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Ewa

La SGP veut valoriser les déblais du Grand Paris Express

Etape clé dans la concrétisation de l’engagement de la Société du Grand Paris (SGP) de valoriser 70 % des 45 millions de tonnes de déblais générés par les chantiers, la SGP a signé le 30 mars un accord de partenariat et une charte de bonnes pratiques avec 31 entreprises accueillant ces déblais. Elles représentent plus de 200 sites de stockages (en Ile-de-France et dans le Nord), réaménagements de carrières, aménagements d’espaces verts, plateformes ou sites intermédiaires de traitement agréés. Le partenariat, qui repose sur la transparence et le dialogue continu, prévoit, par exemple, que les entreprises signataires utilisent systématiquement l’outil de traçabilité développé par la SGP avec Artémis, son assistant à maîtrise d’ouvrage sur la Ligne 15 Sud.

 

Ewa

2016, mauvais cru pour la ponctualité des trains

Selon l’autorité de la qualité de service dans les transports, qui a publié le 30 mars son rapport annuel sur la qualité de service lors du Haut comité de la qualité de service dans les transports (HCQST), la ponctualité des trains ne s’est pas améliorée en 2016. « Le secteur a connu de fortes intempéries ainsi qu’un mouvement social national en juin 2016. Par ailleurs, les mesures de sûreté nécessaires dans le contexte actuel peuvent aussi contribuer à ces résultats », explique en préambule l’autorité. Ainsi les retards des TGV enregistrent-ils une forte hausse, passant de 0,8 % à 11,5 %, en raison principalement de causes externes au transport et des problèmes d’infrastructures, « toutes les deux représentant 29 % » qui expliquent les principaux retards.

Du côté des Intercités, 14, 6 % des trains étaient en retard, contre 12,2 % en 2015. L’AQST souligne les raisons liées à la gestion du trafic (35 %), celles dites externes (23 %) et celles dites infrastructures (18 %). Les taux de retards croissent aussi pour les TER, passant en moyenne de 9 % à 9,8 %, mais avec de fortes disparités selon les régions, allant de 5,1 % dans le Grand Est à 15,1 % en Paca. Enfin, les RER et Transilien affichent également des taux de ponctualité contrastés. Les lignes RER affichent toutes des baisses, en particulier les lignes A et D, notamment en raison de leur fort trafic. Côté Transilien, ce sont les lignes N (Montparnasse), P (Paris-Est) et R (Paris Sud-Est) qui sont les plus dégradées. Tandis que les lignes L (Saint-Lazare) et K (Paris Nord) s’améliorent grâce à une restructuration des horaires pour la première, de nouveaux trains pour la seconde.

Ewa

Paris et la RATP veulent créer un quartier d’affaires à économie circulaire

Le projet « Quartier des 2 rives », lancé officiellement le 30 mars avec la Ville de Paris dans les locaux de la RATP, vise à développer un quartier à « économie circulaire » sur un site pilote situé entre les gares de Lyon et d’Austerlitz. Il a reçu le soutien de la CCI et doit permettre de faire émerger des bonnes pratiques en termes de collecte des déchets, mutualisation des équipements comme les salles de réunion et des ressources, etc. Il s’agira dans un premier temps d’identifier des entreprises (TPE, PME ou grandes entreprises) qui souhaitent y participer et de définir leurs besoins. La Seine, « trait d’union entre les deux rives, aura un rôle à jouer dans ce quartier pilote par le potentiel de transport qu’elle représente (approvisionnement, acheminement, évacuation…) », précisent les partenaires.

 

Ewa

Londres va faire payer les véhicules les plus polluants

 

Le maire de Londres, Sadiq Khan, a annoncé le 4 avril qu’il allait mettre au point un dispositif pour faire payer, à partir de 2019, les véhicules les plus polluants qui veulent circuler dans le centre ville sur une superficie de 21 km2. Pour contrer la pollution qui cause, rappelle-t-il, 9000 morts prématurés chaque année dans sa ville, il fera payer environ 15 euros aux voitures diesel de plus de 4 ans et les véhicules à essence de plus de 13 ans le droit de passage dans le centre de la ville. Il s'ajoutera au péage de 11,50 livres déjà en vigueur dans cette zone. Les cars et camions paieront de leur côté 117 euros. Dès 2021, le maire de Londres espère étendre cette zone à « ultra basse émission ».

Ewa

Nouvel arrêté d’utilité publique CDG Express

L’arrêté interpréfectoral de déclaration d’utilité publique (DUP) modificative du projet Charles de Gaulle Express (CDG Express) qui a été signé le 31 mars vient modifier la DUP obtenue en décembre 2008 et prorogée pour cinq ans en 2013. Il permet de prendre en compte l’évolution du montage juridique de l’opération et des conditions de son financement. Le tracé, les emprises et les fonctionnalités du projet ne changent pas. Selon la préfecture de région, il s’agit « d’une étape clé permettant de confirmer l’objectif de mise en service du projet CDG Express à l’horizon de la fin 2023 ». Fin 2016, l’Etat avait clarifié le cadre législatif dans lequel les partenaires SNCF Réseau et ADP devront réaliser leur mission de gestionnaire d’infrastructure. La commission d’enquête avait rendu ses conclusions le 29 septembre, émettant un avis favorable assorti de deux réserves – qui ont été levées grâce aux réponses apportées par le maître d’ouvrage – et de trois recommandations.

Ewa

TGV. La SNCF installe des portes d’embarquement

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Testées depuis plus d’un an dans les gares de Paris-Montparnasse et Marseille-Saint-Charles, des « portes d’embarquement » vont être progressivement installées sur les quais de 14 grandes gares d’ici à la fin 2018*.

Les premières ont été mises en service le 4 avril dans la gare de Paris-Montparnasse, à l’entrée des quais 6 et 7. Les voyageurs doivent présenter leur titre de transport au lecteur optique du portillon doté de vitres.

Ces équipements sont fournis par la société IER, filiale du groupe Bolloré. L’investissement est évalué à 15,4 millions d’euros.

L’objectif est de lutter contre la fraude qui représente un manque à gagner de 100 millions d’euros pour les TGV (300 millions au total pour la SNCF selon ses estimations). La SNCF indique avoir constaté le côté dissuasif du dispositif : durant la période de test, 30 % des personnes qui souhaitaient voyager sans billet en ont finalement acheté un ou ont renoncé à prendre le train. « Cela présente un vrai intérêt en termes de tranquillité et de sérénité à bord : on limite considérablement les incivilités dans les trains quand on filtre la fraude à quai », affirme-t-elle. Selon la compagnie ferroviaire, les contrôleurs n’auront plus qu’à vérifier les cartes de réduction et les pièces d’identité à bord, ce qui leur laissera davantage de temps pour rendre un meilleur service aux voyageurs.

Toutefois la fédération nationale des associations d’utilisateurs des transports (Fnaut) redoute des difficultés d’accès pour « pour toutes les personnes qui veulent accompagner leur famille au train, qui ont des enfants, qui ont des bagages » et aussi pour « tous les handicapés [qui] vont devoir demander une assistance au personnel présent ».

Réponse de la SNCF : « Un dispositif est prévu pour les personnes fragiles, les familles… Il y aura une gestion au cas par cas. » Durant les périodes de grands départs, les portes pourront aussi rester ouvertes si nécessaire.

M.-H. P.

 

*Les 14 gares

Dès cette année : Montparnasse, Marseille, Paris-Nord, Paris-Lyon, Nantes et Rennes.

Fin 2017-début 2018  : Lyon-Perrache, Paris-Est, hall 1 et 3 de la gare de Paris-Lyon, Bordeaux.

2018 : Aix-TGV, Lyon-Part-Dieu, Le Mans, Saint-Pierre-des-Corps et Tours.

Ewa

La SNCF a validé le marché des futurs tourniquets en Ile-de-France

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Suite à un appel d’offres européen pour des portiques de validation spécifiques à la zone dense, Transilien a retenu l’offre de Conduent. Ce marché permettra « le remplacement progressif des 1 800 tourniquets, dont certains datent de plus de 30 ans », souligne le Stif, qui finance l’opération à 100 %.

Sous réserve des études en cours, la première gare à être équipée pourrait être Saint-Lazare, dernière gare parisienne en accès totalement libre, malgré un trafic de 1600 trains et 450 000 voyageurs par jour. Un équipement « particulièrement utile dans la lutte contre la fraude, rappelle Valérie Pécresse, présidente du Stif et de la région Ile-de-France. Et qui sera doté des technologies nécessaires au déploiement du Smart Navigo. » Ces tourniquets doivent diviser par deux le nombre de clients Transilien qui ne passent pas par un portique de contrôle.

Le matériel vendu par Conduent est adapté aux flux importants et se veut innovant. Avec ses portes pivotantes (et non plus « effaçables »), il est doté d’une nouvelle technologie de détection qui offre un débit plus élevé et s’adapte en distinguant le type de voyageur – adulte, enfant et voyageur avec bagages. « Les cas de fraude seront comptabilisés, pourront être suivis en temps réel et faire l’objet d’une alerte lumineuse et sonore », précise encore le Stif dans son communiqué.

Ewa

Les Taxis Bleus veulent un Grenelle du transport de la nuit

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Après avoir entraîné la mort de la start-up Heetch le mois dernier, les taxis parisiens espèrent récupérer son business ! Du moins les Taxis Bleus qui expliquent qu’avec l’aventure de Heetch « une population cliente du transport de nuit est sortie de l'ombre…  

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Il s'agit des moins de 25 ans qui ont besoin de rentrer en banlieue parisienne, mais qui n'ont pas le budget pour les services taxi – VTC. » Fort opportunistes, ils proposent aux pouvoirs publics « d'étudier la possibilité de créer une exonération des taxes et charges sociales et fiscales pour les taxis répondant aux besoins de cette clientèle nocturne ».

Car selon cette compagnie de taxis parisiens, qui propose par ailleurs un service de taxi partagé, « l'écart de prix de 40 à 50% entre un Heetch, particulier non soumis aux charges en question, et une course de taxi, représentait exactement le montant des prélèvements et taxes obligatoires qui pèsent sur les chauffeurs de taxis.

 » Elle en appelle donc à un “Grenelle du transport de la nuit“, qui pourrait s'inscrire dans le plan Mobilité 2030 de Paris, de l’Ile-de-France et de la Métropole du Grand Paris.

Pour mémoire, Heetch était fondé sur l’économie du partage, 10 000 jeunes franciliens proposant de covoiturer de 22 h à 6 h moyennant une participation symbolique du passager, avec des gains plafonnés à 6000 euros par an. Son co-fondateur, Teddy Pellerin, expliquait il y a un an qu’« obliger les jeunes à rentrer de soirée avec un chauffeur professionnel, c’est comme obliger des jeunes à aller à l’hôtel lorsqu’ils sont en vacances : ça n’a aucun sens et ils ne le font pas ». Les mêmes Taxis Bleus et leurs 3000 chauffeurs avaient d’ailleurs déjà lancé, fin 2015, une offre spéciale noctambules – de minuit à 5 h le week-end – à moins de 10 euros la course. Une proposition qui n'est plus accessible depuis l'ouverture de l'appli à la solution partagée de taxi, mais que la société aurait l'intention de le réactiver.

C. N.

Ewa

Les gares RERA labellisées pour l’accueil des voyageurs à handicap mental

La RATP a signé le 3 avril une convention S3A (symbole d’accueil, d’accompagnement et d’accessibilité) avec l’Urapei (Union régionale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) d’Ile-de-France symbolisant la capacité du personnel des stations de la ligne A du RER à prendre en charge de manière personnalisée les personnes ayant un handicap mental et, par extension, toute personne ayant des difficultés de compréhension ou d’orientation. Dès avril, un agent ayant reçu la formation à cette démarche sera présent en permanence dans chaque gare de la ligne, comme c’est déjà le cas sur la ligne B. La ligne 10 avait été en 2016 la première du réseau RATP labellisée S3A, les lignes 1, 11 et 14 devraient également se lancer dans cette certification en 2017.

Ewa

L’Arafer critique la trajectoire financière « irréaliste » de SNCF Réseau

Alors que Patrick Jeantet, le PDG de SNCF Réseau, se félicitait en fin d’année dernière de l’adoption par son conseil d’administration du projet de contrat de performance avec l’Etat, l’Arafer (l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières) en a pointé class= »Texte-courant–VR-T-« >
toutes les limites dans un avis très critique rendu le 29 mars.

Ce projet de contrat de performance, qui lie l'Etat et SNCF Réseau pour dix ans, était attendu depuis la réforme du système ferroviaire en août 2014. Mais il « a donné lieu à une consultation purement formelle et de dernière minute, qui, selon toute vraisemblance, n’aura pas de suite », estime Bernard Roman, le président de l’Arafer.

Si le gendarme du ferroviaire se félicite de la confirmation de la priorité à la maintenance du réseau (près de 34 milliards d’euros pendant dix ans), il critique une totale absence de vision stratégique de l’Etat. Ainsi, rien n’est précisé en matière de dimensionnement du réseau, tout particulièrement sur la liste des lignes du réseau à conserver. « L’Etat rejette ainsi implicitement sur les régions ou les acteurs locaux la responsabilité des petites lignes », souligne Bernard Roman.

De même, rien n’est dit en matière de développement du réseau, le document se contentant d’indiquer l’objectif « d’une poursuite raisonnée des projets de développement ». L’Arafer invite donc l’Etat à clarifier ses priorités de développement.

Le régulateur pointe aussi les imprécisions d’autres indicateurs contractuels « pourtant cruciaux » portant sur la productivité de l’entretien, la qualité de service des circulations fret et voyageurs ainsi que sur la qualité de l’infrastructure par axe. L’Arafer regrette que ce travail n’ait pas été fait en concertation avec les autres acteurs du secteur ferroviaire comme elle-même l’a fait pour motiver son avis.

Les mêmes imprécisions touchent les gains de productivité sur lesquels s’engagent SNCF Réseau (+1,4 % par an, soit moins que l’objectif de +1,5 % sur lequel SNCF s’engageait lorsqu’elle intervenait en 2012 en tant que gestionnaire d’infrastructure déléguée auprès de l’ex-RFF), sans expliquer comment. L’Arafer fait part de « ses réserves sur cet objectif au regard de la dérive structurelle des dépenses proche de 2,5 % par an ».

La soudaine accélération des gains de productivité au-delà de 2020 reste aussi inexpliquée. « La crédibilité des chiffres est posée », souligne l’Arafer. Le projet de contrat ne prévoit d’ailleurs aucune mesure incitant à tenir les engagements.

Enfin, le document prévoit une augmentation annuelle des péages de l’ordre de 2,8 % par an entre 2018 et 2026, et même de 3,6 % par an en fin de période dans le cadre d’une application « forfaitaire ». Rien ne justifie que les péages soit déconnectés du contexte économique général, estime l’Arafer qui pointe les montants de péages augmentant à un rythme bien supérieur à l’inflation. Alors que la SNCF se plaint déjà du prix très élevé des péages qui met à mal son modèle économique, ces hausses pourraient aussi dissuader des opérateurs ferroviaires concurrents de se présenter sur le marché français de l'open access.

Autre mauvaise nouvelle, l’Etat confirme dans ce document la fin de son soutien au fret ferroviaire en supprimant progressivement la compensation fret. Le rattrapage des tarifs conduira à une hausse de 6,7 % par an en moyenne et les conséquences sur le trafic de fret ne sont pas chiffrées.

Enfin, malgré ces hausses de péages dissuasives, l’Etat et SNCF Réseau s’attendent à une hausse du trafic et donc des recettes. Or qui dit hausse des tarifs, dit plutôt baisse de la demande, estime Bernard Roman. « Les recettes de péages apparaissent surestimées », en déduit-il.

Quant à l’effort budgétaire de l’Etat en faveur du réseau ferré, il paraît très optimiste : en hausse de 50 %, il passerait de deux milliards d’euros aujourd’hui à trois milliards en 2026. « Trop beau pour être vrai ? », s’interroge Bernard Roman, alors que la question du devenir de la dette reste posée : il est prévu qu’elle s’élève à plus de 63 milliards d’euros dans dix ans.

Conclusion de l’Arafer : la trajectoire financière envisagée pour SNCF Réseau « n’est tout simplement pas réaliste ». Cet avis transmis au gouvernement ainsi qu’au Parlement, a aussitôt fait réagir Hervé Maurey, (UDI Eure) le président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, qui a demandé au gouvernement « de revoir sa copie ". Ces avis n'étant que consultatifs, le contrat de performance devrait tout de même être adopté par le conseil d'administration de SNCF Réseau du 18 avril. Et sans doute dans la foulée par l'Etat.

Ce n'est peut-être pas un hasard, le décret d'application de la règle d’or vient juste d'être publié, le 31 mars. Votée par le Parlement, cette règle vise à interdire à SNCF Réseau d'investir au-delà d'un certain ratio, dans des projets de lignes nouvelles aggravant son endettement. Le ratio d'endettement est fixé à 18, ce qui doit permettre à SNCF Réseau de recouvrer une capacité d'auto-financement dans une dizaine d'années, explique-t-on du côté du secrétariat des Transports.

M.-H. P.