Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

Grand Paris : une étude réévalue à la hausse le trafic de la ligne 18

Perspective de la gare CEA Saint-Aubin (juillet 2017)

Un problème informatique a entravé l’envoi de notre Lettre confidentielle. Nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous en excuser. Les informations de la Lettre sont publiées sur le site (voir aussi les liens en dessous de l’article sur la ligne 18).

 

Et si l’on avait sous-estimé le trafic de la future ligne 18 ? Guy Bourgeois en est certain. Et, pour lui, les 150 000 voyageurs par jour que la SGP a retenu à l’horizon 2030 pour la ligne dans son ensemble, d’aéroport d’Orly à Versailles-Chantier, sont une « hypothèse basse ». Pourquoi cette réévaluation ? Selon l’ancien directeur de la Stratégie de la RATP, et ancien directeur général de l’Inrets, les modèles utilisés par Ile-de-France Mobilités (Antonin) et par la RATP (Global) sont « sans nul doute, ce qui se fait de mieux pour la partie centrale, dense et homogène du territoire francilien ». Mais ils ne sont pas adaptés « aux territoires hétérogènes des périphéries urbaines ». Guy Bourgeois considère de plus, nous dit-il, que « les modèles actuels ne savent pas prendre en compte les nouveaux services de mobilité, et notamment ceux que les véhicules autonomes partagés vont pouvoir offrir ». C’est à l’occasion d’une étude faite pour Saint-Quentin en Yvelines, sur la desserte des gares et end dimensions des parkings relais, que Guy Bourgeois a eu l’idée de généraliser son propos. Et, même si ce n’était pas la vocation première de son étude, le modèle qu’il a développé, Optirel, lui, a permis d’évaluer le trafic potentiel de la ligne 18. Or nous dit-il, « je me suis alors aperçu que les prévisions officielles étaient très sous-évaluées ». Guy Bourgeois, qui nous a donné en avant-première les résultats de son étude, s’appuiera sur cet exemple pour la communication qu’il s’apprête à faire au prochain congrès d’Atec-ITS en janvier 2018.
Les « serpents de charge » prévus selon Global et selon Antonin, remarque-t-il, « diffèrent très sensiblement ». Dans les deux cas, les prévisions sont établies à l’horizon 2030, date prévue pour l’ouverture complète de la ligne jusqu’à Versailles, en évaluant le trafic à l’heure de pointe du matin (HPM), tous motifs de déplacement confondus. Mais, s’ils diffèrent, les deux « modèles arrivent à la même conclusion : la ligne sera utile sur sa partie Est, beaucoup moins sur sa partie Ouest ». Guy Bourgeois arrivent à des conclusions différentes. Notamment parce qu’il juge que la station Guyancourt de la ligne sera la plus chargée. Résultat : « Le chiffre prévisionnel de 150 000 voyageurs par jour retenu par la SGP, qui a fortement réévalué la prévision initiale du Stif de 105 000 voyageurs par jour, apparaît comme une hypothèse basse. »
Un résultat qu’il a communiqué à Jean-Claude Prager, directeur des Etudes économiques de la Société du Grand Paris, ravi de l’aubaine. A la SGP, on remarque d’ailleurs que les modèles ont tendance à sous-estimer les demandes de trafic induites par les offres nouvelles. Et de prendre pour exemple le T2 dont le trafic a explosé.
Les résultats de l’étude seront examinés à la loupe par les parties prenantes. Dont les trois nouveaux députés du territoire, Amélie de Montchalin, Cédric Villani et Jean-Noël Barrot. En coordination avec les maires et les associations qui ont déposé des recours en Conseil d’Etat contre la déclaration d’utilité publique de la ligne 18 du Grand Paris Express, ils organisent, le samedi 18 novembre sur le plateau de Saclay, un débat d’experts sur le projet. En se fondant sur les nouvelles orientations gouvernementales en matière de transports : la priorité accordée à la rénovation du réseau existant et aux transports « du quotidien » ; la « pause » sur des projets de nouvelles lignes ; et la volonté d’abandonner les promesses non financées. Franchement pas sur la même ligne que la SGP.

F. D.

Etude ligne 18

 

Liens vers les articles de la Lettre confidentielle

RER A : trois experts chargés d’enquêter sur ce qui s’est passé

Sur le RER B, le trafic a repris après le ripage d’Arcueil-Cachan

Cinq constructeurs présélectionnés pour les trains de la HS2 britannique

« Un Parisien sur deux est exposé à des niveaux de pollution supérieurs aux seuils européens »

RER B : une avarie de transformateur limite la fréquence des dessertes

 

Ewa

Sur le RER B, le trafic a repris après le ripage d’Arcueil-Cachan

Ripage RATP Arcueil-Cachan

Comme prévu, la circulation des trains a repris de bout en bout sur la ligne du RER B au matin du 6 novembre, après cinq jours d’interruption entre les gares de Laplace et Bourg-la-Reine. Toutefois, une limite temporaire de vitesse à 30 km/h a dû être respectée sur la zone de chantier durant les 48 premières heures après la reprise du service.
Lancée le 2 novembre à 2h18, l’opération de ripage en gare d’Arcueil-Cachan du RER B a mobilisé 90 personnes et s’est achevée moins de huit heures plus tard. Tracté sur 26 mètres par trois câbles reliés à des vérins hydrauliques, un pont-dalle de 40 m de long, pour un poids de 3 000 tonnes, a été ainsi inséré en lieu et place des voies déposées et des quais démolis la veille. Ceci afin de permettre à la Société du Grand Paris de construire sous la gare du RER une nouvelle gare pour la ligne 15 Sud du futur métro du Grand Paris Express.
Une particularité de ce chantier, qui a permis de remplacer aussi vite un ancien talus ferroviaire supportant une double voie et deux quais, est la mise en œuvre de ce pont-dalle conçu par la RATP, qui n’est rien de moins qu’un tablier construit sur place entre mai et octobre derniers, comprenant les deux nouvelles sections de quais prééquipées. Mais la mise en place de cet ensemble, le 2 novembre, a nécessité plus d’un an de chantier préalable, entamé en septembre 2016 par la RATP avec Vinci, dans le cadre d’un groupement comprenant TPI (mandataire), Soletanche Bachy France, SB Pieux et Freyssinet. Ces travaux comprenaient la construction des fondations de l’ouvrage d’art (décembre 2016 – mars 2017), puis la construction (avril-mai 2017) des trois poutres sur lesquelles le tablier allait être construit et ripé. Enfin, les culées sur lesquelles reposerait le pont-dalle ont été préalablement montées sur place avant le ripage.
Ainsi, c’est avec ses deux quais déjà dotés de leur signalétique, de leurs sièges et de leur éclairage que le tablier a été mis en place, en passant sous une longue portée de caténaire restée en place durant toute l’opération. Le poteau supportant la caténaire au-dessus du chantier avait toutefois été déplacé au préalable et, sur le quai passé sous les lignes de contact, les luminaires n’ont été montés qu’après le ripage. Puis les équipes ont raccordé les quais, posé les voies (sous forme de panneaux entreposés à proximité), remis en service les différents équipements (notamment la signalisation) et effectué les tests de sécurité avant la reprise du trafic.
Le calendrier de ces travaux de ripage, réalisés sous maîtrise d’ouvrage RATP et financés par la Société du Grand Paris, a tiré profit des vacances scolaires, tablant sur une moindre fréquentation du RER B entre la Toussaint et le week-end suivant. Toutefois, un dispositif d’accompagnement a été déployé sur le terrain pour réduire les conséquences de l’interruption : la RATP a mobilisé près de 400 agents d’accueil chaque jour sur l’ensemble de la ligne pour informer, accompagner et orienter les voyageurs. Et côté bus, 200 agents de conduite ont assuré un service de substitution, avec 100 véhicules supplémentaires.
La place est maintenant libre pour lancer, en contrebas de la gare d’Arcueil-Cachan du RER B, le creusement du puits qui accueillera un des 10 tunneliers de la ligne 15 sud, destiné à creuser les 3,4 km du tunnel jusqu’à la future gare de Villejuif-Louis-Aragon.

Patrick Laval

Ewa

« Un Parisien sur deux est exposé à des niveaux de pollution supérieurs aux seuils européens »

Christophe Najdovski , Maire-Adjoint de Paris, chargé des transports, de la voirie, des déplacements et de l'espace public

Anne Hidalgo va présenter le nouveau plan climat de la Ville au Conseil de Paris les 20, 21 et 22 novembre. Il fera ensuite l’objet d’une consultation publique de décembre à février avant son adoption finale prévue en mars 2018. Christophe Najdovski, maire adjoint chargé des Transports, explique quels sont les enjeux dans le domaine de la mobilité.

 

VR&T. Vous allez bientôt adopter votre nouveau Plan Climat. Quel est son objectif ?
C. N. Nous avons discuté avec de nombreux acteurs et l’Etat doit accompagner les collectivités. Nous avons fixé des trajectoires : 2024 pour la fin du diesel à Paris. 2030 pour l’essence. Ce que nous visons en 2030, c’est la fin de l’utilisation des énergies fossiles. Pas celle des véhicules thermiques : le biogaz, par exemple sert à des véhicules thermiques et nous voulons l’encourager.
C’est une trajectoire volontariste qui nous permet de tenir un cap. Cet objectif est partagé par un certain nombre de grandes métropoles mondiales. Le 23 octobre, à Paris, 12 maires de grandes villes ont déclaré qu’ils souhaitaient aller vers le zéro émission. Nous visons la neutralité carbone. Or, les transports et le bâtiment sont les deux secteurs les plus émissifs de gaz à effet de serre.

 

VR&T. C’est souvent compliqué pour les industriels qui ne sont pas forcément prêts…
C. N. Il y a encore deux ans des constructeurs automobiles venaient nous dire : le diesel est formidable, nos systèmes de dépollution sont magnifiques. On ne peut plus être dans ce schéma.

 

VR&T. Encore faut-il avoir des solutions de remplacement. Les bus électriques, ce n’est pas si simple…
C. N. La commande publique oriente les choix industriels. Il y a deux ans, quand nous avons lancé un appel d’offres pour le transport scolaire des enfants de la Ville de Paris, nous avons spécifié que nous ne voulions pas de bus diesel. On nous a dit que nous n’y arriverions pas. Il y a quelques jours, les 12 cars électriques nous ont été livrés.
Ce n’est pas simple mais nous n’avons pas le choix. Sur le sujet du bus électrique, la Chine est très en avance. Cela montre que c’est possible. Et d’autres technologies sont disponibles : par exemple, un réseau comme Nantes exploite des bus au GNV. On ne peut pas rester dans le schéma dans lequel on est resté trop longtemps. Et puis, Paris doit tenir un rôle d’impulsion. Nous sommes très regardés dans le monde entier.

 

VR&T. Le plan bus a été présenté. Ne risque-t-il pas de se traduire par une diminution de l’offre ?
C. N. Il n’est pas question de refondre les bus pour en arriver à une diminution de l’offre ! C’est un chantier gigantesque, qui va changer le paysage. Il permettra à des territoires périphériques d’être mieux desservis, au plus tard en 2019. Cela va de pair avec la volonté de redonner un coup d’accélérateur aux bus en leur donnant la priorité avec des aménagements de type couloir bus pour qu’ils circulent mieux. Même si aujourd’hui, sur ces couloirs, ils sont trop souvent ralentis par du stationnement gênant ou d’autres incivilités.

VR&T. Comment faire en sorte qu’ils circulent mieux ?
C. N. A partir de 2018, avec la loi sur le statut de Paris, nous allons « récupérer » les agents de surveillance de Paris, les ASP (dont les « Pervenche »), qui sont aujourd’hui payés par la Ville mais sont l’autorité du préfet de Paris. La moitié des ASP, soit 800 personnes, sera affectée à des missions d’hygiène et de propreté. L’autre moitié sera chargée de la lutte contre ces incivilités routières. Ils pourront travailler avec la préfecture de police sur le respect des couloirs bus, des pistes cyclables, ou la lutte contre le stationnement gênant… Cela va se traduire par la création d’une sous-direction de la régulation des déplacements de la Ville qui comprendra 800 personnes. Nous pourrons développer la vidéoverbalisation. La préfecture dispose de cet outil, qui est efficace, mais elle n’a pas les effectifs suffisants pour bien l’utiliser. Demain, nous aurons les moyens de le faire.
Ces agents pourront aussi contrôler la ZCR (zone à circulation restreinte) et s’assurer du respect des pastilles Crit’Air qui doivent équiper les véhicules en fonction de leur niveau de pollution. Ils pourront verbaliser le non-port de cette vignette, obligatoire depuis juillet. Aujourd’hui, les contrôles assurés par la préfecture de police se font au fil de l’eau et sont insuffisants. L’Etat nous a donné un outil mais sans les moyens de contrôle qui vont avec.
Pour renforcer les contrôles, nous demandons à l’Etat de permettre une automatisation du contrôle avec le système de type Lapi (Lecture automatique de plaque d’immatriculation). Cela fait partie des demandes fortes que nous faisons. Sans contrôle automatisé, le respect de restriction des circulations n’est pas assuré. C’est essentiel. N’oublions pas que la France – et plus précisément une dizaine d’agglomérations dont l’Ile-de-France – est sous la menace d’une sanction européenne pour dépassements des seuils de pollution. En juillet, le Conseil d’Etat a fait une injonction à l’Etat pour lui demander de prendre des mesures d’ici mars 2018.

 

VR&T. Les communes limitrophes, qui critiquent la politique antivoiture de la Ville de Paris, se plaignent de l’égoïsme parisien dans ce domaine…
C. N. Dans Paris, un Parisien sur dix, et seulement trois Franciliens sur dix se déplacent en voiture. Même les non-Parisiens utilisent majoritairement les transports en commun. Cessons de nous focaliser sur l’automobile alors que c’est un mode minoritaire mais source de nuisances. Paris est plus touché que le reste de l’Ile-de-France par la pollution. Un Francilien sur dix est exposé à des valeurs supérieures aux seuils fixés par l’Union européennes pour les NOx. A Paris, c’est un habitant sur deux. Il suffit de regarder une carte d’Airparif pour voir que les Parisiens sont plus exposés. Et pour les 100 000 riverains du périphérique, c’est la double peine : non seulement ils subissent les nuisances sonores et polluantes, mais en plus ils paient des impôts pour entretenir le périphérique. C’est le principe pollué-payeur !
C’est pourquoi nous soutenons l’idée d’une redevance d’usage pour le trafic poids lourd de transit sur le périphérique et, au-delà, sur le réseau d’autoroutes non concédées d’Ile-de-France. Une demande que nous portons dans le cadre des Assises de la Mobilité.

Propos recueillis par François Dumont et Marie-Hélène Poingt

 

Retrouvez aussi un autre extrait de l’interview publiée sur notre site : « Nous envisageons une redevance d’usage de l’espace public pour les vélos et les scooters en free floating »

 

Ewa

Les autocars et le marché voyageurs longue distance : un jeu «  perdant-perdant  » ?

Yves Crozet

Par Yves Crozet, Université de Lyon (IEP)
Laboratoire Aménagement Economie Transports

Depuis l’été 2015, les services d’autocars à longue distance ont été déréglementés en France par ce qu’il est convenu d’appeler la « loi Macron ». Emboîtant le pas de l’Allemagne, qui avait pris la même décision en 2012, les initiateurs de ce projet, amorcé dès la fin de la présidence Sarkozy pour les liaisons internationales, s’inspiraient du modèle anglais, où la déréglementation date du début des années 80. Sur cette base, lors des débats à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Economie avait laissé entendre que cette nouvelle activité pouvait créer jusqu’à 20 000 emplois. Nous en sommes loin puisqu’en juin 2017, l’Arafer estimait à environ 2 000 le nombre d’emplois liés aux nouveaux services d’autocar. Même si l’activité se développe encore, une multiplication par dix est plus qu’improbable.

La question se pose donc de savoir si les bénéfices de la libéralisation de ce secteur n’ont pas été surestimés, tout comme la demande potentielle. Nous n’adoptons pas une position critique de principe contre cette loi. Elle était nécessaire pour des raisons sociales, réduire le coût de la mobilité pour les ménages modestes. Les arguments économiques comptaient également : ouvrir à la concurrence le marché de la longue distance. Mais cela n’interdit pas, au contraire, de regarder comment s’organise désormais ce marché. Quel rôle y jouent les autocaristes ? Comment expliquer les pertes accumulées par les trois opérateurs encore en activité ? Quelle sera la structure du marché de la longue distance à terme ? Sachant que la SNCF déploie une stratégie puissante visant à contrer les offres des autocars et de BlaBlaCar, pourra-t-on éviter une configuration « perdant-perdant » ?

Ewa

Les nouveaux défis de la sûreté

Conférence Sûreté 
Céline Sibert, Stéphane Gouaud, Alain Zabulon et Stéphan Budillon

La sûreté est l’une des priorités des transporteurs. Avec la montée de la menace terroriste, comment les transports s’adaptent-ils à ce nouveau risque ? Comment concilier au mieux sûreté et mobilité ? VR&T Evénements a posé ces questions aux directeurs sécurité de la SNCF, de la RATP, d’Aéroport de Paris et au directeur général d’Itirémia.

« Pour faire face aux enjeux de sécurité et de sûreté, la SNCF emploie 3 000 personnes formées, assermentées et armées », explique Céline Sibert, la directrice de la Sûreté. La SNCF a aussi installé des caméras et utilise des drones. « Nous réalisons 12 millions de voyages par jour dans des espaces ouverts, ce qui fait de nous une cible potentielle pour les terroristes », rappelle de son côté Stéphane Gouaud, directeur de la Sécurité à la RATP. Pour sécuriser ces voyages, la régie s’appuie sur 6 000 agents de station, 1 000 agents internes de sécurité et sur 40 000 caméras.

Dans les aéroports, tout est pensé pour sécuriser les avions. Mais les voyageurs arrivant d’abord dans des aérogares, ouvertes à tous, les questions de sûreté sont identiques à celles qui se posent dans les grandes gares ferroviaires. « On y trouve des militaires du dispositif Sentinelle, 2 700 policiers de l’air et des frontières, des agents de surveillance générale, chargés de faire ouvrir sacs et manteaux, et des services de renseignements, énumère Alain Zabulon, directeur de la Sûreté, du Management des risques et de la Conformité d’Aéroports de Paris. Le passager se rend ensuite aux contrôles, où l’on scanne ses bagages cabine et où il passe sous un portique. Ces vérifications répondent à une procédure normée au niveau international. Passé cette zone, il accède à la zone d’embarquement à accès restreint. Depuis novembre 2015, les contrôles à l’entrée et la sortie de l’espace Schengen ont été généralisés, ce qui a rallongé les procédures, car la police aux frontières (PAF) ne se contente plus de vérifier les passeports, elle interroge des fichiers à distance. » Pour réduire les temps de contrôle, ADP a mis en place 37 sas automatiques pour les détenteurs de passeports à puce biométrique. Leur nombre sera doublé l’an prochain, et ADP passera à la reconnaissance faciale pour augmenter la fluidité. « L’objectif est que 90 % des voyageurs passent l’inspection filtrage en moins de dix minutes. »

Sébastien Budillon est directeur général d’Itirémia, une filiale de la SNCF qui fait travailler, selon la saison, entre 600 et 2 000 collaborateurs assurant des prestations d’accueil, d’assistance et d’accompagnement des voyageurs pour le compte de la SNCF ou d’Air France. « Nous avons une double sensibilité à la sécurité et la sûreté, et une compétence sur la partie fluidité des flux de voyageurs. Nos prestations d’assistance s’articulent autour de moyens humains et d’équipements qui visent à faciliter l’accès à la gare et aux services. Le contact humain permet de donner des consignes, mais également de recevoir des questions et de distiller une forme de réassurance pour le compte des gestionnaires de plateformes pour lesquels nous travaillons », indique Sébastien Budillon.
Comment garantir la protection des données privées ?

Les attentats ont changé les mentalités. Il y a quelques années, l’utilisation de caméras faisait débat, maintenant cela rassure. Même chose pour l’inspection visuelle. Il n’y a pas si longtemps on n’aurait pas accepté d’ouvrir son sac ou son manteau pour des inspections, désormais on s’y plie volontiers, rappelle Céline Sibert. Aujourd’hui les industriels travaillent sur des projets de caméras capables de détecter le stress ou de rapprocher les individus filmés avec le fichier des personnes recherchées…

La RATP teste des algorithmes de détection des signaux anormaux pour pouvoir utiliser les images de ses 40 000 caméras pour faire de la prévention. « Attention à ne pas sous-estimer la complexité juridique qu’il y aura derrière les projets qui se développent, prévient Alain Zabulon, car dès lors qu’il y a collecte des données personnelles, le Cnil va s’en mêler, et ce sera à l’Etat de prendre position. »

Quelle formation pour les agents chargés de la sécurité ?

Lors de leur recrutement, les agents de sécurité SNCF suivent une formation de quatre mois sur les techniques d’intervention, le tir, la déontologie, mais aussi en droit pénal. Une fois en poste, ils bénéficient de formations complémentaires plusieurs fois par an. Comme la loi Savary permet à ces agents d’agir en civil armé, leur formation a été complétée par un stage de quatre jours sur cette technique d’intervention.

« La RATP recherche 110 agents de sécurité, mais nous sommes très sélectifs. Nous avons besoin de 65 CV pour trouver un candidat qui réponde à nos exigences », indique Stéphane Gouaud. Ces agents suivent une formation qui a été modifiée pour tenir compte de la menace terroriste et de la loi Savary qui leur permet d’effectuer fouilles et palpations. « Les 4 700 agents de sécurité aéroportuaire chargés de l’inspection et du filtrage des bagages en soute à ADP font l’objet d’une habilitation du centre national des activités privé de sécurité avant de suivre une formation de plusieurs semaines qui leur permet d’être embauchés. ADP procède alors à une nouvelle enquête, tandis que les équipes cynophiles qui interviennent sur nos aéroports sont certifiées par l’aviation civile », décrit Alain Zabulon. « Nos collaborateurs opérant dans l’espace bagages objets trouvés suivent une formation de 130 heures sur la sécurité du bagage, la lecture de l’imagerie et bénéficient d’un recyclage régulier, décrit Sébastien Budillon. Pour assurer notre mission au contact du public, nous faisons suivre à nos agents une formation de sécurité complétée depuis trois ans par de la sensibilisation à la sûreté. »

Quid des menaces internes ?

« La loi Savary permet de procéder à une enquête administrative pour certains salariés sur certains postes, ou en cas de doute. On utilisera cette faculté pour des postes sensibles. C’est un progrès conséquent », estime Stéphane Gouaud. « Nos salariés travaillant pour les consignes et objets trouvés font aussi l’objet d’une enquête », poursuit Sébastien Budillon, tout en reconnaissant que pour les recrutements pour des missions de courte durée, les vérifications ne peuvent se faire.

« Le métier d’agent de sûreté aéroportuaire est l’un des plus surveillés : ces agents travaillent sous une caméra, font l’objet d’enquêtes, de contrôles inopinés. Après trois manquements à la procédure, ils ont obligation de suivre une formation, et s’ils échouent à cette formation, ils peuvent perdre leur emploi », souligne Alain Zabulon. ADP fait aussi appel à des visiteurs mystère pour détecter les faiblesses.

Comment sont traités les colis suspects ?

Sur les six premiers mois de l’année, 5 000 bagages abandonnés ont été signalés à la SNCF. « En Ile-de-France, 4 900 bagages suspects ont impacté 1,5 million de voyageurs, précise Céline Sibert. Dans la quasi-totalité des cas, il s’agit d’oublis, mais on ne peut pas laisser passer un doute, on va toujours jusqu’au bout de la procédure. » Ce qui implique parfois d’avoir à évacuer des gares, ou d’interrompre la circulation. Pour lutter contre ce fléau, la SNCF utilise des chiens formés à détecter la présence d’explosif. Ils ont permis de réduire le temps d’intervention de 52 à 11 minutes.

A la RATP on recense sept colis suspects par jour. La « levée de doute » se fait aussi avec des équipes cynophiles. « Les chiens ont permis de diminuer le taux d’interruption de trafic de 60 à 25 % », signale Stéphane Gouaud.
« Dans les aéroports, les bagages abandonnés sont un cauchemar, car à chaque signalement il faut mettre en place un périmètre de sécurité et attendre les démineurs. Chaque intervention dure en moyenne 52 minutes », se désole Alain Zabulon. Car il s’agit le plus souvent de bagages abandonnés par des voyageurs qui ont préféré se délester d’une partie de leurs affaires plutôt que d’avoir à payer les taxes de surcharge. Pour réduire le nombre d’intervention, ADP voudrait expérimenter un système de vidéo traçant le propriétaire du colis abandonné, ce qui permettrait d’intervenir rapidement en lui infligeant une amende et en l’obligeant à reprendre son bagage avant qu’il ne passe le contrôle de sécurité. « Mais c’est encore de la science-fiction », reconnaît le directeur de la Sûreté.

Quel coût pour les transporteurs ?

ADP y consacre 500 millions par an provenant de la taxe de sécurité de 11,5  euros prélevée sur chaque billet d’avion. Cette taxe finance les 4 700 agents et les équipements. « Cette dépense est restée contenue dans le temps, parce que nous avons gagné en productivité et mis en concurrence nos partenaires. Mais pas question de faire des économies sur ce poste », assure Alain Zabulon.

De leur côté, RATP et SNCF s’accordent à reconnaître une facture élevée, mais sans en donner une estimation globale. « A la RATP, le budget sécurité s’élève à 100 millions annuels, mais sans prendre en compte le personnel », explique Stéphane Gouaud. « A la SNCF, il y a des financements supportés par le propriétaire des gares, par SNCF Réseau, ainsi que des conventions d’exploitation qui concourent au financement du personnel ou à la mise en place de dispositifs, sans compter la sécurité privée… En agrégeant tout ça on aurait des sommes conséquentes que je n’ai pas », affirme Céline Sibert.

Bientôt un PC unique

En attendant de nouveaux progrès technologiques, les transporteurs se félicitent du projet de mise en place d’un commandement unique pour toutes les forces de sécurité de la police, de la préfecture, de la RATP, de la SNCF ainsi que des réseaux de grande couronne prévu pour 2019.

Toutes les informations, issues de la vidéosurveillance ou des ondes radios, y seront centralisées dans le but d’améliorer la sécurité tous ensemble. C’est un impératif car comme le rappelle Alain Zabulon : « La menace terroriste va durer, d’où la nécessité d’élever notre niveau de résilience et de ne plus seulement se reposer sur l’Etat. L’époque de paix est révolue et l’Etat a besoin de relais dans la société civile, de pouvoir s’appuyer sur la police municipale et la sécurité privée qui auront un rôle de plus en plus important pour faire face aux menaces. C’est un défi qui s’inscrit dans la longue durée. »

Valérie Chrzavzez-Flunkert

Ewa

Alstom-Siemens : les zones d’ombre d’une bonne nouvelle

Gilles Savary

Par Gilles Savary, ancien député socialiste de la Gironde, rapporteur de la loi de réforme ferroviaire et de celle sur la sécurité et la fraude dans les transports.

 

Lancée par une tribune publique de quatre parlementaires français reprise par Alain Juppé, l’idée de création d’un Airbus du rail se profile au moment où l’on ne l’attendait pas.

Comme souvent en matière européenne, à l’instar du traité constitutionnel européen en 2005, cette idée française fait l’objet de vives oppositions et controverses françaises.

En cédant de fait ses « parts optionnelles » dans Alstom Transport à Siemens, l’Etat français est accusé de privilégier une aventure étrangère aux dépens d’un champion français.

S’il est une chose qui n’est pas contestée, c’est la nécessité, et même l’urgence, d’une consolidation d’Alstom Transport face aux géants asiatiques qui pointent leur nez sur le marché européen. Le japonais Hitachi a déjà mis un pied en Europe en absorbant l’essentiel des activités ferroviaires de l’italien Ansaldo et en vendant des trains à grande vitesse à la Grande-Bretagne. Il contrôle désormais l’entreprise de signalisation italienne Ansaldo STS, leader du fameux système de signalisation ferroviaire ERTMS. C’est une entreprise de Hongkong, MTR Corporation, qui a délogé le français Veolia du métro de Stockholm. La fusion des deux opérateurs chinois CSR et CNR, le 30 décembre 2014, en un géant mondial redoutable, déjà très impliqué dans la création d’une prometteuse « Route de la soie ferroviaire » entre la Chine et Hambourg, et qui a mis la main sur les activités ferroviaires du tchèque Skoda, ne pouvait laisser les Européens indifférents. Une fusion entre Siemens et Alstom est infiniment préférable au « picorage » asiatique d’une industrie européenne en ordre dispersée, et à l’éventualité d’un rapprochement opportuniste entre Siemens et les Chinois. Et s’il faut envisager ultérieurement de prendre pied en Asie, le nouveau groupe européen disposera des moyens d’une telle ambition, qui n’est pas aujourd’hui à la portée de nos « champions nationaux » européens.
Berceau du chemin de fer, l’Europe ne comptait pas moins d’une quinzaine de producteurs de matériels roulants ferroviaires, pour la plupart autocentrés sur leurs étroits marchés domestiques, avant que les industriels asiatiques ne s’y intéressent pour en faire leurs têtes de pont européennes.

Alstom Transport est dans une position intermédiaire un peu paradoxale. Particulièrement dynamique et offensive sur les marchés extérieurs avec un carnet de commandes de l’ordre de 24 milliards d’euros, ses usines françaises quasi exclusivement dédiées au marché intérieur avec une gamme limitée à deux trains, le Régiolis pour les TER et le TGV pour les grandes lignes, sont confrontées à l’épuisement du modèle économique du TGV, et par conséquent de son « droit de tirage » politique sur une SNCF surendettée par l’investissement en LGV, qui a dû de surcroît déprécier plus de 12 milliards d’actifs en 2016 du fait d’un « suréquipement » en TGV.

On ne peut s’empêcher de penser que la fusion Alstom-Siemens procède d’une convergence d’intérêts entre, d’une part, le gouvernement français en recherche de cash dans le cadre de son programme de redressement budgétaire, Alstom dont les pressions sur la commande publique nationale atteignent des limites mises en lumière par l’épisode du « chantage » à la fermeture du site de Belfort, et d’autre part la nécessité de créer un géant européen dimensionné pour affronter la concurrence asiatique qui se profile.

Pour autant, cette opération n’est pas de même nature que la création d’Airbus. D’abord, parce qu’il s’agit d’une opération gigogne d’échange-acquisition d’actions, somme toute classique, et non pas d’un programme intergouvernemental volontariste, sous contrôle stratégique initial des gouvernements. Ensuite parce que de nombreux autres opérateurs européens, et non des moindres comme le français Thales en matière de signalisation, ne sont pas de la partie ! Sans compter les industriels suisses, britanniques, espagnols, roumains, polonais et tchèques qui ne sont pas quantités négligeables. Enfin parce qu’elle intervient dans un secteur industriel à maturité qui ne présente ni les mêmes caractéristiques pionnières, ni les mêmes perspectives de marché que l’aéronautique civile à l’aube d’Airbus.

S’il n’est pas interdit d’espérer que le rapprochement Alstom-Siemens en agglomère d’autres, il est fatal que cette consolidation prometteuse entraîne ultérieurement des restructurations, qui, pour l’instant, demeurent l’angle mort du dossier.

Il n’est donc pas étonnant que cette annonce – qui revient à sortir Alstom de son illusoire cocon colbertiste et à préparer l’industrie ferroviaire européenne à l’agressivité de concurrents asiatiques désormais à demeure sur le marché européen, et à niveau pour lui tailler des croupières sur le marché mondial – fasse l’objet d’interrogations voire de craintes.

Il est en effet très difficile aujourd’hui d’imaginer comment vont se répartir à terme les sites de production, les charges et les emplois du futur groupe, à la différence du « modèle » Airbus qui a constamment veillé à distribuer les plans de charges industriels de façon équitable entre les usines des différents pays du consortium.
Certes l’alternative d’une nationalisation d’Alstom, qui reviendrait à la maintenir à une taille sous-dimensionnée par rapport aux conditions actuelles de la concurrence mondiale, et à enfermer un peu plus ses usines françaises dans un marché domestique saturé (sans compter les clauses de protection contre les entreprises publiques sur les marchés concurrentiels étrangers) procède de la plus pure illusion protectionniste en économie fermée.

Les Anglais comme les Italiens nous ont démontré depuis longtemps que ce n’est pas tant la nature de la propriété qui garantit le mieux le maintien d’entreprises et d’emplois industriels dans nos vieux pays européens, que la capacité des Etats à y créer un climat et un environnement public propices à leur adaptation aux défis de la mondialisation des marchés.

La fusion des activités transports des deux champions européens du ferroviaire est incontestablement une chance pour l’Europe de continuer à figurer au premier plan du vaste marché ferroviaire mondial. Pour être utile à la France, elle devra rompre avec le confinement national, devenu trop étroit, dans lequel Alstom a maintenu ses usines françaises et leurs emplois, et leur faire profiter enfin de ses remarquables performances à l’étranger.

Mais, avouons-le, pour établir un parallèle crédible avec Airbus, il manque cruellement la dimension politique d’un accord industriel européen à ce dossier.

Ewa

Arabie saoudite : des voyages à grande vitesse avant la fin de l’année

carte ferroviaire Arabie saoudite

Des « voyages de démonstration » (Demonstration services) auront lieu avant la fin de 2017 sur la ligne à grande vitesse entre La Mecque et Médine, a annoncé le 22 octobre Juan Alfaro, président de Renfe (l’un des participants au consortium des constructeurs ibériques). Des propos confirmés par le ministre espagnol des Transports, Iñigo de la Serna. Sur les 455 km entre les deux villes de l’Arabie saoudite seront organisés des voyages pour des « invités choisis » à raison de deux rotations par sens les vendredis et les samedis. A ce jour le chantier est achevé à 80 % et la mise en service commerciale reste prévue pour le 15 mars 2018.
Michel Garicoïx

Ewa

La SNCF ne fera pas la paix entre les deux Corées

Jean-Vincent Placé en Corée

« La SNCF prend part à un chemin de fer eurasiatique connectant les deux Corées. » La dépêche, provenant de l’agence de presse de Corée du sud Yonhap, a été publiée le lundi 16 octobre. Belle idée. Surprenante. En ce moment, on ne parle pas trop de connexion entre les Corées et la SNCF n’a pas communiqué sur un sujet aussi important. L’agence de presse Yonhap apporte pourtant des précisions : « La ville sud-coréenne de Gwangmyeong, située près de Séoul au sud, a fait savoir ce lundi qu’elle signera cette année un protocole d’entente avec la société nationale des chemins de fer français (SNCF) dans le but de construire un chemin de fer reliant Gwangmyeong à Kaesong en Corée du Nord, et par-delà à l’Eurasie. L’ancien secrétaire d’Etat français à la réforme de l’Etat et à la simplification Jean-Vincent Placé, en visite à Gwangmyeong, a remis au nom de la SNCF une proposition de projet à cet effet au maire de Gwangmyeong Yang Ki-dae lors de leur visite à la gare Dorasan, la gare sud-coréenne la plus septentrionale, située à Paju. La proposition appelle à connecter la gare de Gwangmyeong, qui est reliée au réseau de trains à grande vitesse KTX, à la ville nord-coréenne de Kaesong. » Yang Ki-dae, et Jean-Vincent Placé, sur la photo transmise par l’agence, semblent déjà contempler les nouveaux horizons de la grande vitesse.
L’affaire est passée inaperçue en France mais a fait du bruit en Corée. Et SNCF, que nous avons contacté, s’est fendu ce vendredi d’un démenti : « Il n’existe aucun projet de protocole d’entente entre SNCF et la ville sud-coréenne de Gwangmyeong concernant la construction d’un chemin de fer reliant les villes de Gwangmyeong et Kaesong, en Corée du Nord. SNCF n’est pas impliquée dans ce projet. » Certes, « des discussions préliminaires ont été engagées entre SNCF Gares & Connexions et la mairie de Qwangmyong sur un projet d’aménagement de la gare de Qwangmyong et sur la possibilité d’un jumelage entre la gare de Qwangmyong et une gare française ». Mais « aucun engagement formel n’a été pris sur ces projets ». Que s’est-il passé ? Le maire de Qwangmyong s’est-il pensé investi d’une mission de paix ? L’ancien secrétaire d’Etat à la Simplification a-t-il pris l’habitude de simplifier les procédures à l’extrême ? On peut trouver leur comportement étrange, mais c’est tout de même eux qui ont raison. Pour une fois qu’on parlait de paix entre les deux Corées, et d’échanges de trains plutôt que d’échange de tirs…
F. D.

Ewa

RATP Dev. Cyrille Giraudat devient directeur Marketing, Digital et Innovation

Cyrille Giraudat © DR

Cyrille Giraudat a rejoint RATP Dev au début du mois en tant que directeur Marketing, Digital et Innovation. Précédemment vice-président de Capgemini Consulting, Cyrille Giraudat a conseillé et accompagné de grandes entreprises françaises et internationales dans la définition et le développement de leurs stratégies marketing et digitales. Diplômé de l’Ecole Centrale de Lille, il a effectué la majeure partie de sa carrière au sein des directions marketing des groupes Danone, Thomson et Samsung. Il a ensuite été directeur Marketing, Digital et Clients du PMU où il a été à l’origine du plan de transformation digitale et multicanal de l’entreprise puis a animé la digitalisation de l’offre ainsi que la refonte de l’expérience clients d’Europcar en tant que directeur Marketing et Clients.

Ewa

Transdev. Xavier Aymonod nommé directeur de l’Innovation

X. Aymonod

Christian Schreyer, directeur de la Stratégie et de la Performance de Transdev, a nommé Xavier Aymonod, directeur de l’Innovation du groupe le 16 octobre. Il devra notamment à ce poste « définir la stratégie d’innovation du groupe et apporter un appui aux différents pays dans la conception et le développement de solutions et produits innovants » et renforcer « le leadership de Transdev sur les marchés du transport à la demande et de la mobilité en tant que service (MaaS) », selon Christian Schreyer.
Xavier Aymonod compte plus de 10 ans d’expérience dans le secteur des transports et plus de 15 ans dans le conseil auprès de hauts dirigeants. Ancien élève de l’Ecole Polytechnique (1996), diplômé de l’Ecole supérieure des techniques avancées (2001), Xavier Aymonod était Associé au cabinet Roland Berger Strategy Consultants, depuis 2007, où il a géré des projets stratégiques complexes, notamment dans le secteur des transports. Parallèlement, il a dirigé, en France et à l’international, des programmes d’innovation, notamment dans le domaine du numérique dans les secteurs aéroportuaire, ferroviaire et du transport aérien.