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 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

SNCF, Virgin et Stagecoach s’unissent pour HS2

Outre-Manche, les rumeurs évoquaient un rapprochement avec la Renfe, mais c’est avec la SNCF que Virgin et Stagecoach ont présenté une réponse commune à « l’expression d’intérêt »

pour la future franchise West Coast Partnership (WCP). L’appel d’offres devrait être publié d’ici la fin de l’année.

Au sein du consortium, la SNCF pèse 30 %, contre 20 % et 50 % respectivement pour Virgin et Stagecoach, les exploitants actuels de la West Coast Main Line (WCML) sous la marque Virgin Trains. Le nouveau consortium se portera ainsi candidat à l’exploitation de la WCML entre Londres, Birmingham, le nord-ouest de l’Angleterre et l’Ecosse à partir de 2019, puis à la mise en service et à l’exploitation de la première phase de la ligne à grande vitesse High Speed 2 (HS2), qui reliera Londres à Birmingham à partir de 2026.

Le consortium allie l’expérience sur la WCML (vingt ans de présence pour Virgin Trains) à celle sur la grande vitesse ferroviaire (bientôt quarante ans pour la SNCF). « Notre implication confère au consortium une véritable crédibilité », indique Mathias Emmerich, directeur délégué Sécurité et Performance de SNCF Mobilités : « Notre expertise et notre savoir-faire en la matière nous permettront, si nous sommes retenus, de réussir une mise en œuvre complexe avec notamment l’acceptation des nouvelles rames, l’organisation du plan de transport, la préparation de la transition en s’assurant de la mise en conformité de la ligne, l’articulation des horaires avec les dessertes locales, etc. » De quoi élargir les perspectives de la SNCF à l’international, alors qu’en France « nous n’avons pas pour le moment en perspective de nouveaux lancements », de l’aveu de Mathias Emmerich. Mais si l’on s’en tient aux chiffres donnés par ce dernier, le défi est de taille : « On peut estimer le potentiel à près de 50 millions de voyages par an, soit l’équivalent de la moitié de ce que représente le TGV en France. » A condition de prendre encore des parts à l’aérien ou de créer de nouveaux besoins de déplacements.

patrick.laval@laviedurail.com

Ewa

SNCF Transilien à Saint-Denis l’an prochain

SNCF Transilien va quitter à l’été 2018, la rue du Commandant-Mouchotte (XIVe arrondissement) pour aller à Saint-Denis, dans l’actuel campus SFR. Un millier de personnes sont concernées par ce déménagement. Le quartier de la Plaine, à Saint-Denis, où s’installera Transilien, est déjà largement occupé par le groupe SNCF (siège de l’Epic de tête, de SNCF Réseau, Ingénierie, etc.)

Pour autant, la rue du commandant-Mouchotte, siège de la SNCF du temps de Louis Gallois et d’Anne-Marie Idrac, ne va pas être abandonnée. Les équipes opérationnelles et établissements traction de Paris Rive gauche (ligne C, N, et U) s’y regrouperont, à deux pas de la gare Montparnasse. De plus, les équipes de l’Axe Atlantique de SNCF Voyages s’y implanteront aussi.

Pour Transilien, le déménagement permet un rapprochement physique avec l’ensemble de SNCF Réseau Ile-de-France, notamment les directions des Travaux et de l’Ingénierie. Et, selon Alain Krakovitch, DG de Transilien, l’opération devrait se traduire « par un gain en loyer de deux millions d’euros par an ».

F. D.

Ewa

Keolis fait le tour du monde de l’innovation digitale

A l’occasion du forum Netexplo, événement annuel sur l’innovation digitale, Keolis a rendu publics les premiers constats de son Observatoire international des mobilités digitales. L’Observatoire a scruté les pratiques numériques de 13 smart cities des cinq continents. « Tout l’écosystème de la mobilité individuelle et partagée est fortement impacté par le numérique », a rappelé Jean-Pierre Farandou, président de Keolis, qui souhaite partager avec les autorités organisatrices « une compréhension fine des attentes des voyageurs en la matière ».

Cette démarche d’exploration internationale – passant par Hongkong, Dubaï, Hyderabad, Tokyo, Sao Paulo ou Lyon, notamment – a permis d’analyser 400 innovations. Elles témoignent de l’existence de trois attentes universelles, partout sur la planète. « L’impératif du temps réel, l’hyperpersonnalisation et le coaching pas à pas d’un bout à l’autre de son déplacement », énumère Bernard Tabary, directeur International de Keolis.

L’information en temps réel « est devenue un basique, estime Kara Livingstone, directrice marketing groupe. Elle se doit d’être sur des supports diversifiés, contextualisée – indiquant par exemple “tournez devant le Mac Do“ plutôt que “dirigez-vous vers le nord“ et collaborative grâce au crowdsourcing ». 67 applis, allant de l’indispensable au plus disruptif ont été identifiées. Exemple : « email my boss » au Cap en Afrique du Sud, qui permet d’envoyer automatiquement un message de retard à son patron ou sa nounou quand le moyen de transport habituel est en rade.

En matière de sécurité, les 32 solutions examinées ont permis de remarquer la montée en puissance des fonctionnalités anti-agression et particulièrement du bouton “Help !“ qui géolocalise le voyageur et lui permet de dialoguer en visioconférence (à Hyderabad notamment). A Singapour, le « shake my phone » permet d’appeler à l’aide en secouant le smartphone. « On a même vu à Netexplo, une application à Pékin qui utilise les poignées de bus comme détecteur de votre pouls, et de son évolution au fil des jours afin de faire de la prévention santé… », rapporte Bernard Tabary

Troisième domaine, la collaboration. Ou « comment garder une mobilité humanisée à l’ère de la digitalisation, de la robotisation et de la désintermédiation ? », interroge Kara Livingstone. Cette fois, 59 solutions ont été recensées, avec par exemple le bouchomètre à Abidjan, « un Waze local qui s’est créé sans aucune cartographie », relate le directeur international. Ou encore Kappo à Santiago du Chili qui utilise les cyclistes volontaires pour analyser la qualité de l’air et dresser la carte de la pollution atmosphérique.

Face à la digitalisation croissante, on observe diverses attitudes dans les territoires. Allant de ceux qui ont leur application institutionnelle et propriétaire et souhaitent qu’elle soit une référence absolue – à l’instar de Dubaï ou Hongkong qui ont des applis très riches – à ceux préférant déléguer aux pure players via une politique d’open data, comme Londres, Montréal ou Melbourne. « Plus de 500 applis utilisent les données de TfL, souligne Bernard Tabary. D’où une confusion sur leur pertinence pour les voyageurs… » Mais partout, un constat : « l’imagination est sans limite ».

C. N.

Ewa

Un tunnelier nommé Orbival

En novembre, Champigny fêtera l’arrivée du premier tunnelier de la ligne 15 Sud. Un tunnelier baptisé du nom d’Orbival, du nom du projet pionnier porté depuis plus de dix ans par les élus du Val-de-Marne, largement repris par la ligne 15 du Grand Paris Express. Le tunnelier doit descendre dans son théâtre d’opérations par le puits d’accès ménagé dans le parc du Plateau. Rappelons que Champigny-sur-Marne attend beaucoup du Grand Paris Express. La ville doit avoir deux gares, Champigny-Centre et Bry-Villiers-Champigny. De plus, le site de maintenance et de remisage de la ligne 15 va prendre place à Champigny, ainsi que le PCC de la ligne 15.

F. D.

Ewa

B Logistics renaît avec Lineas

L’opérateur de fret ferroviaire B Logistics, ancienne filiale à 100 % de la SNCB, devient Lineas. Fini le B, connoté Belgique. « On était une entreprise belge, on est en train de devenir une entreprise européenne », a expliqué son PDG Geert Pauwels le 27 avril.

Un changement de nom annoncé en même temps que de bons résultats opérationnels et financiers. Pratiquement en faillite il y a quelques années, la désormais ex-B Logistics, aujourd’hui détenue à 69 % par le groupe de capital investissement privé Argos Soditic (les 31 % restants sont la propriété de la SNCB), est passée d’un résultat opérationnel de -115 millions d’euros en 2009 à +27 millions en 2016, en positif pour la quatrième année d’affilée. Et pour la première fois, elle affiche un résultat net positif au premier semestre 2017. Selon son patron, l’entreprise pourrait terminer l’année en bénéfice, un objectif initialement programmé pour 2018.

Elle a aussi confirmé en 2016 la croissance enregistrée pour la première fois de son histoire en 2015, avec 31,5 millions de tonnes transportées (29,4 millions en 2015).

Pour Geert Pauwels, la consonance internationale du nouveau nom doit donner à l’entreprise « l’élan nécessaire pour continuer son développement européen ». Un développement qui, dit-il, passera par le renforcement « partout en Europe » du réseau « Green Xpress Network » (GXN), un réseau de routes directes, mêlant palettes et conteneurs, et à fréquence stable desservies à partir du port d’Anvers.

Si le réseau compte aujourd’hui dix destinations (dont Le Havre, mais aussi la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne, la Tchéquie…), l’ambition est d’en lancer « cinq à six » nouvelles tous les ans.

Les activités « GNX » – aujourd’hui 10 % du chiffre de l’entreprise – devraient représenter entre 40 et 50 % de ce chiffre en 2020, « et vraisemblablement plus », a indiqué Geert Pauwels.

La France « constitue un pôle de développement important » de ce réseau, a aussi souligné une chargée de communication.

Pour le patron de Lineas, le produit répond au besoin de « facilité d’utilisation et de fiabilité » manifesté par ses clients. « Toutes ces lignes sont rentables », assure-t-il. Elles compléteront l’offre de produits traditionnels – « trains-blocs, trafic diffus, transport intermodal » – que l’entreprise continuera à proposer.

La première locomotive frappée du nouveau nom quittera le port d’Anvers le 3 mai prochain.

Isabelle Smets

 

Ewa

L’Unsa demande une indemnité kilométrique vélo pour les salariés de la SNCF

« Comme la SNCF se veut championne de l’écomobilité vis-à-vis de ses clients, nous souhaiterions qu’elle adopte le même type de démarche

  à l’égard de ses salariés », explique Laurent Fauviau, le secrétaire fédéral au pôle communication de la fédération Unsa-Ferroviaire qui affirme avoir demandé dans ce but à la direction de la SNCF l’inscription à l’agenda social de deux mesures : la possibilité d’octroyer aux agents une indemnité kilométrique vélo (IKD) et la mise au point d’un plan de déplacements d’entreprise (PDE). Mais on nous a répondu « qu’en l’état, c’était trop compliqué à mettre en place », précise-t-il.

D’où la démarche initiée par le syndicat : s’associer avec le Club des villes et territoires cyclables ainsi qu’avec l’Ademe « pour présenter à la SNCF un dossier solide permettant de lancer une phase d’expérimentation d’ici la fin 2017 ou début 2018 ».

M.-H. P.

 

Ewa

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C’est, en pourcentage, la proportion de Français qui se disent satisfaits de leur réseau routier, ce qui les place après les Allemands mais au-dessus de la moyenne européenne (67 %), selon l’étude.. style= »margin-bottom: 0px; font-size: 14px; line-height: normal; font-family: ‘Times New Roman’; color: rgb(50, 51, 51); -webkit-text-stroke-color: rgb(50, 51, 51); -webkit-text-stroke-width: initial; »>
sur la perception des infrastructures de déplacement en Europe réalisée par Ipsos et le Boston Consulting Group, auprès de 10 000 personnes issues de dix pays européens, dont 1000 en France.

Chaque semaine, ils passent en moyenne 7 heures 12 dans les transports, tous modes confondus (contre 9 heures 35 pour l’ensemble des Européens). La voiture reste de loin le mode de transport le plus utilisé pour les déplacements du quotidien dans notre pays (67 % l’utilisent pour aller au travail ou sur leur lieu d’études, contre 65 % pour l’ensemble des Européens). Cette importance de la voiture s’explique notamment par le manque de proximité de transports en commun (pour 43 % de Français contre 35 % en moyenne européenne). Ils ne sont que 45 % à être satisfaits des correspondance entre les différents modes de transports (contre 44 % en Europe) et 49 % en ce qui concerne le réseau de transports en commun urbain (contre 45 % pour l’ensemble des pays Européens).

Enfin, 37 % des actifs français pensent qu’ils devraient déménager s’ils perdaient leur emploi, (36 % pour la moyenne européenne).

Ewa

L’Unsa demande une indemnité kilométrique vélo pour les salariés de la SNCF

 

 

« Comme la SNCF se veut championne de l’écomobilité vis-à-vis de ses clients, nous souhaiterions qu’elle adopte le même type de démarche à l’égard de ses salariés », explique Laurent Fauviau, le secrétaire fédéral au pôle communication de la fédération UNSA-Ferroviaire qui affirme avoir demandé dans ce but à la direction de la SNCF l’inscription à l’agenda social de deux mesures : la possibilité d’octroyer aux agents une indemnité kilométrique vélo (IKD) et la mise au point d’un plan de déplacements d’entreprise (PDE). Mais on nous a répondu « qu’en l’état, c’était trop compliqué à mettre en place », précise-t-il.

D’où la démarche initiée par le syndicat : s’associer avec le club des villes et territoires cyclables ainsi qu’avec l’Ademe « pour présenter à la SNCF un dossier solide permettant de lancer une phase d’expérimentation d’ici la fin 2017 ou début 2018 ».

Ewa

Frédéric Brédillot entre au directoire de la SGP

Frédéric Brédillot, 42 ans, a été nommé membre du directoire de la Société du Grand Paris, par décret du président de la République, le 20 avril 2017. Il succède à Catherine Barrot-Pèrenet, qui occupait cette fonction depuis le 16 février 2015. Frédéric Brédillot était chef du pôle économique du cabinet du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, depuis décembre 2016. Il était auparavant conseiller chargé de la fiscalité et des prélèvements obligatoires au cabinet du Premier ministre, Manuel Valls. Il a également été conseiller spécial et chargé de la fiscalité des ministres délégués chargés du Budget, Jérôme Cahuzac puis Bernard Cazeneuve. Diplômé de l’institut d’études politiques de Paris et titulaire d’un DEA de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Frédéric Brédillot a débuté sa carrière à la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale comme administrateur en charge de l’aménagement du territoire puis de l’énergie, de l’industrie et du commerce extérieur. En 2007, il devient administrateur au secrétariat du rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée nationale, en charge de l’impôt sur le revenu puis de la fiscalité directe des entreprises.

Ewa

Le tram relie de nouveau Strasbourg à l’Allemagne

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L'extension transfrontalière du tramway de Strasbourg a été mise en service le 29 avril, après trois ans de travaux. Ce nouveau tronçon permet de relier de nouveau la capitale alsacienne à l'Allemagne en allant de la station Aristide-Briand à la gare ferroviaire de Kehl. Liaison qui avait été interrompue il y a 72 ans, en 1945.  Elle représente 2,7 kilomètres de voies nouvelles sur la ligne D et comprend deux ouvrages d'art dont un pont à usage mixte tram-vélos au-dessus du Rhin. Le projet a mobilisé un investissement de 96,62 millions d'euros, dont 70,4 millions d'euros supportés par l'Eurométropole de Strasbourg et 26,22 à la charge de la ville allemande de Kehl. La fréquence d'exploitation s'établit à une rame toutes les sept minutes vers la station française Port-du-Rhin et à une rame toutes les 14 minutes en bout de ligne. Deux stations intermédiaires, Citadelle et Starcoop, ont été construites mais ne seront pas exploitées avant l'urbanisation des quartiers traversés.

L'extension de la ligne D constitue l'épine dorsale de l'aménagement du nouveau quartier de la ZAC des Deux-Rives. Cette ancienne friche urbaine et industrielle, qui s'étend entre la rive du Rhin et le centre de Strasbourg, représente un potentiel d'1,5 million de mètres carrés à construire sur près de 200 hectares. Le territoire morcelé s'étend sur cinq kilomètres. Il accueillera à terme 20 000 habitants, des activités tertiaires (8 500 emplois) et un pôle culturel sur le site des ex-Coopérateurs d'Alsace (50 000 mètres carrés), dont le plan-guide a été réalisé par l'architecte et urbaniste Alexandre Chemetoff.

A l'occasion de l'inauguration du tronçon transfrontalier, le maire de Strasbourg Roland Ries (PS) et son homologue allemand Toni Vetrano (Chrétien Démocrate) ont livré un plaidoyer pour la construction européenne. « Nous avons fait le choix de bâtir des ponts plutôt que de construire des murs », a déclaré Roland Ries en écho aux propos de Peter Altmaier, porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel, venu souligner la « véritable amitié » qui unit Strasbourg et Kehl depuis plus de 70 ans.

La municipalité de Kehl s'est engagée à réaliser une extension supplémentaire sur le territoire allemand, soit deux stations (1,2 kilomètre) jusqu'à la mairie. La dynamique commerciale (supermarchés, grands magasins spécialisés) de cette commune de 30 000 habitants dépend en grande partie de la clientèle française. Strasbourg compte également faciliter l'accès des Allemands à son centre-ville : la ligne D fait déjà l'objet d'un accord de coopération tarifaire en vertu duquel les titres de transport du réseau allemand TGO (Tarifverbund Ortenau) seront reconnus sur le tronçon français de la ligne D, sans répartition de recettes entre les opérateurs.

Olivier Mirguet