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 About ling jun jie

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Ewa

Assises de la mobilité. Ce que l’on sait déjà

Les Assises de la mobilité devraient être lancées peu après la mi-septembre. L’idée est d’associer tous les acteurs de la mobilité pour « identifier les attentes à l’horizon 2030 » et « faire émerger de nouvelles solutions ».
Citoyens, entreprises, y compris start-up, ONG, associations et élus seront donc invités à s’exprimer lors de cette grande consultation pilotée par une instance à laquelle participeront des parlementaires. Le grand public y aura toute sa place, promet-on au ministère des Transports.
Les infrastructures devraient être traitées à part. Des audits techniques sur les réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux seront menés, y compris par la Cour des comptes. Enfin, il y aura « une dimension territoriale » pour associer les collectivités. « Les premières orientations des Assises seront présentées aux autorités organisatrices des transports », a déjà précisé Elisabeth Borne devant l’Assemblée nationale.
Tout devra être bouclé fin décembre. Suite logique, et comme cela a été annoncé par Emmanuel Macron le 1er juillet, la loi d’orientation sera présentée au premier semestre 2018. Elle comportera deux volets : une loi de programmation, année par année sur 5 ans, des projets et des financements de l’Etat et une vision à moyen terme des infrastructures. La loi portera aussi sur les nouvelles mobilités et les innovations à encourager. Un comité d’orientation pérenne devra assurer le suivi.
En revanche, la question de l’ouverture du transport ferroviaire ne devrait pas faire partie de la consultation même si elle sera traitée par la future loi. Une personnalité devait être nommée pour mener la concertation cet automne sur tous les sujets.

Ewa

Paris. Sea Bubbles, les voitures qui volent sur l’eau

Sea Bubbles navettes Seine Paris

Un prototype de Sea Bubbles a été testé sur la Seine le 16 juin, à l’occasion de la présentation de ce véhicule lors du salon des innovations Viva Tech. Il s’est déplacé à une vitesse comprise entre 12 et 18 km/h, grâce à un moteur électrique sous la coque et de fines ailes immergées sur le principe de l’hydroptère. Le véhicule peut ainsi survoler l’eau de quelques centimètres, sans vague, sans bruit, sans émissions polluantes, selon son inventeur Alain Thébault.

Des démonstrations devraient avoir lieu avec le public du 20 au 30 septembre. A terme, l’idée est d’utiliser ces bulles volantes comme des taxis fluviaux, que l’on pourrait commander grâce à une appli mobile.

Ewa

Dépénalisation du stationnement. Lyon ne change pas un service qui gagne

stationnement voirie Lyon

Alors que la mise en œuvre prochaine de la dépénalisation du stationnement a suscité le lancement d’appels d’offres pour des délégations de service public dans plusieurs grandes villes, Lyon, elle, a décidé de ne rien changer. « On ne change pas un système qui fonctionne, et bien » résume Jean-Yves Secheresse, adjoint à la Sécurité et aux Déplacements de la ville de Lyon. Il faut dire que la troisième ville et deuxième agglomération de France dispose d’un écosytème du stationnement qui a fait ses preuves, notamment avec sa SEM Lyon Parc Auto, véritable « fer de lance » de sa politique en la matière, détenue à 60 % par la ville et la Métropole.

Un système qui fonctionne, et qui rapporte aussi avec un chiffre d’affaires de 59,2 millions d’euros (+5 %) et une rentabilité de 10 %. Si la part des recettes la plus importante provient des parcs souterrains (21 138 places), celle des places sur voirie (36 000 payantes à Lyon sur 98 000) – périmètre concerné par la réforme au 1er janvier 2018 – représentera 14 millions d’euros en 2017, comme l’a précisé l’adjoint lyonnais lors de la présentation des nouveaux tarifs horaires et de l’extension du stationnement payant (+6 800 places) à partir du 1er janvier 2017. Quant aux PV/amendes liés aux infractions et perçus par l’Etat, ils devraient représenter une source de revenus bien supérieure avec l’instauration du futur Forfait de post-stationnement (FPS), dont les recettes devraient être destinées à la mobilité durable dans la ville.

Un prochain conseil municipal d’ici octobre devrait arrêter les modalités de cette future décentralisation du stationnement payant sur voirie : barèmes de redevance horaire, montant du FPS (qui pourrait représenter huit à dix fois le montant horaire), gestion des contestations, information au public sur les objectifs et les changements induits par la réforme… Pour l’heure, en préparation à la bascule technologique du nouveau service de stationnement, assuré par une centaine d’agents municipaux, dont 89 agents de surveillance de la voie publique, Lyon a passé en mai dernier deux marchés pour l’adaptation logicielle de ses horodateurs et la gestion centralisée du stationnement (avec Parkeon), et pour le paiement dématérialisé (via PayByPhone). Ce dernier système permettra le paiement à la minute, et par mobile pour tous qui n’existe pour le moment que pour les grands comptes gérés par Lyon Parc Auto.

Claude Ferrero

Ewa

DB Cargo suspend son programme d’économie pour investir

Ellok der Baureihe 185 mit einem Kesselwagenzug bei der Einfahrt in  Naumburg an der Saale

La Deutsche Bahn (DB) n’a pas été insensible aux critiques du comité d’entreprise qui lui reprochait une « stratégie suicidaire ». Début juillet, les syndicats avaient en effet réagi vivement aux déclarations d’Alexander Dobrindt, le ministre allemand des Transports et des Travaux publics, qui annonçait une diminution de 50 % du péage marchandises (350 millions d’euros de moins à partir de 2018) pour permettre au secteur de reprendre des parts de marché à la route. « C’est l’aide la plus importante de ces dernières décennies pour le fret ferroviaire », s’était félicité le ministre.

Relancer l’activité marchandises par une baisse du péage alors que la Deutsche Bahn avait engagé un programme d’économie et de réduction des effectifs ? Pour le comité d’entreprise, cette annonce était ni plus ni moins une « déclaration de faillite » de la direction alors que la compagnie n’était même pas en mesure de répondre actuellement à la demande. « Les locomotives et le personnel manquent à l’appel. Les clients seront très déjà très déçus », avait constaté le comité d’entreprise. DB Cargo, plongé dans une grave crise, a réduit sa part de marché de 75 à moins de 60 % en cinq ans.

Le conseil de surveillance de la DB a donc fait savoir jeudi 13 juillet que la DB choisissait l’investissement plutôt que la banqueroute. Les effectifs seront augmentés de 700 personnes et la compagnie achètera 4 000 wagons marchandises et 60 locomotives. Ce revirement surprise n’a pas été démenti par la direction de la DB. « Nous donnerons des détails très rapidement », assure un porte-parole de DB Cargo

La compagnie avait pourtant arrêté un plan de licenciements et des mesures d’économies dans le secteur des marchandises. En février dernier, le management et le comité d’entreprise s’étaient même mis d’accord sur une réduction de 2 000 postes sur les 18 000 existants.

« Il n’était pas imaginable de voir des trains rester à quai à cause du manque de personnels et de matériels roulants et de refuser, pour cette raison, les commandes des clients », a déclaré Alexander Kirchner, le patron de la grande organisation syndicale des cheminots EVG (Eisenbahn & Verkehrsgewerkschaft) à la sortie de cette réunion du conseil de surveillance. Cette rencontre improvisée avait d’ailleurs été organisée à la suite d’une plainte de la clientèle, notamment des milieux de l’industrie sidérurgique qui dénonçaient une baisse de la qualité des services.

Pour autant, la DB n’abandonne pas son plan de réduction du personnel. Mais les coupes se feront uniquement dans l’administration et non plus dans les services opérationnels où DB Cargo prévoit désormais d’embaucher des conducteurs de locomotives et des agents de manœuvre.

 

Christophe Bourdoiseau

Ewa

La SNCF à la recherche de sa technicité perdue

Gare Saint-Charles. Crédit : RFF / GIRAUD Philippe

C’est un rapport sévère qui a été remis le 7 juillet à Guillaume Pepy et à Patrick Jeantet, les PDG de SNCF Mobilités et de SNCF Réseau, qu’ils avaient eux-mêmes commandé en février à un panel d’experts animés par Yves Ramette, ancien directeur général de SNCF Réseau Ile-de-France et ancien de la RATP, et par Alain Thauvette, ex-directeur de la région Ouest de DB Cargo et fondateur en France d’ECR.

Ce rapport sur la « robustesse » des services ferroviaires (que l’on pourrait définir comme une organisation permettant de résister aux aléas d’exploitation afin d’assurer un meilleur service) montre que cette capacité s’est considérablement dégradée au fil du temps à la SNCF. Même si, reconnaissent ces experts, la pression s’est fortement accentuée avec la croissance du trafic et que faire circuler 15 000 trains par jour représente « un exploit quotidien ».

« Nous nous sommes vite rendu compte que la notion de robustesse ne fait pas partie du langage courant de cette maison. Elle est reconnue mais elle ne fait pas partie du travail au quotidien. Chacun agit dans sa sphère sans échanger avec les autres, et on a plutôt tendance à parler de régularité. Or, la régularité n’est qu’un des éléments de la robustesse », explique Yves Ramette.

Un exemple de la dégradation du système : les autorités organisatrices des transports demandent la circulation de trains à des horaires que le réseau ne peut pas forcément assurer. Notamment en raison des travaux très lourds actuellement réalisés sur le réseau, qui obligent à limiter les vitesses de circulation.

Franck Lacroix, le patron des TER, racontait d’ailleurs il y a quelques semaines, en dressant un premier bilan de son action, que la SNCF accepte de faire circuler certains trains dont elle sait à l’avance qu’ils ne pourront pas tenir l’horaire annoncé. D’où la recommandation – presque étonnante tant elle semble évidente – des auteurs du rapport de donner à SNCF Réseau un rôle de prescripteur, en lui laissant la responsabilité de la conception de l’offre. « Il faut arrêter de faire des promesses non réalisables aux AOT. Et il faut que Réseau soit l’autorité de décision et d’arbitrage », souligne Yves Ramette.

Dans ce but, explique Isabelle Delobel, la rapporteure générale de cette mission et directrice de lignes Transilien E, P et T4, il va falloir faire le tour des régions et faire preuve de pédagogie pour discuter avec les élus de la mise en place d’horaires réalisables. Avec peut-être parfois le risque de faire circuler moins de trains. Les effets de cette recommandation ne sont pas attendus avant 2022, puisqu’elle implique de longues négociations et une remise à plat des sillons, région par région.

Autre constat, souvent pointé du doigt par les organisations syndicales : les métiers et les activités ont été « découpés », ce qui fait perdre la vision d’ensemble du système. De plus, et cette observation a déjà été formulée par de précédents rapports, notamment après plusieurs accidents ferroviaires, il y a une perte de savoir-faire industriel et la transmission est mal assurée. « Le système ferroviaire a perdu deux générations d’ingénieurs », estime Yves Ramette.

La primauté aux ingénieurs a été peu à peu délaissée dans les années 80, quand la SNCF a voulu devenir une entreprise avant tout commerciale. Une tendance qui s’est poursuivie dans les années 90 quand elle a développé une vision très financière de ses métiers, raconte un fin connaisseur du ferroviaire. « On a perdu le sens de la technicité et de la rigueur », estime-t-il.

Ces dernières années, des initiatives ont déjà été prises ci ou là pour y remédier. En Ile-de-France par exemple, Transilien a lancé la « Mass Transit Académie », qui a à son actif deux promotions. « Mais le processus industriel n’est pas assez formalisé et partagé », juge Alain Thauvette. « Il faut travailler tout le processus industriel et remettre de la rigueur dans les fondamentaux », renchérit Yves Ramette, tout en indiquant que ces constats ne sont pas nouveaux. « Nous avons lu un rapport de 1995 qui disait exactement la même chose que ce que nous avons constaté ».

Mais aujourd’hui, selon lui, « il y a des marges de manœuvre ». Guillaume Pepy et Patrick Jeantet ont adopté l’intégralité des recommandations et demandé, comme le suggère le rapport, de mettre en place une « task force » pour suivre la mise en œuvre de ces recommandations avant l’été 2018, en déployant un faisceau d’indicateurs. La SNCF y a tout intérêt car la non-robustesse a un coût, certainement important même s’il n’est pas chiffré pour le moment. Et en annonçant qu’elle va s’y attaquer, la SNCF donne des gages à sa ministre de tutelle qui a déjà fait connaître ses orientations : faire mieux pour moins cher, en ciblant prioritairement la mobilité du quotidien. M.-H. P

Ewa

La ligne Atlantique – Pacifique refait surface

Evo Morales

Le président bolivien, Evo Morales, a émis le souhait de réaliser rapidement son projet de ligne ferroviaire reliant la côte atlantique et pacifique de l’Amérique latine. « Mon rêve serait de l’achever en 2025 à l’occasion des 200 ans de l’indépendance de la Bolivie. Ce serait le canal de panama du XXIe siècle », a-t-il déclaré dans une interview accordée à l’agence de presse allemande « Deutsche Presse-Agentur ». Cette ligne de chemin de fer, construite sur une distance de 3 750 kilomètres (dont une partie sur un réseau déjà existant), sera accessible au transport de personnes et de marchandises. Elle partira du port maritime brésilien de Santos pour rejoindre la ville portuaire d’Ilo au Pérou en passant par la ville bolivienne de Santa Cruz. Evo Morales a assuré que son pays supportera la majeure partie de cet investissement évalué à 13 milliards d’euros. La Bolivie est porteuse du projet car elle ne possède pas d’accès à la mer et qu’elle a besoin d’infrastructures ferroviaires et portuaires pour exporter son gaz naturel vers d’autres continents. Par ailleurs, les pays d’Amérique du Sud souhaitent avoir un accès plus rapide au marché chinois sans avoir à passer par le canal du Panama. Evo Morales assure que le Paraguay et l’Uruguay ont rejoint le Brésil, le Pérou et la Bolivie dans ce projet. Plusieurs entreprises allemandes et suisses ont déjà manifesté leur intérêt pour la construction de cette ligne qui implique notamment le percement de tunnels dans la Cordillère des Andes.

Christophe Bourdoiseau

Ewa

Creil – Beauvais. Fermeture pour accessibilité 

Gare de Montataire Oise (60)

Jusqu’au 1er septembre, Creil – Beauvais est fermée. Le temps de mettre trois gares en accessibilité : Mouy-Bury, Hermes-Berthecourt et Montataire. Les quais seront allongés et rehaussés, des rampes aménagées pour les personnes à mobilité réduite.
Un budget travaux de 4,7 millions assumé par les Hauts-de-France, SNCF Réseau, l’Etat et Gares & Connexions.

Ewa

Grande vitesse ferroviaire à l’italienne en Iran

Iran gare Arak

La signature devrait avoir lieu à Téhéran le 11  juillet. FS, le groupe ferroviaire historique italien devrait conclure un protocole d’accord (MOU) avec les Chemins de fer de la République islamique d’Iran (Irir) pour construire une ligne à grande vitesse entre Qom et Arak. Soit un tronçon de 135 km chiffré à 1,36  milliard de dollars.

Cette ligne, si ce protocole d’accord débouche sur un contrat, s’inscrirait dans le cadre d’un accord commercial plus large entre l’Italie et l’Iran, la première ouvrant au second 5,6 milliards de dollars de crédits à l’exportation en échange de la construction de deux lignes nouvelles, Qom – Arak et Téhéran – Hamedan (320 km). L’Italie fournirait également du matériel roulant classique et à grande vitesse, la formation des cadres des Chemins de fer iraniens et un centre de recherche ferroviaire. Les chemins de fer iraniens sont en effet en pleine phase d’expansion : au réseau actuel de 15 000 km de lignes doivent s’ajouter quelque 25 000 km d’ici 2025, dont 7 500 km sont déjà en construction.

Ewa

Le projet de train Hyperloop fait escale à Saint-Etienne

Hyperloop One

Des dirigeants de l’entreprise canadienne Transpod ont rencontré leurs homologues de la Loire au siège stéphanois de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne pour faire la promotion du projet de navette supersonique Hyperloop. Un choix qui ne doit rien au hasard : l’intérêt de Transpod pour la liaison Saint-Etienne – Lyon, « propice au système Hyperloop », s’explique par la fréquentation élevée de la première ligne de France (hors IDF), la volonté de renforcer le pôle économique entre les deux villes et les études avancées sur l’Hyperloop menées depuis 2013 par l’Ecole des Mines de Saint-Etienne. Pour les dirigeants de Transpod, les compétences peuvent être réunies dans plusieurs pays et intégrer notamment les fournisseurs de la région de Lyon et Saint-Etienne. Il restera à convaincre les Canadiens d’implanter en Rhône et Loire l’éventuelle ligne d’essai française qu’ils annoncent pour 2018-2020…

Une chose est sûre, le projet futuriste rencontre de plus en plus l’intérêt des collectivités. Au conseil général du Rhône, le premier vice-président Renaud Pfeffer est un inconditionnel du projet, et la région Auvergne-Rhône-Alpes vient de décider la création d’un groupe de travail sur l’Hyperloop. Saint-Etienne dispose aussi d’un fervent spécialiste avec Christian Brodhag, vice-président du Conseil de développement de Saint Etienne-Métropole et responsable des études sur l’Hyperloop à l’Ecole des mines. Selon lui, la liaison supersonique Lyon – Saint-Etienne en huit minutes à 450 km/h coûterait, en se référant au projet californien, environ 700 millions d’euros. Pour beaucoup, l’Hyperloop apparaît aussi comme une alternative d’avenir au projet d’autoroute A45 Lyon – Saint-Etienne qui rencontre une opposition croissante.

Claude Ferrero

Ewa

Auvergne Rhône-Alpes. 33  millions d’euros de pénalités pour la SNCF en 2016

TER Auvergne-Rhône-Alpes Viaduc de Cize-Bollozon

Du jamais vu : la région Auvergne-Rhône-Alpes a infligé 33 millions d’euros de pénalités à la SNCF pour cause de services défaillants. En marge de la séance plénière soldant les comptes régionaux et le plan d’économie pour 2016, Laurent Wauquiez, président de région, n’a pas manqué d’étriller une fois de plus la SNCF : « Elle nous explique qu’elle est la seule organisation en France incapable de faire des économies, je n’accepte pas que la région finance les frais de fonctionnement administratif de la SNCF à Paris. » Sur la convention TER, il affirme qu’il ira « jusqu’au bout du rapport de force » et condamne la SNCF « qui méprise les régions ».

L’opposition, elle, a dénoncé un « petit coup d’enfumage » sur le timing : « Vous avez comptabilisé à la fois les pénalités 2015 et 2016, c’est un one shot et non une économie », s’insurge Jean-François Debat, pour la gauche. Il dénonce aussi « le coup de bluff massif » sur un décalage de paiement des rames TER : « Vous faites passer des dépenses prévues pour une hausse de l’investissement, c’est de l’embrouille. » La bataille autour du rail est inépuisable entre région et SNCF…

Claude Ferrero