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 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

Comment les Suédois sauvent leurs trains de nuit

Train de nuit Snälltåget à Flemingsberg (banlieue de Stockholm)

Le déclin plus ou moins rapide des trains de nuit est un problème commun à plusieurs pays européens. Mais alors qu’en France ou en Allemagne des relations sont purement et simplement supprimées avec des préavis de quelques mois, les voyageurs suédois mettent à profit ces préavis pour retourner la situation, avec succès. C’est ainsi qu’il y a deux ans, la forte hausse de la fréquentation des trains de nuit entre Stockholm et le sud de la Suède a sauvé ces relations sur une distance de quelque 600 km, concurrencées par les trains rapides et les avions. Des liaisons assurées par l’opérateur historique SJ à son propre compte, sur des bases purement commerciales.

Cette fois, ce sont les deux dessertes quotidiennes entre Stockholm et la Laponie (1 500 km) qui ont été sauvées suite à une collecte de 57 000 signatures par l’association touristique STF, qui gère entre autres les auberges de jeunesse suédoises. Des dessertes assurées dans le cadre d’une convention de service public au titre de la continuité territoriale entre un organisme ad hoc et un exploitant, actuellement SJ. Plus confiant dans l’avenir des trains de nuit qu’il y a quelques années, SJ a annoncé à la mi-février que 150 millions de couronnes (15,8 millions d’euros) allaient être investies pour rénover et améliorer une petite soixantaine de voitures-lits ou couchettes destinées aux relations de nuit vers le Jämtland, où se trouvent les stations de ski suédoises les plus réputées. Le premier train rénové est attendu pour 2018.

P. L.

 

Ewa

Carnet

SNCF. Céline Sibert à la direction de la sûreté

Céline Sibert rejoint la direction de la sûreté à la SNCF où elle est appelée à succéder au préfet Christian Lambert… class= »western » style= »margin-bottom: 0cm; line-height: 100% »>
quand il partira à la retraite. Une belle promotion pour la directrice régionale Transilien Paris Nord qui a obtenu de bons résultats en termes de régularité et de qualité de service sur les lignes H et K grâce à l’arrivée des nouveaux trains Francilien. Cécile Derville, anciennement directrice des lignes N et U, prend la place de Céline Sibert.

 

RATP. Marie-Claude Dupuis entre au Comex

Marie-Claude Dupuis, directrice du département Matériel roulant bus depuis janvier 2015, devient le 1er mars directrice Stratégie, innovation et développement. Elle aura en charge la stratégie globale du groupe RATP et le pilotage de l’innovation, en partie digitale. Elle continuera à, piloter le plan Bus 2025 au niveau du Comex.

 

RATP. Michel Cordival directeur du département Systèmes d’information et de télécommunications

Directeur des systèmes d’information du groupe TF1 de 2008 à 2016, Michel Cordival entre à la RATP, où il aura en charge à partir du 1er mars le pilotage des systèmes d’information et services de télécommunication et la mise en place du plan digital de la RATP.

Ewa

Transdev et Renault-Nissan vont travailler ensemble sur le véhicule autonome

Transdev et Renault-Nissan ont signé un contrat de recherche en vue de développer des solutions de mobilité avec des véhicules autonomes, pour les transports publics et pour les transports à la demande. Les deux entreprises ont annoncé le 27 février qu’elles « vont collaborer à la conception d’un système de transport complet et modulaire qui permettra aux clients de réserver leurs trajets, et aux opérateurs d’exploiter et de gérer une flotte de véhicules autonomes ».

La recherche portera dans un premier temps sur des essais de terrain à Paris-Saclay avec des Renault ZOE et la plateforme de répartition à la demande, de supervision et de routage élaborée par Transdev, indique l’opérateur de transport public dans un communiqué.

Ewa

Valérie Pécresse face à l’Etat mauvais payeur

Le contrat de plan revu et corrigé entre l’Etat et la région à peine conclu, Valérie Pécresse a découvert que le gouvernement s’apprêtait à ne verser cette année que la moitié de sa contribution Pour cette année un milliard d’euros doit être apporté par les deux partenaires, dont 665 millions de la région, et 335 millions de l’Etat. Mais quelques jours après la signature, colère de Valérie Pécresse : l’Etat n’a budgété que 175 millions pour 2017… La présidente de la région a écrit à Bernard Cazeneuve. « Je ne peux pas commencer avec trou de financement. D’autant que les T9 [Paris – Orly] et TTME [tram-train Massy – Evry] sont prêts à démarrer », commente-t-elle. Et d’ajouter, quand on lui fait remarquer que l’Etat a classiquement du mal à verser sa quote-part au contrat de plan : « Je ne fais pas du classique, je fais du Pécresse. »

C’est le 7 février que le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, et la présidente de la région Ile-de-France ont signé un avenant au contrat de plan 2015-2020 initialement conclu entre Manuel Valls et Jean-Paul Huchon. Le contrat définitif prévoit 7,4 milliards d’euros d’investissements pour la période, apportés par l’Etat (3 milliards) et la région (4,4 milliards). Soit un montant total de 8,8 milliards, compte tenu du « bloc local ».

5,3 milliards d’euros doivent aller aux transports. Des transports qui ont reçu un coup de pouce de 60 millions et dont le calendrier a été un peu modifié, pour accélérer les projets majeurs comme le prolongement d’Eole à l’ouest ou l’électrification de Paris – Troyes. Ou pour phaser sur deux contrats les prolongements des tramways T1, d’Asnières à Colombes ou du T9, d’Athis-Mons à Juvisy.

F. D.

Ewa

Les services du quotidien s’installent en gare

SNCF Gares & Connexions a inauguré le 22 février dans la gare parisienne de Pont-Cardinet (XVIIe arrondissement) un espace permettant d’accueillir chaque semaine huit start-up proposant des services de la vie quotidienne (retirer ses courses avec Comptoir urbain, ses repas avec Monsieur Bonape et Les Commis, ses paniers de produits frais avec La Ruche qui dit oui ! ou encore faire repriser ses pantalons avec Quatre Epingles).
« Notre objectif est de faire gagner du temps à nos clients et aux riverains en positionnant ces services utiles sur leur trajet du quotidien », explique Gares & Connexions. Dix espaces de ce type doivent ouvrir en Ile-de-France cette année, avec l’objectif d’en compter 18 en 2018.

Ewa

SNCF Logistics achète 45 % de BLS Cargo

Après la création de filiales en Allemagne, en Italie, en Belgique et en Roumanie, c’est en Suisse que SNCF Logistics prend pied avec sa prise de participation à hauteur de 45 % dans le capital de l’entreprise de fret ferroviaire suisse BLS Cargo. Le BLS, principale entreprise ferroviaire « privée » suisse, demeure le principal actionnaire de BLS Cargo à hauteur de 52 %, les 3 % restants étant toujours détenus par le spécialiste italien du combiné Ambrogio. Cette transaction reste toutefois soumise à une approbation par les autorités de la concurrence.

L’entrée de SNCF Logistics dans le capital de BLS Cargo présente un intérêt pour les deux acteurs sur le couloir européen de fret nord – sud. Un axe sur lequel SNCF Logistics est jusqu’à présent peu présent, de même qu’en Suisse, alors que via Captrain Deutschland et Captrain Italia, le fret SNCF est devenu le « deuxième acteur national après les opérateurs historiques » en Allemagne et en Italie. De son côté, le BLS était « en quête de partenaires pour accompagner le développement de BLS Cargo SA » selon le communiqué émis en commun avec la SNCF. Les deux entreprises de fret ferroviaires pourront ainsi proposer des offres de transport complètes sur le marché international.

Le communiqué commun passe toutefois sous silence les circonstances qui ont amené BLS à changer de partenaire européen pour sa filiale BLS Cargo. En effet, cette dernière assurait jusqu’à la fin 2013 le transit transalpin de DB Schenker Rail, qui a alors pris CFF Cargo comme nouveau partenaire suisse. Ce changement a été suivi, début 2015, par la vente des 45 % détenus par le groupe Deutsche Bahn dans BLS Cargo depuis 2002. Ceci alors que la filiale du BLS avait été fondée en 2001.

« Le modèle commercial souple et les concepts innovants d’utilisation transfrontalière de locomotives font de BLS Cargo une des rares sociétés de fret réalisant des résultats positifs depuis des années », souligne le communiqué. En 2016, BLS Cargo a réalisé un chiffre d’affaires de 174,9 millions d’euros (contre 159,6 millions d’euros en 2015), tout en présentant un Ebit de 1,9 million d’euros (identique à celui de 2015) et un bénéfice de 1,4 million d’euros (contre 0,28 million d’euros en 2015).    

P. L.

 

Ewa

Espagne. Talgo crée l’opérateur ferroviaire « Motion Rail »

Aussi bien pour le transport de voyageurs que pour le fret, le constructeur ferroviaire espagnol Talgo vient de constituer la société « Motion Rail ». Le créateur des trains articulés est pour le moment l'unique partenaire de cette entité dont la direction est assumée par Carlos de Palacio, également président de Talgo. Le gouvernement espagnol a décidé de retarder l'ouverture de la concurrence dans le transport ferroviaire de voyageurs jusqu'en 2020 afin de la faire coïncider avec la libéralisation prévue en Europe. Talgo entend justement se prépositionner alors que d'autres acteurs ibériques sont prêts telles les sociétés d'autocars Alsa et Avanza ou les entreprises de BTP Acciona, ACS, Comsa et Ferrovial.
Michel Garicoïx

Ewa

Les syndicats mixtes de Vélib’ et d’Autolib’ devraient fusionner

Bientôt la fin du suspens dans la compétition ouverte pour l’exploitation de Vélib’, le système de vélos en libre service de la ville de Paris. Le 7 février seuls deux groupements ont déposé leur candidature : l’actuel titulaire du contrat JCDecaux, allié à la SNCF et la RATP, d’une part, et la société spécialiste des VLS Smoove, associée au gestionnaire de parkings Indigo ainsi qu’à l’espagnol Moventia, d’autre part. En revanche, SFR, qui travaillait notamment avec Tracetel sur le dossier, s’est finalement retiré de la course.

Le Syndicat mixte Vélib’ Métropole pourrait choisir le gagnant dans la semaine du 21 mars. Le futur contrat qui démarrera le 2 mai 2017 (mais le nouveau service débutera en janvier 2018) ne sera plus lié à la publicité pour financer le dispositif. On peut donc s’attendre à voir augmenter les tarifs de location des vélos. De plus, 30 % des vélos devraient disposer d’une assistance électrique. Enfin, le nombre de communes desservies par les Vélib’ va s’accroître, tournant autour d’une quarantaine.

Parmi d’autres projets, le Syndicat mixte Vélib’ et celui d’Autolib’ devraient fusionner, pour gérer d’une seule main demain les deux contrats. Cela permettra de réduire les frais de structure et de créer des synergies entre ces deux mobilités, explique un proche du dossier, évoquant par exemple la possibilité de mettre en commun les bases de clients.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Ile-de-France : l’année des 800 millions pour la régénération

Somme promise, somme due. Le Stif y veille particulièrement et, pour la première fois, SNCF Réseau devrait investir 800 millions en Ile-de-France dans la régénération de l’infrastructure. Comme, d’autre, part, l’enveloppe est la même pour le développement on va disposer cette année de 1,6 milliard d’euros pour améliorer la vie des Franciliens. A comparer à un total en 2016 de 1,3 milliard.
Cette année s’est ouverte avec le nouveau poste des Ardoines, confié en conception- réalisation à Thales, et qui a été mis en service le 5 février dernier. Début d’un beau programme qu’a détaillé le 16 février Didier Bense, DG de SNCF Réseau Ile-de-France.

« On ne peut plus tout faire. » C’est le constat de Réseau, vu l’ampleur des travaux. D’où l’option d’un appel aux partenaires privés, ce qu’on a vu avec le poste de Vitry, le marché des caténaires pour la ligne C et ce qu’on va voir aussi avec la suite rapide Ile-de-France,

Si Réseau ne peut tout faire, il va tout de même monter en régime, avec l’accélération des recrutements, qui seront de 800 personnes cette année, contre 650 en 2016. Déjà 80 recrutements ont été faits en janvier. Ils permettront à la fois de remplacer les départs et de s’accroître. Et ne produiront tous leurs effets qu’au bout de deux ans et demi ou trois ans pour des postes compliqués comme la signalisation électrique. A partir de 2019, ce qui ne tombe pas si mal puisque Eole, CDG Express seront à plein régime, et que la régénération n’aura pas fléchi.

Eole justement, monte en puissance, avec les installations de retournement à Rosa-Parks, gare qui doit devenir, avec Nanterre-La Folie, l’un des deux terminus partiels du RER E prolongé, dans le cadre d’une exploitation en recouvrement. Cependant les travaux vont progresser sur toute la ligne. Au passage, sur la ligne classique, Eole va remplacer, en quatre ans, quelque 260 aiguillages, 10 km de plateforme, 20 km de rail. Autrement dit, ce qui figure dans le développement a des effets importants sur la régénération.

Deuxième grand projet à mener, l’interconnexion avec le Grand Paris Express. Sujet généralement estimé à un milliard d’euros. Qui va nécessiter de repenser les correspondances de 29 gares et de créer la gare nouvelle de Bry-Villiers-Champigny. Un des grands chantiers de l’année va concerner la gare de Clamart, avec le ripage d’une dalle de soutènement des voies SNCF, la ligne du Grand Paris Express passant en dessous du réseau ferré national. Ce qui devrait être le cas à chaque croisement entre le métro souterrain et le réseau ferré qui, lui, est en surface.

Cette année verra aussi, en juillet, la mise en service du tram train T11 Epinay – Le Bourget.

Et Réseau doit mener à bien les travaux de mise en accessibilité de 25 gares. Le rythme devrait passer à 30 gares par an. En se concentrant sur l’accessibilité ville-quai, à distinguer de l’accessibilité quai-train. Dernier sujet compliqué en Ile-de-France, du fait des hauteurs de quai différentes et de matériels hétérogènes…

Pour ce qui est de la régénération à proprement parler, 250 km de voie seront renouvelées cette année.

On attend la suite rapide nouvelle prévue pour la zone dense. La construction de ce train-usine se termine en Suisse, pour le compte d’ETF, titulaire du marché, avec Matisa. Les suites rapides permettent de renouveler la voie à la vitesse d’un kilomètre par jour. Le train conçu pour l’Ile-de-France, qui va enlever et remplacer le ballast, progressera moins vite du fait de la complexité du réseau. On espère tout de même qu’il avancera de 600 m par jour, et qu’il permettra de rendre la voie tout de suite à 80 km/h, au lieu de 60 km/h. Un petit bijou à 40 millions d’euros au bas mot (un TGV et demi), que Réseau n’acquiert pas, et que l’entreprise titulaire aura sans doute à cœur de réutiliser sur d’autres zones denses du réseau.

Impossible de détailler tout ce que Réseau va mettre en service cette année. N’oublions pas, promis pour ce début d’année, le nouveau poste de la gare de Lyon (200 millions d’euros en tout), ou la « tour de contrôle » du RER B.

En ce qui concerne l’exploitation, on devrait passer à un poste unique sur la ligne A du RER. Sur le modèle du poste unifié de la ligne B, les fonctions d’aiguillage, de régulation, d’information voyageurs, et de supervision seront concentrées en un seul lieu. Petit à petit c’est l’ensemble des RER qui va passer sous ce régime.

Un des dossiers délicat qui s’annoncent, c’est la signalisation du tunnel commun à la ligne D et la ligne B (Châtelet – Gare-de-Lyon). Un tunnel qui est censé faire passer 32 trains par heure (12 du RER D et 20 du RER B) mais a un débit réel de 26 ou 27 trains. Le but est d’arriver aux 32 trains nominaux. Ce qui n’est pas simple, et passe par le nouveau système de CBTC Nexteo, conçu au départ pour le RER E mais avec l’idée, bien présente depuis longtemps, de le généraliser aux RER en zone dense. Avec, à la clé, pour le tunnel commun aux RER B et D, des sujets d’entente avec les propres systèmes de la RATP. Un dialogue dont Didier Bense, ancien de la RATP comme Yves Ramette, son prédécesseur à la tête de SNCF Réseau en Ile-de-France, connaît les termes sur le bout des doigts.

F. D.

Ewa

Paris prépare la suppression de feux tricolores dans tout un quartier

L’Hôtel de Ville est en train de finaliser une convention avec le centre d’études Cerema pour lancer une expérimentation sur la suppression de feux tricolores dans tout un quartier, a expliqué à VR&T le cabinet de Christophe Najdovski, l’adjoint Vert au maire chargé des Déplacements.

Lors du conseil de Paris du 1er février, un vœu du groupe Ecologistes a été accepté par l’exécutif municipal pour expérimenter la dépose de feux. « Nous allons proposer, en partenariat avec le Cerema un quartier pilote pour faire une évaluation avant, pendant et après. Et pour ensuite pouvoir dupliquer cette idée », explique un membre du cabinet en indiquant que la Ville travaille sur le sujet depuis plusieurs mois, à l’instar de ce qu’ont déjà fait avant elle Nantes ou Bordeaux. « Nous voulons mettre en place une méthodologie et définir une sorte de boîte à outil pour permettre à d’autres villes de se lancer à leur tour dans l’expérience », poursuit-il.

L’expérimentation devrait concerner un quartier du centre de Paris, dans des zones où la vitesse de circulation n’excède pas 20 km/h et où les piétons et les vélos ont la priorité. « Les études montrent que les carrefours à feux peuvent être accidentogènes. Lorsqu’il n’y a pas de feux, automobilistes et piétons font preuve d’une vigilance accrue », justifie-t-on du côté de la Mairie de Paris.

En plus de cette expérimentation, la Ville s’apprête à supprimer dès le mois prochain des feux dans trois carrefours : à Lagny-Buzenval en mars, à Saint-Maur-Aurillons-Deguerry en avril et à Pernety-Vercingétorix en juin.

Marie-Hélène Poingt