo unique, met les chiffres sur la table. Au-delà de l’impasse actuelle, l’exécutif régional redoute les nouveaux surcoûts, liés par exemple au futur Grand Paris. Une table ronde rassemblant économistes et responsables de transport a préparé les esprits à des changements importants. Relèvement de la part acquittée par l’usager. Et, peut-être un jour, abandon de l’abonnement unique au profit de tarifications personnalisées. Valérie Pécresse s’est toujours opposée au passe Navigo unique, estimant que son surcoût, d’environ 450 millions d’euros par an serait trop lourd. Mais elle a toujours dit, aussi, que si elle était élue présidente du conseil régional, elle ne reviendrait pas sur la mesure : une fois qu’elle est prise, elle est quasiment irréversible. D’où la négociation entreprise par la nouvelle présidente avec l’Etat pour aider à son financement, puisque le Premier ministre a fortement soutenu la mesure arrêtée en fin de mandat par la précédente majorité. D’où, parallèlement, des messages répétés sur une augmentation qui ne sera pas « taboue ». Le Premier ministre a promis de trouver une solution. Elle n’est pas encore là. 2016 sera bouclée avec des recettes exceptionnelles. On ne sait pas aller au-delà, faute de recettes pérennes suffisantes. Une augmentation du versement transport a bien été décidée en juillet dernier. Elle va rapporter 150 millions en année pleine. Reste à en trouver 300 chaque année. Et à ces 300 millions d’euros, il convient d’ajouter l’augmentation des subventions que le Stif doit verser à la RATP et à la SNCF, dans le cadre des nouveaux contrats signés en 2016. Et il faut aussi se préparer à la très forte augmentation des coûts de fonctionnement, due à la mise en service des premières lignes du Grand Paris Express. Une augmentation évaluée à un milliard d’euros par an d’ici 2024-2025, rappelle Stéphane Beaudet, vice-président Transports de la région.
Une table ronde organisée par le Stif le 20 juin a donc demandé opportunément : le passe Navigo à 70 euros est-il viable ? A première vue, la réponse est dans la question. D’ailleurs la presse a évoqué, avant le colloque, une augmentation de 10 à 15 euros, baptisée par la présidente « taxe Valls », façon de rappeler au Premier ministre qu’il doit honorer ses engagements. Arithmétiquement, il ne serait pas compliqué d’en revenir à l’équilibre antérieur. Le prix moyen du passe Navigo était estimé à 83 euros avant le passe unique. Une augmentation d’une quinzaine d’euros comblerait le trou. Gilles Carrez, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale qui dit « comprendre » la nouvelle tarification, estime qu’il fallait à tout le moins réévaluer le prix de l’abonnement.
La mesure n’est pas facile à prendre. Mais, le problème, c’est qu’elle rétablit en fait un déséquilibre. Un chiffre le résume : le Francilien acquitte 28 % du prix du transport. L’affaire du passe unique permet de s’interroger sur la nature même de la tarification. Le sujet posé, dit Valérie Pécresse, c’est « le vrai prix du transport ». Et d’ajouter. « Le temps est venu de parler un langage de vérité et que chacun assume ses responsabilités. »
La question est d’autant plus grave que la part acquittée par l’usager s’érode. Guy Le Bras, directeur général du Gart, témoigne de toute façon qu’il a eu bien du mal à expliquer aux Britanniques la notion, élémentaire en France, de taux de couverture des dépenses par les recettes. Tant il va de soi outre-Manche que chacun doit acquitter le coût de fonctionnement du transport. Peut-on aller jusque-là ? Non, quand on sait que cela veut dire pour le Grand Londres – pour autant que les données soient comparables – l’équivalent d’un passe Navigo toutes zones s’élève à 415 euros…
Outre un relèvement de la part acquittée, une piste à la faveur des économistes conviés par la présidente du Stif : faire en sorte que chacun paye selon le service utilisé. Une « tarification différenciée où les usagers voyageant aux heures de pointe paient des prix plus élevés que ceux voyageant aux heures creuses » leur semble la stratégie « la plus socialement désirable », selon Philippe Gagnepain (Paris School of Economics) et Marc Ivaldi (Toulouse School of Economics). A défaut, il faudrait revenir à une tarification zonale, établissant un lien entre tarif et distance. Les technologies nouvelles permettent facilement de modulations plus subtiles, grâce à des systèmes de check-in check-out. Précisons qu’il y a une dizaine d’années, déjà, un dirigeant de Thales déclarait que les systèmes vendus par le groupe au Danemark ou aux Pays-Bas permettraient aux autorités organisatrices et aux transporteurs de mettre un terme à leur hantise : l’abonnement mensuel.
Toutes les recettes évoquées ne vont pas passer comme lettre à la poste. Jacques Baudrier, conseiller régional communiste, récuse un raisonnement économique qui ne parle que du coût du transport public sans mettre en regard les coûts de pollution ou de congestion que le transport public épargne. Un président d’association a averti : bonne chance à ceux qui voudraient infliger à nouveau aux habitants de la grande couronne la double peine, d’un service moins performant et d’une tarification plus élevée.
Cela dit, il y a aussi d’autres solutions que de faire payer l’usager. On évoque encore le retour au taux de TVA de 5,5 %. Gilles Carrez qui connaît bien Bercy, n’y croit pas une seconde. Pas plus qu’il ne croit au transfert d’une part de la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE) des départements exsangues à la région. La plupart des intervenants ont déploré l’abandon par le gouvernement de l’écotaxe poids lourd. Le conseil régional a d’ailleurs voté le principe d’une telle taxe pour les poids lourds en transit. Marc Pélissier, président de l’AUT-Ile-de-France, favorable à une telle mesure, considère de plus qu’il serait raisonnable d’abandonner certains tronçons du Grand Paris Express. Et il va de soi, selon les économistes présents, qu’une nouvelle approche tarifaire doit être abordée « simultanément avec une réflexion sur la taxation des véhicules privés ».
Quelle que soit la solution, ou plutôt les solutions, ce qui semble sûr, c’est que la tarification actuelle va devoir être refondue. Pas seulement dans ses montants. Dans sa structure.

F. D.

Ewa

Alstom prend sa revanche à Dubai

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L’autorité organisatrice des transports de Dubai, RTA, a attribué le 29 juin le contrat d'extension de la ligne rouge de métro automatique au consortium Expolink (Alstom mandataire, avec l’espagnol Acciona et le turc Gulermack). Un contrat de 2,6 milliards d’euros. La part d’Alstom n'est pas précisée. Le constructeur français fournira 50 rames Metropolis ainsi que les systèmes de communication et d'alimentation électrique et sera notamment chargé de la pose de voies. Acciona et Gulermack sont chargés du génie civil. Thales, indique le communiqué de RTA, fournira les « systèmes technologiques ». Thales, rappelons-le, équipe déjà le métro de Dubai de ses automatismes. Sur les 50 rames commandées à Alstom, 15 seront affectées au prolongement, et 35 iront upgrader le métro existant. Systra et Parsons, partenaires à 50/50, en tant que consultant général, sont déjà chargés du suivi du contrat, de la revue des études, et de la supervision du chantier, des essais et de la mise en service.

La ligne rouge doit être prolongée de 15 km (11,8 km en viaduc et 3,2 en souterrain) et sept stations, afin de desservir en 2020 les sites de l'Exposition universelle. Dubai attend 25 millions de visiteurs pendant les six mois que durera Expo 2020. Le métro offrira une capacité théorique de 46 000 voyageurs par heure dans les deux sens. On s'attend à ce qu'il en transporte 125 000 par jour en 2020 et 275 000 en 2030. « Route 2020 », le prolongement de la ligne rouge, doit être mis en service le 20 mai 2020, cinq mois avant l'ouverture de l'Exposition. Il devrait y acheminer 20 % des visiteurs.

Cette commande est une belle revanche pour Alstom. En 2005, l'appel d'offres pour le métro automatique de Dubaï, avait opposé Alstom, Siemens et Mitsubishi. Dubai, toujours à la pointe, était le premier dans la région à se lancer dans un métro automatique. Et les grands groupes comptaient bien sur cette vitrine. On s’attendait à un match Alstom – Siemens ; mais le consortium japonais, alors considéré comme outsider, l’avait emporté au grand dam d'Alstom, qui se voyait bien placé, le métro ayant été conçu par le français Systra. Mitsubishi, qui ne maîtrisait pas la technologie, avait dû aire appel à Thales.

F. D.

 

Ewa

Bouclage de la ligne 4 du tramway de Montpellier

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Le bouclage du prolongement de la ligne 4 du tramway de Montpellier sera inauguré ce vendredi 1er juillet en présence du premier ministre Manuel Valls. Cette ligne circulaire, la première en France, permet à Montpellier de proposer un réseau de tram de 56 km.
Sous maîtrise d’œuvre Egis, cette ligne a été prolongée de 1,2 km et trois nouvelles stations ont été créées. D’une longueur totale de 9,2 km, elle compte désormais 17 stations, dix correspondances avec les autres lignes et permet de faire le tour de Montpellier en 35 minutes. Le réseau à quatre lignes dessert maintenant directement plus de la moitié des habitants de la métropole et la moitié des emplois.
 

Ewa

Laval renouvelle son contrat avec Keolis

Laval Agglomération a décidé de renouveler le contrat qui la lie à Keolis pour l’exploitation de ses transports. Pour ce nouveau contrat, qui débutera en septembre, « l’opérateur historique des TUL, vise une hausse de fréquentation de 7 % et une augmentation des recettes de 6 % à horizon 2022 », souligne Keolis dans un communiqué.
« L’offre kilométrique sera également optimisée grâce à une réorganisation du réseau. Cette refonte sera effective au 1er janvier 2017. Elle inclut l’ouverture de nouvelles lignes et l’extension de certaines existantes, afin d’améliorer la desserte de l’ensemble de l’agglomération, ainsi qu’une optimisation de l’offre de transport à la demande », explique la filiale de la SNCF.
De son côté, Laval Agglomération va renouveler son parc avec deux bus hybrides, mis en service dès 2016, puis 18 nouveaux bus introduits progressivement entre 2017 et 2022.

 

Ewa

TravelCar ouvre son capital au constructeur PSA

Le groupe PSA a annoncé, le 30 juin, qu’il avait acquis une partie du capital de la start-up TravelCar sans préciser le montant, ni le pourcentage de cette prise de participation.
TravelCar, créée fin 2012, proposait à l’origine, de louer le véhicule des particuliers, dans les aéroports, pendant leurs voyages. Depuis, la jeune entreprise a élargi son offre au départ des gares ou des centres-villes, et propose aussi, pour les propriétaires qui ne souhaitent pas louer leur véhicule, un service de parking jusqu’à 70 % moins cher que les parkings officiels. TravelerCar qui a racheté son concurrent Carnomise en novembre 2015, compte plus de 100 000 utilisateurs, est présent dans six pays et continue, grâce à sa levée de 5 millions d’euros en mars 2016, d’étendre son service dans le monde entier.
Pour PSA, l’investissement dans TravelerCar correspond à son plan stratégique 2016-2021 « Push to Pass » pour devenir fournisseur de services de mobilité plébiscité par les clients à l’échelle mondiale. A ce titre, en avril dernier le Groupe PSA a annoncé dédier un montant de 100 millions d’euros en capital risque pour investir dans des entreprises du monde de la mobilité.

Ewa

La SNCF généralise les petits prix de dernière minute

La SNCF va généraliser son opération TGV Pop testée l’été dernier, en proposant tout au long de l’année des petits prix accessibles trois jours avant le départ : à partir du 1er juillet, 500 000 places vont ainsi être proposées sur 100 destinations à des prix allant de 10 à 50 euros.
Pour en bénéficier, les Internautes devront voter pour des trajets (et pour des trains en dehors des heures de pointe) sur le site www.voyages-sncf.com, au moins 15 jours avant le départ. Si le trajet est validé, les internautes qui ont voté recevront un code Pop pour réserver leur place trois jours avant le départ. Dans le cas contraire, le train est annulé. La SNCF précise que l’été dernier, 90 % des trains soumis à ces votes étaient finalement partis.
Avec cette nouvelle politique tarifaire, la SNCF espère reconquérir les jeunes : « La moitié des 18-24 ans achètent leurs billets une semaine avant le départ, et un sur huit se décide la veille ou le jour même », a confié au Parisien Rachel Picard, directrice générale de Voyages-SNCF.

Ewa

Flixbus achète Megabus.com en Europe continentale

La concentration sur le marché du transport par car longue distance se poursuit. Après Ouibus qui a mis la main sur Starshipper début juin, c'est au tour de Flixbus d'annoncer qu'il vient d'acquérir les activités de Megabus.com en Europe continentale. « L’acquisition porte sur les réseaux en Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas ainsi que les liaisons internationales vers/depuis le Royaume-Uni », explique la compagnie allemande de cars longue distance dans un communiqué.
Megabus.com fait partie de Stagecoach Group, un des principaux opérateurs de transport au Royaume-Uni, Etats-Unis et Canada. La transaction, signée le 28 juin, sera effective en juillet.

Ewa

Lancement du chantier du « balcon vert » entre gare de l’Est et gare du Nord à Paris

La SNCF, la Ville de Paris et Spie Batignoles ont lancé, le 29 juin, le chantier du futur « balcon vert » qui doit être livré au deuxième semestre 2019, et rendre plus agréable la liaison entre la gare de l’Est et la gare du Nord, en contrebas de la rue d’Alsace. Le cheminement se fera au même niveau que les quais de la SNCF, de la voie 1 en l’occurrence, entre mur de soutènement végétalisé et le futur hôtel de la jeune chaîne française Okko hotels à la place d’un ancien tri postal. En terrasse de l’hôtel 4 étoiles viendra s’établir un espace vert public de 2 600 m2, géré par la Ville de Paris.

Ewa

Transdev se désengage de Thello

Transdev va se désengager de la compagnie ferroviaire Thello qu’il détient à hauteur de 30 % à côté de Trenitalia, a annoncé le 28 juin aux Echos Laurence Broseta. Selon la directrice générale France de Transdev, « les recettes n’ont pas augmenté autant que nous l’espérions ». Le trafic a été impacté par les attentats et l’exploitation rencontre des difficultés du fait des travaux sur le réseau ou des contrôles renforcés aux frontières à cause des migrants, ce qui provoque des retards. « Notre partenaire a compris nos raisons […]. La décision sera effective d’ici deux à trois mois. »
Désormais, l’opérateur de transport public mise sur le développement des TER, pour lesquels le Premier ministre a accepté que des expérimentations soient lancées au cas par cas dans les régions qui le souhaiteraient.

Ewa

Lyon aussi teste des bus électriques

Depuis le 27 juin, le Sytral teste sept modèles de bus électriques des constructeurs Dietrich Carebus/Yutong, Bluebus Bolloré, Ebus K9 BYD, Urbino Electric Solaris, 2.1 Ebusco, i2E Irizar et GX elec Heuliez Bus, soit un franco-chinois, deux français, un chinois, un polonais, un néerlandais et un espagnol. Les tests sans passager seront réalisés successivement à raison d’une semaine par véhicule pour évaluer leur autonomie (200 kilomètres environ) sur deux lignes caractéristiques du réseau (la 45 pour le relief, la C7 pour la longueur et la vitesse commerciale). Le modèle sélectionné sera intégré dans la commande de 200 bus prévue en 2019 et destinée à renouveler la flotte de 800 bus thermiques du réseau TCL. Cette mesure répond à la loi sur la transition énergétique et au « plan Oxygène » de la métropole de Lyon.    

C. F.