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Ewa

Navya propose la navette autonome « clés en main »

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Navya qui conçoit et fabrique des véhicules autonomes et en fait rouler en France mais aussi sur tous les continents (35 navettes à travers le monde), vient d’ajouter une pièce au puzzle : la société française vient de signer un partenariat avec la société d’investissement NEoT Capital pour

proposer à partir de ce trimestre un service « clés en main » de location de sa navette Navya Arma.

Au prix de départ de 9 500 euros HT par mois (comprenant la maintenance et la supervision), et pour un engagement de 48 ou 60 mois, une navette autonome Arma peut être mise à disposition d’une collectivité ou d’une entreprise.

« L’offre de service de mobilité autonome que nous lançons aujourd’hui est une alternative à l’achat très intéressante pour l’exploitant. Elle vient répondre à un besoin croissant d’accéder à des solutions de mobilité plus propres et plus flexibles tout en minimisant l’investissement pour lui substituer un budget de fonctionnement clair et forfaitaire », explique Christophe Sapet, le président de Navya. « Le mode de financement actuel, qui repose sur l’acquisition de véhicules, ne correspondait pas à l’attente de nombreux clients potentiels. Nous sommes donc entrés en contact avec NEoT Capital qui peut proposer un nouveau type de financement qui est lié au coût d’exploitation du véhicule et non pas à son coût d’immobilisation », ajoute Nicolas de Cremiers, le directeur Marketing de Navya.

C’est donc NEoT Capital qui achètera le véhicule puis le louera à des entreprises ou des collectivités intéressées. Dans le viseur : des sociétés qui exploitent des aéroports, des sites industriels ou de congrès, des hôpitaux, des campus universitaires ou encore des sites d’attraction, qui pourraient être intéressés par ces navettes silencieuses et non polluantes permettant de transporter quinze passagers sur de courtes distances.

Navya, qui a enregistré en 2016 un chiffre d’affaires de quatre millions d’euros et table sur 20 millions cette année, complète ainsi sa gamme de services. « Nous avons passé le statut de la start-up mais nous devons encore croître », commente Nicolas De Cremiers.

Les objectifs sont ambitieux : la société française, qui a procédé en septembre dernier à une levée de fonds de 30 millions auprès de Valeo, Keolis et Group8, veut poursuivre son industrialisation et son internationalisation. Elle va déménager à Vénissieux pour agrandir son site d’assemblage qui passera de 1 000 m2 à 4 000 m2, ce qui permettra de mieux pouvoir répondre au carnet de commandes. Aux Etats-Unis, après avoir ouvert des bureaux à Chicago, elle s’apprête aussi à lancer un nouveau site de production près de Détroit. L’Asie devrait suivre, où elle espère reproduire le schéma américain.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Les adeptes de l’autopartage se ressemblent

Quatre ans après sa première enquête nationale sur l’autopartage, l’Ademe a de nouveau interrogé plus de 2 000 personnes et suivi 276 usagers qui avaient répondu en 2012, pour comprendre comment ont évolué les pratiques. Elle a aussi, entre autres, interrogé 158 gestionnaires de flottes.
Selon cette dernière enquête, les changements de pratique de mobilité « sont plutôt le fait d’une minorité d’usagers dont les comportements évoluent fortement ». Leurs motivations sont diverses mais leur profil socio-économique reste encore très homogène. Ainsi, 73 % sont titulaires d'un bac +3, voire plus, et 57 % sont des cadres ou issus de professions intellectuelles supérieures.

En moyenne, chaque utilisateur recourt à l'autopartage 2,2 fois par mois pour un coût moyen de 56 euros la location. Le parcours moyen d'une location atteint 78 km.
Plusieurs conditions sont susceptibles d'encourager l’autopartage, comme  la mise en place d'un réseau de stations denses, une implantation là où les alternatives à la voiture sont nombreuses ou encore la mise à disposition de modèles de véhicules diversifiés. Le jeu en vaut la chandelle car selon l'Ademe, 

 

« l’effet démotorisation lié à l’autopartage reste important. En effet, l’autopartage engendre en 2016 la même diminution de l’équipement automobile qu’en 2012 ». Un véhicule partagé permettrait ainsi à lui seul de remplacer dix voitures particulières. 

Pour en savoir plus : www.ademe.fr/Enquete-nationale-lautopartage-edition-2016

Ewa

La RATP investit dans Swiftly

Afin d’accélérer son expansion en Europe, la start-up californienne Swiftly, spécialiste de l’optimisation des transports urbains par la data, vient de lever 2,5 millions de dollars auprès de Via ID, de RATP Dev, du fonds Wind Capital et des géants Ford Smart Mobility et Samsung Next. Après avoir ouvert un bureau à San Francisco en 2016, l’accélérateur de start-up dans les nouvelles mobilités, Via ID, annonce sa première prise de participation aux Etats-Unis et son dixième investissement en un an.

Créée en 2014 par Jonathan Simkin, un serial entrepreneur, la start-up a développé une technologie pointue collectant, analysant, et traduisant simplement des données de trafic en temps réel pour améliorer l’efficacité opérationnelle des transports en commun, aider les villes à faire des investissements d’infrastructure plus intelligents, simplifier les déplacements des voyageurs. Déjà éprouvée dans 25 villes dont Chicago, Boston et Miami, la solution compte conquérir les métropoles européennes, confrontées aux mêmes problématiques d’urbanisation et ambitionne de devenir le Waze des transports publics.

« Avec 6 milliards d’urbains en 2050, il est crucial de penser dès aujourd’hui à l’avenir des transports. Via ID et RATP Dev, deux acteurs complémentaires et de référence dans la mobilité, vont nous permettre de mieux comprendre le marché européen et de développer des synergies », a déclaré Jonathan Simkin, CEO de Swiftly. De son côté, Laurence Batlle, présidente de RATP Dev, qui a déjà annoncé son souhait de collaborer avec des start-up, estime partager avec Swiftly « la même vision d’un transport innovant et durable, au service des villes et des voyageurs ».

Ewa

Marché des Vélib, JCDecaux débouté

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Le juge des référés a confirmé la légalité de la procédure d’appel d’offres du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole pour l’attribution du prochain contrat de gestion des VLS franciliens. La société JCDecaux, mandataire du groupement évincé dans la procédure de mise en concurrence avait engagé un référé précontractuel sur la régularité de la procédure. Dans une ordonnance datée du 4 mai, le juges des référés a rejeté sa requête. La décision va permettre à la présidente du syndicat, Marie-Pierre de la Gontrie, et au groupement Smoovengo de signer le contrat conformément au vote des élus métropolitains le 12 avril. Le groupement retenu pourra ainsi débuter la mise en place du service Vélib’ métropolitain, qui sera effectif à partir du 1er janvier 2018. Le syndicat précise dans un communiqué que « c’est également une nouvelle positive pour les salariés de l’actuel exploitant, qui étaient pour certains inquiets de leur devenir, puisque la signature du contrat va marquer le début du processus de recrutement par Smoovengo de ses futures équipes. »

Ewa

BlaBlaCar se lance sur le marché du court-voiturage

La société de covoiturage longue distance Blablacar élargit ses frontières : elle veut désormais aussi se développer sur le créneau de la courte distance en mettant en relation des automobilistes avec des passagers pour leurs trajets domicile-travail…

via une nouvelle application baptisée BlablaLines et lancée le 2 mai.

C’est un algorythme qui calcule le point d’arrêt le plus proche du passager et doit permettre à l’automobiliste d’éviter un détour. De plus, les trajets aller et retour indépendants l’un de l’autre pour « n’avoir pas besoin de calquer son agenda sur celui de quelqu’un d’autre », détaille Frédéric Mazzella, le président-fondateur de Blablacar. Le prix est de 5 euros, à remettre directement et en cash par le passager à l’automobiliste. Dans un premier temps, l’application va être proposée sur deux relations, Toulouse-Montauban et Reims-Châlons-en-Champagne et Blablacar ne prendra pas de commission.

Le temps de tester le projet avant de voir s’il peut être déployé. Car ce marché est difficile. On y trouve d’autres sociétés, telles Karos et IDVroom, la filiale de la SNCF, qui cherchent à résoudre une même équation économique : mettre sur pied un réseau suffisamment dense de conducteurs pour générer un trafic important, permettant d’assurer la rentabilité du système.

Ewa

RATP Dev veut renforcer son activité dans le rail urbain

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« Nous sommes en train de finaliser notre stratégie qui sera présentée en comité stratégique les 7 et 8 juin », a indiqué Laurence Batlle, présidente du directoire RATP Dev, lors d’une rencontre

organisée le 28 avril par l’association Femmes en mouvement. Pour atteindre comme le souhaite son actionnaire les deux milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, contre 1,1 milliard aujourd’hui, RATP Dev souhaite donner plus d’importance à son activité sur rail urbain. « Plus de 70 % de notre activité est réalisée sur du bus. Or, notre maison mère, la RATP, a une expertise exceptionnelle sur tout ce qui touche aux métros, aux trams… », a expliqué Laurence Batlle. Si le ticket d’entrée est plus élevé sur les marchés du rail urbain, les marges sont aussi plus fortes, a-t-elle ajouté.

Si elle vise un élargissement du domaine d’activité, Laurence Batlle ne souhaite pas en revanche d’expansion géographique. « Nous sommes déjà présents dans 15 marchés, ce qui est énorme compte tenu de notre taille, souligne-t-elle. Il faut désormais se renforcer dans les pays dans lesquels nous sommes déjà et ne s’ouvrir à de nouveaux pays que si on peut y réaliser assez vite 300 à 400 millions d’euros de chiffre d’affaires avec plusieurs contrats. »

Autre objectif de la nouvelle présidente du directoire, arrivée en janvier aux commandes : favoriser la mobilité au sein du groupe. Ce qui implique « un changement culturel ». Elle veut transformer « une entreprise française qui va à l’étranger en un groupe international basé en France ». Elle rêve, dit-elle, d’un groupe dans lequel tous les pays sont « exportateurs de talents » et où travailleraient à Paris « des Coréens, des Américains… », bref des collaborateurs de toutes nationalités. Et où bien sûr il y aurait plus de femmes. Aujourd’hui, RATP Dev compte 20 % de femmes dans ses effectifs (25 % chez les managers). « Il faut accroître la diversité et la féminisation, c’est un enjeu et il est juste », conclut-elle devant un auditoire tout acquis à la cause.

M.-H. P

Ewa

SNCF. Henriette Chaubon devient la médiatrice

Diplômée de l’Ecole nationale de la magistrature, Henriette Chaubon a été désignée le 28 avril médiatrice de la SNCF en remplacement de Bernard Cieutat, qui part à la retraite.

Elle a débuté sa carrière en 1980 comme juge au Tribunal de grande instance de Chartres, où elle est restée jusqu’en 1982. Conseillère à la Cour de cassation où elle siège à la Chambre criminelle depuis 2013, elle aussi membre du Comité de règlement des différends et des sanctions de la Commission de régulation de l’énergie, et présidente de l’Observatoire de la récidive et de la désistance. Elle a également occupé plusieurs postes à responsabilité au ministère de la Justice entre 1982 et 1999. Et elle connaît bien la SNCF pour en avoir été la directrice juridique de 2003 à 2013.

Ewa

Alstom met le cap sur la mobilité urbaine

Le 27 avril, Henri Poupart-Lafarge a dévoilé, en avant-première, à la Cité du Cinéma, à Saint-Denis, l’ensemble des innovations qui seront présentées à la mi-mai à Montréal, lors… style= »margin-bottom: 0px; text-align: justify; font-size: 14px; line-height: normal; font-family: ‘Times New Roman’; color: rgb(50, 51, 51); -webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; »>
du Salon de l’Union internationale des transports publics. C’est une seconde grande étape dans la stratégie d’Alstom arrêtée par son PDG. La première étape, ce fut Alstom 2020, destinée, rappelle-t-il, « à accompagner la globalisation de nos marchés ». Avec un « grand succès » : Alstom a enregistré 50 % de croissance du chiffre d’affaires au cours des cinq dernières années. Et 100 % de hausse de la profitabilité. Il s’agissait aussi de passer d’une offre de train à une offre ferroviaire plus complète (infrastructures, systèmes, signalisation, maintenance et opération de ces systèmes), afin de conquérir de nouveaux clients intéressés par du clé en main.

 

La nouvelle étape consiste à passer du ferroviaire à une offre beaucoup plus vaste. C’est la réponse, dit Henri Poupart-Lafarge, à la demande des villes ou des autorités, qui considèrent que « le ferroviaire a vécu isolé ». Le ferroviaire est conduit à dialoguer, alors même que se produit une évolution très forte, et convergente, des autres systèmes urbains de mobilité sous un double signe : le digital, présent désormais partout, et l’électromobilité, en plein développement.

 

Alstom se lance donc à son tour dans le voyage sans couture voulant offrir à chacun la possibilité de choisir entre ses solutions de transport.

 

Témoignage de ce nouveau cap, les innovations présentées le 27 avril. A commencer par l’alliance avec Easymile, start-up bien connue pour ses véhicules autonomes. Alstom a pris une participation dans la start-up (Henri Poupart-Lafarge n’en donne pas la hauteur, mais on parle d’une quinzaine de millions d’euros). La présence dans les véhicules autonomes se traduit aussi par l’utilisation du logiciel d’Easymile et son adaptation à d’autres véhicules. Première démonstration, avec la RATP, pour automatiser l’accès au dépôt des trams. (voir dans cette même Lettre).

 

D’autres véhicules pourraient en être dotés. Comme Aptis, le véhicule électrique d’Alstom et NTL déjà présenté à l’usine alsacienne de Duppigheim et présent, lui aussi, le 27 avril à la Cité du cinéma (voir dans cette même Lettre, voir aussi le numéro d’avril de VR&T). Le véhicule, qui se veut entièrement designé pour la mobilité électrique, a pris le meilleur du tram (plancher bas intégral, grandes baies vitrées) pour l’adapter à un véhicule de 12 mètres. Des expérimentations commencent, en Ile-de-France, avec la RATP puis avec Keolis.

 

Alstom a d’autre part signé un accord de coopération stratégique dans le domaine de la sécurité avec Airbus, pour « le codéveloppement de services d’analyse de vulnérabilité des systèmes de transport, de nouvelles briques technologiques, ainsi que sur la définition d’une nouvelle génération de centres de sécurité opérationnelle adaptée au secteur industriel ».

 

De plus part, alors que Metrolab, l’entreprise commune Alstom RATP créée lors du Congrès de l’UITP Dubai, en 2011, semblait en sommeil, deux produits sont enfin présentés. Optimet OrbanMap, système d’information dynamique en temps réel proposé dans les stations de métro, Optimet real-time train occupancy, indiquant par une bande de couleur LED, placée au dessus des portes palières des métros, le taux d’occupation de chaque voiture. Type même de l’innovation recherchée par Alstom, utile aussi bien aux passagers qu’aux opérateurs.

 

Couronnement du système, Mastria, solution de supervision multimodale, reliant tous les acteurs de la mobilité d’une ville, du vélo au métro en passant par les taxis et les voitures partagées. Une solution qui ne peut se déployer vraiment que dans des agglomérations, du type de Singapour ou Dubai, où l’autorité organisatrice a la main sur la totalité des systèmes. Ces agglomérations, aujourd’hui rares, pourraient bien préfigurer l’organisation de la mobilité de demain. Et Alstom serait alors en mesure de doter les AO ou les opérateurs d’outils faisant d’eux les chefs d’orchestre de la mobilité intelligente.

 

Une semaine avant la présentation des résultats d’Alstom (ce jeudi 5 mai), Henri Poupart-Lafarge n’a donné aucune indication sur les chiffres. Ni sur le sujet classique de la « consolidation » dans le ferroviaire, sujet ravivé par les rumeurs d’une fusion Siemens-Bombardier. Mais on voit bien comment se place Alstom. Un, une stratégie de l’innovation fondée sur des partenariats avec des sociétés allant d’Easymile à Airbus, lui évitant de développer en propre des technologies sur lesquelles les partenaires sont plus avancés. Deux, une position, confortée par son désendettement et de bons résultats, consistant à ne pas se précipiter… tout en se tenant prêt à saisir le moment opportun…

F. D.

Ewa

Aptis, bus électrique ou segment de tram ?

Le 27 avril,  les invités d’Alstom ont pu se faire une première impression du confort et du silence d’Aptis lors d’un court parcours dans l’enceinte de La Cité du Cinéma, qui a permis de constater à quel point ce véhicule est différent des autres. Toutefois, Aptis reste dans les normes dimensionnelles imparties aux bus de 12 m, avec la bonne largeur et une hauteur qui est même un peu inférieure à l’enveloppe demandée. Alors que le rayon de braquage permis par ses deux essieux indépendants implantés le plus extérieurement possible, sans porte-à-faux, est inférieur à ses concurrents.

Pour Alstom et sa filiale NTL, qui l’ont lancé en mars dernier, Aptis est un « bus aux allures de tramway ». Comme si l’on avait pris un segment modulaire de Translohr, légèrement élargi pour être placé entre un poste de conduite et une plateforme arrière surélevée, sous laquelle se trouve un moteur électrique de tram Citadis. Du tram, on retrouve l’accès et le plancher bas, ainsi que la traction électrique. Mais ici avec des batteries, placées sur le toit comme dans un tram, d’où une meilleure répartition des masses, presque équilibrée entre les deux essieux, ce qui est loin d’être le cas sur les bus « classiques » de la concurrence. Différent profondément « des bus diesels dans lesquels on a remplacé le diesel par un moteur électrique », Aptis est « un véhicule repensé pour l’électromobilité », selon Henri Poupart-Lafarge. Et qui a bien l’intention de se placer comme ses concurrents sur le marché – considérable – des bus électriques que les villes européennes doivent commander par milliers d’ici moins de dix ans. Sur ce créneau, Alstom est convaincu que son bus électrique pour un maximum de 95 personnes « qui ont l’impression d’être dans un tramway », est un avantage concurrentiel. Surtout si l’objectif « qu’Aptis ne soit pas plus cher qu’un bus diesel sur sa durée de vie », évoqué par Henri Poupart-Lafarge est respecté, en se basant sur le fait qu’un tram a une durée de vie plus longue qu’un bus. Enfin, comme le rappelle le PDG d’Alstom, « nous ne souhaitons pas développer de batteries stricto sensu », ce qui permet à Aptis d’être « neutre par rapport aux différentes technologies de batterie ». De toute façon, comme ce véhicule doit durer vingt ans, il devra incorporer les technologies les plus efficaces à l’avenir, qui ne seront certainement pas celles d’aujourd’hui. Voire la pile à hydrogène, qui équipe le Coradia Lint présenté en Allemagne en mars dernier.

Patrick Laval

Ewa

Un tramway qui se gare tout seul

Avec le développement récent des véhicules autonomes et alors que le métro automatique se généralise, comme on le verra sur le stand Alstom à Montréal, quid des trams autonomes ? Depuis… style= »margin-bottom: 0px; font-size: 14px; line-height: normal; font-family: ‘Times New Roman’; color: rgb(50, 51, 51); -webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; »>
le 27 avril, nous savons que c’est chose faite, mais en dépôt. Avec la RATP, Alstom a réalisé une première expérimentation de garage autonome d’un tramway, sur le site de Vitry-sur-Seine dédié à la ligne T7. Un projet de six mois au total, dont trois au dépôt, qui devrait être suivi d’une phase d’études et de tests complémentaires à partir du deuxième semestre de cette année.

A la manière d’une navette autonome d’Easymile, mais sur ses rails cette fois, le Citadis expérimental de la ligne T7 se déplace de manière autonome et roule à la vitesse requise en ligne droite ou en courbe et s'arrête à une position de garage pré-commandée. Et grâce à des capteurs (lidars), détecte les obstacles et réagit en conséquence : ralentissement, freinage maximum de service ou freinage d’urgence… Utilisant en partie les technologies développées par EasyMile, le tram « sait » également se localiser sur le site et reconnaître sa position de garage. Selon Alstom, les résultats obtenus confirment la faisabilité de l’utilisation de ces nouvelles technologies dans le contexte d’un dépôt.

P. L.