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 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

Accord ficelé pour les 15 TGV

A force de contorsions et d’aberrations, l’Etat, la SNCF et Alstom sont arrivés à une solution qui a l’air de se tenir et de répondre tant bien que mal à de vrais besoins. Belfort va se voir commander 15 rames TGV, non par l’Etat pour des TET, mais par la SNCF pour une LGV. Les six premiers TGV arriveront en 2019 et les neuf suivants en 2020. Ils devraient revenir à la SNCF à 27 millions d’euros l’unité. La SNCF considérait jusqu’à présent qu’elle n’a pas les moyens d’acheter ces rames, elle avait donc prévu 150 millions pour, plus modestement, rénover 24 rames anciennes. 150 millions qu’elle n’aura pas à débourser. De plus, l’Etat, se fondant sur des recommandations de la Cour des comptes, va opportunément alléger une contribution de solidarité territoriale que lui verse la SNCF. L’allégement serait de 70 millions d’euros par an pendant cinq ans. Soit 350 millions plus 150 millions d’économisés, pour un achat d’à peine plus de 400 millions. Il faut compter aussi sur les frais d’ingénierie de la SNCF.

C’est en mai 2019 que devait s’arrêter la livraison des 40 rames Duplex dite L’Océane. Les 15 nouvelles seront livrées à partir de juin 2019 et pourraient mener, au rythme d’une par mois environ vers septembre ou octobre 2020. On ne sera alors plus très loin des dates attendues pour le lancement du TGV du futur. Rebaptisé TGV 2020, parce qu’on l’attendait d’abord pour 2020, il semble maintenant se profiler au mieux, pour ce qui est de la production régulière, à partir de 2022, production que devrait précéder une rame au moins de présérie. Bref, Alstom à Belfort aurait un trou d’un an environ, ce qui peut se traduire si rien ne vient entretemps par du chômage technique. Ce n’est pas souhaitable mais selon un connaisseur, cela n’entraînerait pas de dommages irrémédiables au savoir-faire d’Alstom ou à l’emploi.

Financièrement, la solution repose sur l’allégement de la fiscalité. Décision politique. Les élections pourraient-elles tout changer ? A la SNCF, sans surprise, on se dit confiant dans la parole de l’Etat. Mais les paroles s’envolent, les écrits restent et une lettre du Premier ministre qui « entérine la pérennité de la baisse de fiscalité dans le temps », comme le relève un communiqué de la SNCF a sans doute été fort appréciée.

Enfin, selon Les Echos, les rames pourraient être produites… pour être aussitôt garées, faute d’homologation. De fait, si ces rames sont de type L’Océane, identiques pour le voyageur à celles qui ont déjà commencé en décembre dernier, sans attendre la LGV du 2 juillet, à desservir Bordeaux et Toulouse, elles devraient en différer pour un équipement de sécurité. Alstom change de contrôle de vitesse par balise (ou KVB) et équipera ces rames d’un KVB, commandé à Ansaldo STS (groupe Hitachi), compatible avec la signalisation européenne ERTMS. Le nouveau système devra être homologué par l’Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), ce qui devrait se traduire par un temps de latence entre livraison et mise en service.

F. D.

Ewa

3e ligne de métro à Toulouse. Une nécessité mais des doutes sur le financement

La commission particulière du débat public a présenté le 16 février le compte rendu de trois mois de débat sur la troisième ligne de métro de Toulouse, considéré par son président Jacques Archimbaud comme « l’un des chantiers les plus importants en Europe après le Grand Paris, dans une ville qui représente l’une des plus faibles parts du transport en commun des métropoles françaises ». Du 12 septembre au 17 décembre, 3 000 personnes ont participé à 80 rencontres avec des formes variées (grandes réunions, focus groupes, ateliers cartographiques, rencontres à l’université ou en entreprise, débats mobiles dans les quartiers…), 83 points de vue détaillés ont été retournés (avec notamment des propositions alternatives détaillées) et le site Web a reçu plus de 22 000 visites.
Selon 72 % des 5 000 répondants au questionnaire, la troisième ligne de métro est une priorité, devant l’extension du réseau de tram (15 %) et le renforcement du réseau TER (13 %). 86 % d’entre eux laisseraient leur voiture au garage si cette ligne leur permettait de se rendre à leur travail. Sur le tracé, aucune station n’est massivement rejetée. En revanche, seuls 43 % des répondants font confiance à Tisséo dans sa capacité à financer les 2,1 milliards d’euros nécessaires sans conséquence négative sur le reste des transports en commun. Et à peine 53 % jugent réaliste une mise en service de la ligne d’ici 2024.
La CNDP demande maintenant à Tisséo de « partager le portage politique du projet et le rendre plus lisible », de « prolonger la dynamique de participation » et enfin de « libérer des données importantes et étudier les alternatives par la mise en place d'un conseil scientifique ». L’AOT a trois mois pour formuler une réponse.    

Catherine Sanson-Stern
 

Ewa

200

C’est, en euros, le montant maximum, de l’aide financière à l’achat d’un vélo à assistance électrique selon un décret publié le 16 février dernier. Ce dispositif national d’aide qui pourra représenter 20 % du prix d’achat du vélo (mais donc dans un plafond de 200 euros), n’est toutefois pas cumulable avec les bonus déjà mis en place par certaines communes (400 euros à Paris).

Ewa

Simon Sappey nommé directeur Marketing de FlixBus France

SimonSappey DirMarketing FlixBus

Simon Sappey a été nommé directeur Marketing de la start-up leader du marché du car longue distance, où il a en charge la définition et le pilotage de la stratégie marketing et des partenariats pour la France.
Agé de 30 ans, Simon est diplômé de l’Ecole supérieure des sciences commerciales d’Angers (Essca). Passionné de sport, il a effectué les sept premières années de sa carrière dans ce secteur, d’abord chez Sportfive et Canal+ Events avant de rejoindre en 2011 l’UEFA, en tant que coordinateur marketing et vente pour l’Euro 2012 de football. Nommé Marketing manager chez Infront Sports & Media au lancement de sa filiale sur le marché français en 2012, il a participé à l’élaboration de la stratégie de développement et géré un portefeuille clients composé de sponsors & d’ayants droit. Deux ans après, il est rappelé par l’UEFA pour assurer le marketing et la commercialisation des 2,5 millions de billets de l’Euro 2016.

Ewa

Pysae veut faciliter la transition numérique des collectivités

Depuis le début février, la start-up Pysae, qui a lancé Fleet, l’appli permettant de géolocaliser ses bus sur une carte en temps réel, propose gratuitement aux collectivités d’utiliser son application voyageurs ainsi que son éditeur de données transport. Elle espère ainsi faciliter la transition numérique des collectivités locales, dont « un certain nombre sont sous-équipées en outils informatiques », estime Nicolas Jaulin l’un des dirigeants de Pysae. Cette offre est aussi bien sûr un bon moyen de se faire mieux connaître…

Ewa

Suède. Le chantier du tramway démarre à Lund

Le lancement des travaux du futur tramway a été officiellement célébré le 15 février à Lund. A l’automne 2019, cette ville étudiante du sud de la Suède devrait être la première du pays à bénéficier d’un nouveau réseau de tram lancé depuis un siècle. Longue de 5,5 km, la première ligne reliera la gare centrale de Lund au centre de recherche européen ESS.

Ewa

RATP Dev va exploiter deux lignes de bus 100 % électriques à Londres

RATP Dev a annoncé le 15 février qu’elle allait exploiter des bus 100 % électriques à partir de l’an prochain sur les lignes C1 et 70 à Londres. Dans un communiqué, la filiale de la RATP explique que l’autorité organisatrice TfL a accepté sa proposition d’utiliser 36 bus électriques. « RATP Dev procédera aux aménagements nécessaires des infrastructures de son dépôt de Shepherd’s Bush – comprenant l’installation de systèmes de recharge – afin d’assurer ce futur service », précise l’entreprise qui indique qu’elle souhaite progressivement affecter à ce dépôt une flotte 100 % électrique, ce qui le « positionnerait comme le premier garage de bus zéro émission de Londres ».
Le choix des lignes C1 et 70 ne doit rien au hasard : elles traverseront la future zone à ultra-basses émissions voulue par le maire de Londres Sadiq Khan en 2019.

Ewa

Un conducteur de train tué, un autre blessé, dans une collision au Luxembourg

Un train de voyageurs à destination de Thionville (nord-est de la France) a percuté ce matin vers 9h un train de marchandises à Dudelange, entre Zoufftgen, en France, et la gare de triage de Bettembourg, au Grand-Duché. L’accident a fait un mort (le conducteur du train de voyageurs) et deux blessés (le conducteur du train de fret et la salariée des CFL qui contrôlait les billets).

La CFL (Compagnie de chemins de fer du Luxembourg), qui opérait le train de voyageurs, a indiqué que les enregistrements du système de gestion du trafic montrent que ce train a franchi un signal d’arrêt. « Les causes du dépassement restent à être confirmées par l’enquête en cours », a-t-elle précisé dans un communiqué.

Ewa

L’Arafer dit non aux péages prévus par SNCF Réseau en 2018

Le gendarme du ferroviaire a indiqué le 8 février avoir « rejeté les péages présentés par SNCF Réseau pour l’horaire de service 2018 » Selon l’Autorité, « le nouveau barème de redevances ne répond pas aux exigences de la réglementation, en particulier européenne, et méconnaît les engagements pris il y a deux ans par le gestionnaire des infrastructures de réformer sa tarification. »
L’Arafer préconise d’appliquer une facturation à la tonne-km ou à la « silhouette » (c’est-à-dire par type de train), comme c’est le cas dans la plupart des pays européens, alors que la tarification retenue par SNCF Réseau est basée sur le train-km qui présente le risque de discrimination entre les entreprises ferroviaires puisqu’elle ne « reflète pas fidèlement le coût direct d’utilisation du réseau ».
De plus, les majorations tarifaires envisagées par SNCF Réseau ne sont pas suffisamment justifiées et risquent de nuire à certains opérateurs, estime l’Arafer.
Elle a de plus ouvert une procédure en manquement à l’encontre de SNCF Réseau qui a modifié en 2017 les conditions d’accès au réseau ferré. Le régulateur veut vérifier que ces nouvelles règles du jeu sont conformes avec la réglementation.