Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

Maxtrotters suite et fin ?

Avec leur mot d’ordre récurrent maintenant depuis le début de la rébellion fin janvier, « on ne lâche rien » les « MaxTrotters » poursuivent leur combat contre la SNCF pour tenter d’obtenir une offre similaire à celle dont ils jouissaient depuis deux ans avec la carte illimitée iDTGVMax. Ils n’ont pas hésité à aller à la rencontre de Guillaume Pepy le dimanche 5 mars au sortir de l’inauguration officielle du « Train de la Présidentielle ». Bien leur en a pris. Ils ont reçu une écoute attentive et même un aveu d’erreur. « On s’y est mal pris », a en effet concédé le patron de SNCF Mobilités. Qui leur promettait dans la foulée un rendez-vous d’échanges avec les services concernés de la SNCF, afin, le croyaient-ils, d’adapter un peu mieux à leurs véritables besoins et usages l’offre de remplacement qui leur avait été faite fin février.

« On va faire mieux on négocie de bonne foi », a promis Guillaume Pepy ce soir-là. Au sortir de la fameuse réunion le 8 mars, les dix MaxTrotters représentant la communauté des 10 000 porteurs de cette carte que la SNCF supprime, étaient circonspects : leur principal interlocuteur, le DGA Mathias Vicherat, avait quitté la réunion en son milieu, au bout d’une heure. On leur avait parlé d’une carte qui causait « cinq millions de perte annuels », avant de rectifier d’un « cinq millions de manque à gagner »…

Mais ils avaient été entendus ! Oui il y avait une erreur : ce ne sont pas 30 000 places par jour dans les TGV auxquelles ils pourraient prétendre, mais quelque 7 200, avec la communauté des 50 000 jeunes de moins de 27 ans détenteurs de nouvel abonnement TGVMax. Un système fondé sur le yield management pour cette carte encore « en rodage » et susceptible d’évoluer. Bien qu’elle ait fait valoir que sa première proposition était selon elle déjà « énorme » racontent les Maxtrotters, la SNCF avait accepté de réfléchir à la possibilité de réserver – on dit checker dans le langage des Maxtrotters qui ne réservent que via une appli dédiée – plus de 30 jours à l’avance.

Pourtant, le 9 au soir, les nouvelles conditions générales de vente pour iDTGV2 tombaient dans les boîtes mails des intéressés. Avec pour consigne de les signer avant le 31 mars, sous peine de se voir retirer le droit à y souscrire. 13 pages de jargon jugé plus ou moins obscur. Et pas un iota de changé par rapport à ce qui avait été préparé le mois dernier. Les Maxtrotters en colère dénoncent donc une fois de plus « la fausse écoute de la SNCF ». Et ce d’autant plus facilement qu’ils ont repéré la date de création du document, le 7 mars, soit la veille de la « réunion de coconstruction ». Des CGV applicables au 9 mars, alors que l’ancien abonnement court encore jusqu’à la fin mai…

Très vite, les meneurs de la fronde battaient le rappel et expliquaient que personne ne devait signer cette offre. Sans doute peine perdue. Un avocat membre du Collectif estime tout de même qu’après l’annonce de la mort programmée en décembre des iDTGV, les Maxtrotters se retrouvent être « de nécessaires victimes collatérales d’une stratégie de groupe ». N’empêche, la SNCF a semble-t-il réussi son coup pour se débarrasser de ces clients trop coûteux, trop encombrants et trop bruyants…

cecile.nangeroni@laviedurail.com

Ewa

Feu vert de la commission d’enquête pour le BHNS d’Aix

class= »western »>
Le projet aixois de BHNS, l’Aixpress, a reçu un avis favorable du commissaire enquêteur pour la déclaration de l’intérêt général. Dans ses considérants, ce dernier souligne que le projet de tracé « n’a pas d’impact défavorable sur l’environnement et participe au contraire à son amélioration ». Le commissaire se prononce également sur le respect des temps de transports, le stationnement et la suppression de places de parkings, rappelant sur ce point, la nécessité de « réduire l’usage massif de la voiture en centre-ville ». Enfin, à propos de l’impact du tracé sur l’activité économique, il souligne la mise en place d’une « concertation étroite menée avec les commerçants pour limiter les nuisances de chantier et évaluer les baisses éventuelles d’activité ».

Ewa

Nouvelles LGV : les tarifs sur l’axe Atlantique vont augmenter

GRIMAULT Emmanuel

Nous étions prévenus : le PDG de SNCF Mobilités, Guillaume Pepy, et la directrice générale de Voyages SNCF, Rachel Picard, ont plusieurs fois indiqué dans un passé récent qu’en raison des gains de temps offerts… les prix allaient augmenter sur les axes Paris-Bordeaux et Paris-Rennes avec la mise en service à partir du 2 juillet des nouvelles lignes à grande vitesse SEA (Sud Europe Atlantique) et BPL (Bretagne-Pays-de-Loire):  il sera alors possible de relier Paris à  Bordeaux en 2h04 (contre 3h14 actuellement) et Paris à Rennes en 1h25 (2h04 aujourd’hui). « Un tiers de temps gagné, c’est énorme ! » avaient-ils fait valoir en ajoutant que « la hausse des prix ne serait pas proportionnelle au gain de temps ».

La SNCF s’en est expliqué le 13 mars, deux jours avant l’ouverture des ventes de billets : en moyenne, les tarifs augmenteront de 10 euros entre Paris et Bordeaux et de 6 euros entre Paris et Rennes. Mais, a précisé à l’AFP Rachel Picard, la directrice générale de Voyages SNCF, il y aura beaucoup plus de « petits prix » grâce à l’offre de Ouigo et au doublement du nombre de billets Prem’s (qui doit compenser la disparition des IDtgv), avec des prix d’appel à 20 ou 25 euros.

Une offre dite au « prix de référence », inférieure à 50 euros, sera également mise en place, garantissant que ces prix seront disponibles chaque jour sur certains trains même au dernier moment. « Ma volonté depuis le début, c’est que la grande vitesse reste un mode de transport populaire, donc accessible, avec un objectif de remplir nos trains et donc de faire voyager nos clients plus souvent et le moins cher possible », souligne Rachel Picard dans une interview à l’AFP.

Rachel Picard se donne aussi l’objectif d’attirer « 100 % de la clientèle aérienne ». Pour conquérir les voyageurs d’affaires, la SNCF mise sur le confort avec ses nouvelles rames Océane (15 seront en service à partir du 2 juillet) et sur les services (wifi à bord, files d’embarquement dédiées, salons rénovés en gare de Paris-Montparnasse et Bordeaux). Autre nouveauté, les contrôles se feront avant l’embarquement.

Interrogée par VRT, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports estime que ces hausses ne sont pas « irraisonnables ». Mais, ajoute Bruno Gazeau, son président, « nous voulons avoir la certitude que les petits prix concernent toutes les destinations et ne s’appliquent pas seulement en semaine ». La Fnaut demande aussi que les familles puissent profiter de ces dessertes grâce à un tarif familles. « Le but, c’est que les trains soient remplis », ajoute Bruno Gazeau.

Or, avec 33,5 dessertes chaque jour sur l’axe SEA (dont 18,5 aller-retour directs entre Paris et Bordeaux permettant de faire l’aller-retour dans la journée) et 29,5 liaisons quotidiennes vers Rennes (12,5 directes), ce n’est pas assuré.

Si l’on tient compte de l’ensemble de l’offre ferroviaire entre l’Ile-de-France et Bordeaux, c’est une véritable navette qui est mise en place avec 35 000 sièges offerts chaque jour.  Mais la SNCF n’a pas vraiment eu le choix. Elle a dû plier face aux élus qui réclamaient un niveau de dessertes à la hauteur de ce que l’Etat leur avait promis en échange de leur participation au financement des travaux de la ligne (d’un coût de 8,7 milliards). Et elle s’est fait tordre le bras par le concessionnaire privé de la ligne, Lisea (groupe Vinci), qui a su faire valoir ses intérêts (faire rouler un maximum de train pour maximiser les recettes, à travers un péage jugé exorbitant par la SNCF). Ce qui fait dire à un « haut responsable » de la SNCF cité anonymement dans Libération du 14 mars que  « l’offre est surdimensionnée » et que « cette ligne restera dans le rouge indéfiniment »…. Sur les seuls six premiers mois d’exploitation, de juillet à décembre, la SNCF s’attend à perdre à 90 millions d’euros, principalement sur SEA. Le trafic supplémentaire suscité par les deux nouvelles LGV est évalué à 4 millions de personnes : 2,4 millions sur SEA et 1,6 million sur BPL.

MHP

Ewa

iDVroom et Renault veulent faciliter le covoiturage du quotidien

Le pionnier du covoiturage quotidien courte distance, iDVroom, développe un partenariat avec le groupe Renault destiné à booster cette pratique. Les clients Renault pourront proposer de partager du covoiturage sur le réseau et l’appli mobile iDVroom. De plus, les propriétaires qui le souhaitent, pourront mettre à disposition des membres de la communauté des informations de leurs véhicules connectés Renault. Le parc éligible représente plus de 180 000 véhicules en France assurent les partenaires dans leur communiqué de lancement.

Ewa

CarPostal conforte le succès des Autocars Grindler en Isère

Captured’écran2017 03 10à10.57.06

Malgré une année plutôt difficile pour le secteur, la société Autocars Grindler, rachetée par CarPostal France en décembre 2015, réussit à tirer son activité vers le haut. Avec une croissance de 3 % de son chiffre d’affaires 2016 alors que l’année était tourmentée, le contexte sécuritaire tendu, le pouvoir d’achat fragilisé et le manque de neige n’étant pas de nature à faire venir en nombre les touristes en Isère. Il atteint 7,4 millions d’euros, contre 7,2 millions d’euros à périmètre constant l’année précédente.

« 3 % cela peut paraître peu, mais cela a nécessité beaucoup d’efforts. Nous avons conquis de nouveaux clients afin de compenser l’activité en sous-traitance dans notre activité tourisme, transport occasionnel, qui avait été exceptionnellement élevée en 2015 », relève Bruno Leroy, directeur des activités interurbaines chez Grindler.

L’entreprise familiale créée en 1929 s’est développée sur quatre segments : transport urbain (pour le compte des Tag à Grenoble), lignes régulières et scolaires, transport occasionnel et périscolaire, voyages organisés. Avec ses 80 emplois (équivalents temps plein), un effectif stable, elle conforte sa place de transporteur de premier rang dans ce département. Elle est même parvenue à investir près d’1,5 million d’euros pour acquérir cinq nouveaux cars de grand tourisme qui s’intègrent à son parc de 65 véhicules.

Pour mémoire, ce rachat par la filiale transport de La Poste suisse s’inscrivait dans une stratégie de complémentarité commerciale dans l’interurbain, CarPostal ayant ainsi un dépôt dans chacune des trois vallées autour de Grenoble. Son activité en Isère a atteint 18,5 millions d’euros de CA en 2016. La stratégie commerciale de l’an passé « a consisté en une analyse fine de la clientèle et une définition de plans d’actions pour chacun des quatre segments », qui a permis de faire passer de 530 à 565 le nombre de clients récurrents, explique-t-on chez CarPostal France. L’entreprise a également souhaité maintenir son engagement dans la politique de certification ISO 9001. L’audit d’il y a un an avait relevé « l’efficacité, la maturité et l’adaptation du système de management ». Et CarPostal a gardé une grande partie de l’équipe d’origine.

C. N.

Ewa

Transdev teste une navette autonome dans un parc urbain

Captured’écran2017 03 14à12.56.33

Dans le cadre du projet Isséen So Mobility, Transdev expérimente du 6 mars au 7 avril une navette autonome EZ10 d’EasyMile dans le parc départemental de l’Ile-Saint-Germain (Hauts-de-Seine). Pionnier en matière d’exploitation de navettes autonomes, avec une première flotte opérée à Rotterdam depuis 2005, le groupe travaille avec tous les constructeurs de navette présents sur le marché (EasyMile, Navya, 2GetThere). Il gère aussi depuis avril 2016 le premier contrat commercial de navettes autonomes en France sur le site de la centrale nucléaire EDF de Civaux où il exploite six véhicules Navya.
Mais c’est sa première mise en circulation d’un véhicule électrique 100 % autonome en milieu ouvert aux piétons. L’occasion donc de tester le comportement du véhicule en cohabitation avec les piétons et les cyclistes. Le parc urbain présente aussi d’autres facteurs d’incertitude pour un véhicule guidé par des caméras, lasers et lidar, notamment d’abondants feuillages mouvants, et des chemins pavés irréguliers. Depuis le parking Jean-Monnet à l’entrée est du parc, la navette effectue une boucle de 600 mètres jusqu’à l’arrêt Promenade-du-Parc à proximité du tram T2. Conformément à la législation, un accompagnateur sera présent à bord et le public devra inscrire son nom sur le registre des voyageurs.
Lancée à Issy-les-Moulineaux à l’automne 2015, So Mobility est une initiative innovante qui a pour ambition de fluidifier les déplacements urbains grâce au développement du numérique et à l’émergence de la smart city. Elle a permis à une quarantaine d’organisations, de grandes entreprises et de start-up franciliennes de contribuer aux réflexions sur la mobilité intelligente. Dans les prochains mois, elle devrait promouvoir des services de covoiturage de proximité comme Citygoo, OuiHop' ou Wayzup ou encore le décalage des pointes de fréquentation dans les TC grâce aux tiers lieux comme Nextdoor.
Portée par Colas avec Cisco, Indigo, Issy Média et Transdev, l’expérimentation So Mobility a été retenue par la SGP dans le cadre de son appel à solutions innovantes autour des chantiers du Grand Paris Express. Le pilote retenu lui permet de tester non seulement la navette mais aussi un système de parking intelligent et une signalétique innovante.

C. N.

Ewa

Les résultats d’Eurotunnel dopés par le trafic routier

Captured’écran2017 03 09à11.25.26

Malgré la baisse de la livre consécutive au vote sur le Brexit, Eurotunnel dépasse le milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2016 et la plupart des indicateurs, tant financiers que concernant le trafic, sont à la hausse, sauf sur le rail. Mais alors que la diversification se poursuit avec le transport d’énergie via le lien transmanche, Eurotunnel se dégage du fret ferroviaire britannique en vendant GB Railfreight (GBRf). « Nous avons absorbé la baisse de la livre », proclame Jacques Gounon, PDG du Groupe Eurotunnel en présentant à la presse les résultats de ce dernier pour 2016. Malgré les variations de la devise britannique depuis le référendum sur l’appartenance à l’Union européenne (qui ont quand même pour avantage de faire baisser les frais financiers), le chiffre d’affaires du groupe transmanche est globalement en hausse de 4 %, atteignant 1,023 milliard d’euros. Un total qui n’inclut pas les activités non poursuivies. Celles-ci ont rapporté un bénéfice de 64 millions d’euros, dont 39 millions d’euros de plus-value lors de la cession de l’entreprise de fret ferroviaire britannique GBRf et 24 millions d’euros pour la mise en location des ferries de feu MyFerryLink.

Le résultat opérationnel bondit de 19 % pour atteindre 401 millions d’euros, auxquels il faut ajouter 114 millions d’opérations exceptionnelles pour obtenir un Ebitda consolidé supérieur à l’objectif de 500 millions d’euros. En incluant ces opérations exceptionnelles, le groupe réalise un bénéfice net de 200 millions d’euros (contre 75 millions d’euros en 2015) et, en cas de vote favorable lors de l’AG du 27 avril, s’apprête à augmenter de 18 % le dividende versé aux actionnaires, qui passerait de 22 à 26 centimes d’euros.

Autant de résultats positifs qui sont directement liés à la hausse globale des activités sur le marché transmanche côté routier : en 2016, les Navettes Le Shuttle d’Eurotunnel ont transporté 2,66 millions de véhicules de tourisme (en hausse globale, avec 2 % de voitures en plus, mais 8 % d’autocars en moins) et un record côté camions avec 1,64 million de véhicules (+11 %). Ces deux activités atteignent désormais des parts de marchés de 55 % et 39,2 % respectivement. Côté ferroviaire, Eurostar a transporté tout juste plus de dix millions de voyageurs via le tunnel en 2016, en baisse globale de 4 % avec un mauvais été marqué par les actes terroristes en France et en Belgique, mais avec une forte reprise du trafic sur la fin d’année (+9 % en décembre).

Le fret ferroviaire a quant à lui été en pleine débandade pendant la plus grande partie de 2016, avec à peine plus d’un million de tonnes (-27 %), transportées par 1 797 trains (-26 %) sur l’année. Eurotunnel évoque la modification des itinéraires commerciaux suite à la pression des migrants sur le site SNCF Réseau de Calais-Fréthun jusqu’en 2015, mais « note cependant un retournement de la tendance sur les derniers mois de 2016, avec un trafic en hausse de 10 % au dernier trimestre par rapport à 2015 ».

Pour ce qui est de l’activité transmanche, « le Brexit ne nous concerne pas », déclare Jacques Gounon, « nous ne sommes pas sur des segments qui vont en souffrir ». Et Eurotunnel se prépare à la mise en service de trois nouvelles navettes camions, de nouveaux scanners et de locaux d’accueil pour les automobilistes prioritaires (Flexiplus), alors que se développe le transit des e-colis (les camionnettes sont autorisées dans Le Shuttle depuis novembre) et le passage des voitures électriques (3 500 dans Le Shuttle en 2016). Et le transport d’énergie sous la Manche par ElecLink (mise en service prévue début 2020) représente un nouveau secteur d’activité pour le Groupe Eurotunnel.

« Je n’arrive pas à être inquiet », se félicite le PDG de ce dernier, tout en étant prudemment optimiste sur les perspectives d’Eurostar : « Le lancement de la ligne Londres – Amsterdam fin 2017 représente un potentiel considérable, même si ça va mettre du temps – donc nous n’en tenons pas compte pour nos prévisions 2018. » Et pour le fret, plus que jamais, « le tunnel est loin d’être utilisé à son maximum ».

Reste que des deux côtés de la Manche, le fret ferroviaire n’est pas au mieux de sa forme. En France, Europorte est pile en équilibre, avec un chiffre d’affaires de 116 millions d’euros, en baisse de 6 % et égal aux charges d’exploitation. Ceci « malgré près de deux mois de grèves SNCF et la crise des céréales » et dans le cadre d’un plan de rationalisation d’Europorte en 2016. « Europorte est sûr d’être rentable en 2020 » selon Jacques Gounon, qui précise que la filiale de fret ferroviaire « a réduit la main-d’œuvre intérimaire » et réalisé des « économies sur la location de locomotives ». Face aux rumeurs, le PDG du Groupe Eurotunel l’assure : « Il n’est pas question de vendre Europorte France ; je crois au fret ferroviaire ». Et d’envisager des perspectives de relance de ce dernier dans le tunnel grâce au développement d’un scanner automatisé avec SNCF Réseau et de la toute récente ouverture de la « Route de la soie ferroviaire » entre la Chine et la Grande-Bretagne.

Grande-Bretagne, où « GBRf a été bien vendu », selon le PDG du Groupe Eurotunnel, faisant allusion à la plus-value ainsi réalisée. Mais pourquoi avoir vendu, en novembre dernier, une entreprise de fret ferroviaire dont le groupe avait développé l’activité ? Jacques Gounon donne deux raisons : tenir compte de « la baisse d’activité des centrales au charbon » britanniques, qui entraînent une forte baisse des transports de ce combustible, et « diminuer les conséquences du Brexit en Grande-Bretagne ». Sans y voir de contradiction avec son optimisme affiché sur le trafic transmanche après le vote de juin dernier : il ne s’agit pas des mêmes marchés…

Patrick Laval

 

Ewa

Nouveau statut pour les conducteurs des cars «  Macron  »

Suite à la signature le 23 février d’un accord entre la FNTV et trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC), il a été créé une nouvelle qualification de conducteur « SLO » – pour service librement organisé – qui est acquise lorsque sur une année civile, le conducteur exécute au moins 50 % de son temps de travail effectif sur des services longue distance au sens de la loi Macron. Au regard du développement de ces services longue distance créés par la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques et des spécificités de l’activité, les partenaires sociaux ont en effet souhaité la définir et l’encadrer ainsi qu’améliorer les conditions de travail des chauffeurs. Le nouveau cadre social prévoit une rémunération minimum, les repos hebdomadaires, conditions d’hébergement et de restauration, créée une prime de « découcher », et instaure une formation obligatoire de trois jours tous les trois ans (sécurité, relations commerciales, maîtrise des outils embarqués). Il s’applique désormais chez Flixbus, Ouibus, et isilines.

Ewa

Les iDTGV resteront bientôt au garage

La SNCF s’apprête à supprimer ses trains iDTGV, a révélé Le Parisien du 7 mars. Le quotidien explique que ces trains cesseront d’abord de circuler sur la ligne Sud-Ouest à partir de juillet, puis sur la ligne Sud-Est, à la mi-décembre. Interrogé par le journal, Antoine de Rocquigny, le directeur Finances, Stratégie et Juridique de SNCF Voyages, explique « qu’entre le TGV classique et le TGV low cost Ouigo, ce produit n’était pas très clairement identifié par nos clients ». Créée en 2004, cette filiale avait notamment vocation à être le laboratoire à idées de la SNCF. Les 70 salariés d’iDTGV devraient pour moitié continuer à travailler sur l’innovation, l’autre moitié se verra proposer un reclassement dans le groupe.

Ewa

Un contrat d’exploitation de bus en Floride pour RATP Dev

RATP Dev a remporté, via sa filiale McDonald Transit Associates, l’appel d’offres pour l’exploitation et la maintenance du réseau de bus de Lake County dans l’état de Floride, pour une durée de 7 ans et un chiffre d’affaires prévisionnel de 33 millions d’euros. Ce réseau de bus, qui compte plus de 7 lignes et 54 véhicules, est exploité par McDonald Transit Associates depuis le 6 mars. Outre l’exploitation et la maintenance, la filiale de RATP Dev assure le recrutement et la formation des collaborateurs et l’élaboration des procédures d’exploitation. RATP Dev est implantée aux Etats-Unis depuis 2009. Présente dans 17 états, elle exploite des réseaux de bus urbains denses et complexes, comme ceux de Charlotte, de Colorado Springs ou d’Hernando County, dans la banlieue de Tampa. RATP Dev exploite par ailleurs les tramways de Washington et Tucson, et a lancé, en mai 2014, une activité de bus touristiques à New York, sous l’appellation Open Loop.