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 About ling jun jie

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Ewa

RATP. Aymeric Lang nommé chef de cabinet d’Elisabeth Borne

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Aymeric Lang est nommé chef de cabinet de la PDG de la RATP, Elisabeth Borne, succédant à Nicolas Blain qui devient chef du pôle Relations internationales et Affaires européennes au sein des services de la direction générale.

Diplômé de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne en histoire et science politique, Aymeric Lang a rejoint en 2008 le groupe PPE-DE du Parlement européen puis le cabinet du secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes. En 2009, il devient collaborateur parlementaire de Monsieur Hervé Maurey, sénateur de l’Eure et, depuis 2014, président de la commission de l'Aménagement du territoire et du Développement durable du Sénat.
Il a occupé cette fonction jusqu'à son arrivée au sein du Groupe RATP en mai 2016 en qualité de chef de cabinet adjoint de la PDG.

Avec cette nouvelle nomination, il est également chargé des relations avec le Parlement au sein du cabinet.

Ewa

RATP. Nicolas Blain nommé chef du pôle Relations internationales et Affaires européennes

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Diplômé d’études approfondies en philosophie et d’études supérieures spécialisées en communication, Nicolas Blain vient d’être nommé chef du pôle Relations internationales et Affaires européennes au sein des services de la direction générale du Groupe RATP.
Il a débuté sa carrière en 1995, en tant que chef adjoint de cabinet de Raymond Barre, maire de Lyon, ancien Premier ministre.
En 1999, il devient directeur de cabinet de Jacques Barrot, président du conseil général de la Haute-Loire, ancien ministre. Il occupe cette fonction jusqu’en 2004. En 2005, Nicolas Blain est nommé directeur du Conseil de développement de Saint-Etienne Métropole.
Au mois de septembre de la même année, il devient membre du cabinet de Jacques Barrot, successivement vice-président de la Commission européenne en charge des Transports puis de la Justice. Il est notamment en charge de la stratégie de communication du commissaire européen.
Nicolas Blain intègre le Groupe RATP en mai 2010 comme chef de cabinet du PDG et conseiller pour les affaires européennes et communautaires. Nicolas Blain préside depuis le mois de juin 2013 le comité Union européenne de l’Union internationale des transports publics (UITP).

Ewa

Le Stif veut instaurer un forfait antipollution

Le Stif demande à l’Etat de compenser financièrement la gratuité des transports en commun lors des pics de pollution en Ile-de-France. A défaut, il explique qu’il mettra en place un « forfait antipollution ». En effet, suite à une réglementation plus stricte (abaissement des seuils) à compter du 1er janvier, les dépassements devraient être trois fois plus nombreux en 2017, générant un manque à gagner de l’ordre de 80 millions d’euros, qui « serait financièrement intenable et limiterait sa capacité d’investissement dans des transports propres », expose-t-il dans un communiqué. Pour mémoire, les six jours de gratuité en décembre dernier lui ont coûté 23 millions d’euros. Puisque sa requête envers l’Etat a peu de chance d’aboutir, l’AO prévoit de créer une nouvelle tarification incitative, baptisée forfait antipollution : un titre dézoné d’une journée au prix de 3,80 euros. Un tarif jugé « très incitatif pour les automobilistes de grande couronne qui permet d’éviter les effets d’aubaine sans pénaliser les habitants des zones 1 et 2 ». C’est la loi de transition énergétique qui a mis fin à la gratuité systématique.

Ewa

Transdev finalise le rachat d’Urbis Park

Transdev Stationnement, filiale du groupe, annonce avoir finalisé l’acquisition de 100 % de la société Urbis Park Services, un important opérateur de stationnement en France, avec 250 collaborateurs et 70 000 places gérées dans 40 villes. Transdev Stationnement a aussi acquis 10 % d’Urbis Park Infrastructures, société regroupant des parcs en concession longue durée à Bordeaux, Versailles, Asnières et Marseille, les autres 90 % ayant été acquis par Mirova Core Infrastructure Fund. « Le stationnement est une composante essentielle de la chaîne de mobilité globale et de l’intermodalité avec un impact significatif sur les parts modales et les activités traditionnelles de transport public de Transdev », rappelle le groupe dans un communiqué. Il assure déjà, directement ou à travers ses SEM partenaires, la gestion de 60 000 places de stationnement en France, en parcs publics ou privés, parcs-relais, parcs d’aéroports et sur voirie. Mais il entend mieux se positionner sur le marché du stationnement sur voirie qui sera décentralisé au 1er janvier 2018, et pouvoir proposer des offres de mobilité globale, comme le fait son concurrent qui vient de remporter un contrat globalisé à Dijon. Transdev Stationnement est d’ailleurs attributaire de l’appel d’offres de gestion du stationnement de voirie dépénalisé qui est en cours de déploiement à Suresnes.

Ewa

Akiem élargit son offre de maintenance en Europe

Akiem, leader européen de la location de locomotives, annonce le rachat de 100 % du groupe allemand mgw Service, un acteur indépendant majeur qui réalise la maintenance et la révision de locomotives électriques et diesels pour le compte d’opérateurs ferroviaires de fret et voyageurs. Le groupe de 70 salariés dont le siège est basé à Cassel est principalement présent en Allemagne depuis son atelier à Krefeld (Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie), en Suède (Hallsberg – Conté d’Örebro), mais aussi en Suisse, Italie et Pologne. Il a réalisé en 2016 près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires. Akiem va ainsi renforcer son offre de location avec maintenance incluse. Son président, Fabien Rochefort déclare qu’il s’agit d’« une étape significative de développement en Europe ». Signé le 28 décembre 2016, ce rachat devrait devenir effectif après l’avis des autorités européennes de la concurrence attendu à la fin du premier trimestre 2017.

 

Ewa

La ville de Paris prête pour la dépénalisation du stationnement

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Un an avant l’entrée en vigueur de la décentralisation du stationnement et de la dépénalisation en cas de non-paiement, la ville de Paris a déjà précisé ses intentions. La guerre est ouverte contre les – nombreux – fraudeurs à l'horodateur ! La mairie de Paris annonce la couleur dans un communiqué du 10 janvier : le forfait de post-stationnement (FPS), autrement dit ce qu’on nomme aujourd’hui le PV, passera à 50 euros dans les 11 arrondissements centraux et à 35 euros dans les arrondissements périphériques au 1er janvier 2018. Pour rappel, une amende pour défaut de paiement coûte actuellement 17 euros, somme insuffisamment dissuasive au regard du tarif horaire qui atteint 4 € dans le centre de la capitale. Et d’ailleurs, selon la municipalité le taux de respect du stationnement rotatif n’est que de 9 %, entraînant un manque à gagner de quelque 300 millions d'euros par an.

Officiellement, la hausse est justifiée par une intensification de la lutte contre la fraude « éliminant ainsi phénomène de voitures ventouses ». Il faudrait en moyenne 21 minutes pour trouver un emplacement où se garer en voirie à Paris, selon les données de l’application mobile Polly, en dépit d’un nombre de places importants : 150 000 auxquelles s’ajoutent 15 000 emplacements réservées aux véhicules spécialisés (handicapé, livraisons, transports de fonds…). La direction de la voirie et des déplacements évalue à 80 000 le nombre de places squattées par le même véhicule durant toute une semaine, incluant ceux qui paient un forfait au tarif résidents.

C’est pour ceux qui ne paient pas, que la nouvelle tarification se veut dissuasive. La ville souligne que aussi que les tarifs à l’horodateur ne bougeront pas, qu’elle offre en complément « la gratuité pour les véhicules électriques » et que « des tarifs réduits mis en place pour les professionnels ». La hausse semblera vertigineuse aux automobilistes, mais l’adjoint chargé des transports, Christophe Najdovski ajute : « A titre de comparaison, cette amende est de 96€ à Londres, de 90 € à Barcelone ou encore de 55,5 € à Amsterdam ».

A noter enfin, des rabais pour paiement dans les 72 heures : 35 € en zone I et à 24,5 € en zone II au lieu de 50 € et 35 €. Et la durée maximale du stationnement passera de 2 à 6 heures, chaque heure supplémentaire au delà des deux premières coûtant un peu plus cher que la précédente. Qu’on ne s’y trompe pas, cet allongement n’est pas pour faciliter la vie des automobilistes, mais plutôt pour répondre à une exigence de la loi Maptam de 2014 qui dépénalise le stationnement payant sur voirie et affirme que le FPS ne peut être supérieur au tarif maximal de stationnement dans une journée…

Naturellement, ces nouveaux tarifs s’accompagnent d’une délégation de service public pour les opérations de contrôle. Mesure qui « permettra là aussi d’améliorer le taux de rotation des véhicules et permettra aux automobilistes de rouler moins longtemps à la recherche d’une place libre. Les modes de paiement seront aussi modernisés : paiement mobile (déjà effectif), possibilité de prolonger à distance la durée de son stationnement », conclut l’adjoint à la maire. Elle permettra aussi une plus grande efficacité, puisque des moyens tout aussi “modernes“ de contrôle seront sans nul doute mis en œuvre, comme la lecture automatisée des plaques notamment…

C. N.

Ewa

Keolis gère toutes les mobilités à Dijon

Cour de la Gare de Dijon DSC 0689

L’opérateur historique du réseau dijonnais a été reconduit le 22 décembre pour une nouvelle DSP de six ans. Depuis le 1er janvier, Keolis gère les bus et tram Divia, mais aussi les vélos, en libre service (400) ou location (800), les services PMR, les 9 parkings, le stationnement sur voirie et même… la fourrière. style= »margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt »>
L'opérateur historique du réseau dijonnais souligne qu’il s’agit du premier contrat de délégation de service public (DSP) englobant toute l’offre de mobilité. Chiffre d’affaires cumulé attendu : 435 millions d’euros, correspondant à un engagement de 145 millions d’euros de recettes.

Pour gérer cette offre globale de mobilité portée par le Grand Dijon, communauté urbaine de 255 000 habitants et 24 communes, le groupe s’appuie sur ses filiales : Cykleo pour les vélos, Effia pour le stationnement (8000 places dont 4500 sur voirie) et EGS (fourrière). Autre première en France : la création de la première fourrière à vélo de France. « Ce projet de mobilité entend effacer l’opposition fréquente entre utilisateurs de la voiture et usagers des transports collectifs et autres modes alternatifs, afin de privilégier la gestion partagée de l’espace public », explique la filiale de la SNCF dans son communiqué.

Côté engagements, Keolis devra assurer le renouvellement du parc de 400 vélos en libre-service (VLS) des 40 stations, ainsi que celui des bus non hybrides à l’horizon 2019 (Divia compte déjà 102 bus hybrides sur une flotte de 200 bus), mais aussi rénover les parkings ‑ 7,2 millions d’euros d’investissement sont prévus – et le matériel de transport des PMR. L’exploitant s’engage aussi à remplacer la navette DiviaCity du centre-ville par des véhicules 100 % électriques et promet de mettre son expertise en matière de mobilité connectée et d’open data au service de la collectivité « pour accompagner activement sa politique de mobilité ambitieuse et novatrice et faire de la future métropole une smart city ».

Il est déjà prévu de lancer dès cette année un nouveau site web avec application unique pour tous les services de mobilité qui seront accessibles grâce une carte de transport unique. Il sera également possible de payer son transport directement avec sa CB ou son smartphone. « Avec ce contrat unique en France, Keolis confirme sa capacité à relever les défis de la mobilité du quotidien : accessibilité, transition énergétique et intégration multimodale pour faciliter les déplacements des citoyens », a commenté Frédéric Baverez, le directeur exécutif groupe France.

Avec 750 salariés, Keolis Dijon Mobilités proposera 11,4 millions de km par an sur les lignes Divia bus (18 lignes) et tram (2 lignes), qui ont permis 47,3 millions de voyages l’an passé. La marque se déclinera en DiviaPark, DiviaVélo (location), DiviaVelodi (VLS), Divia VéloPark (vélostations), Divia Pouce (auto-stop organisé) et DiviaFourrière.

La société Keolis était la seule et unique candidate à l'appel d'offres après l’abandon de Transdev et malgré le recours en annulation de l’appel d’offres lancé en juin 2015 engagé par trois gestionnaires de parking (dont Q-Park et Indigo) qui avaient obtenu gain de cause devant le tribunal administratif au printemps. Décision cassée par le conseil d’Etat en septembre dernier qui met en avant la liberté de la collectivité de choisir le périmètre d’une délégation de service public.

Une situation qui a été déplorée par l’opposition. Lors du vote en conseil communautaire le 22 décembre, l’Union de la droite et du centre s’est ainsi abstenue en regrettant notamment que la création de deux nouveaux parkings-relais n’ait pas été prévue, à l’ouest et au sud de l’agglomération. De son côté, le groupe Alliance et projets pour le Grand Dijon a voté contre, son président Emmanuel Bichot ayant toujours défendu une DSP en plusieurs lots ou bien l’examen d’un passage en SPL. Selon lui, il n’est « pas souhaitable de négocier avec un seul interlocuteur en position de force pour dicter ses conditions ».

C. N.

Ewa

Le téléphérique de Brest repart

Le premier téléphérique urbain de France devait repartir à la mi-journée, après une série noire qui l’a obligé à interrompre ses services plusieurs fois en moins de deux mois. En effet, à peine inauguré le 19 novembre, le téléphérique, qui relie en trois minutes les deux rives de la Penfeld, du centre-ville au quartier des Capucins, a été stoppé le 30 novembre, après l’ouverture « intempestive » d’une porte, survenue en plein ciel. Remis en service début janvier, il a été de nouveau bloqué trois jours après, le 5 janvier, pour un problème de câble électrique, puis encore le 8 janvier, cette fois en raison d’une panne informatique. Le syndicat majoritaire de l’exploitant Keolis dénonce une mise en service faite « dans la précipitation », tandis que le maire de Brest, François Cuillandre, a fait part le 8 janvier sur France Bleu de son « agacement » et fait savoir qu’il « attend que le constructeur et l’exploitant du téléphérique se mettent vraiment autour de la table pour trouver une solution ».
Côté Keolis, Jean-Luc Bouhadana, le directeur de Bibus, persiste à penser que « le téléphérique a été mis en service au bon moment, c’est-à-dire à une période où il n’y avait aucun enjeu de transport puisque le réaménagement du quartier des Capucins desservi par le téléphérique était encore en cours. C’était un bon moment pour apprendre à gérer les flux. Cela montre que nous allons nous approprier progressivement ce nouveau mode de transport ». Et de rappeler que lorsque le tram de Brest a été mis en service en 2012, « il a fallu quasiment un an pour se l’approprier ». Toutefois, il estime qu’en mars, lorsque le constructeur ne sera plus là pour accompagner les agents au quotidien, « il risque d’y avoir encore des petites erreurs techniques ou de manipulation »…
M.-H. P.

Ewa

Une nouvelle carte SNCF pour attirer les jeunes

La SNCF va lancer dans quelques jours une nouvelle carte baptisée Happy Card, s'adressant aux 16-27 ans et leur permettant un nombre de voyages illimité dans les TGV et les Intercités pour 79 euros par mois, selon Le Parisien du 10 janvier. Cette carte nécessitera un engagement de trois mois minimum souscrit par Internet,  précise le quotidien.

La SNCF cherche ainsi à reconquérir cette tranche d'âge qui a tendance à se détourner du train alors qu'elle représente les clients de demain. Une étude de l'Arafer publiée il y a quelques jours a montré en effet que les moins de 25 ans constituent une forte proportion des utilisateurs du covoiturage et des autocars Macron, qui proposent à la fois des petits prix et plus de souplesse que le train.

Ewa

2016 dans le vert à la SNCF

« Jean qui pleure et Jean qui rit », ainsi s’annonce selon Guillaume Pepy le bilan 2016 pour la SNCF. Les comptes ne seront connus que le 2 mars, mais le président du directoire a pu faire part à la presse le 5 janvier des grandes tendances : le chiffre d’affaires de l’entreprise sera en baisse de près d’un milliard par rapport aux prévisions, mais les comptes seront légèrement bénéficiaires. Pour le CA, les attentats sont rendus responsables d’un perte de 400 millions d’euros, les grèves, liées à la loi El Khomri ou au conflit sur le temps de travail à la SNCF, ont coûté 250 millions, la campagne céréalière, catastrophique, « la pire depuis 30 ans », rappelle Guillaume Pepy, 50 millions. La morosité ambiante a fait le reste.

Mais, sur l’autre plateau de la balance, le président de la SNCF évoque d’énormes efforts de gestion, qui se sont traduits par un premier plan d’économie suivi d’un second en cours d’année : réduction de frais généraux, baisse drastique sur les achats, etc. Et l’entreprise publique qui, « à la différence d’une boîte privée, n’a pas coutume de se lancer dans la course au cash », a tout mis en œuvre au dernier trimestre pour faire rentrer l’argent qu’on lui doit. Cela suffit-il à expliquer les comptes bénéficiaires ? Réponse le 2 mars. 2016 étant plutôt bien bouclé, Guillaume Pepy aborde sereinement 2017, qui s’annonce comme une « très belle année ».

Elle sera marquée, le 2 juillet par la mise en service simultanée des neuvième et dixième lignes à grande vitesse, Bretagne – Pays de la Loire et Sud Europe Atlantique. Lignes réalisées en PPP ou concession mais dans lesquels Réseau a assuré les raccordements avec le réseau classique. Un Réseau qui a pu conclure en fin d’année son contrat de performance avec l’Etat, assurant un volume d’investissement de 46 milliards d’euros sur dix ans : 34 milliards pour le réseau le plus circulé, 12 milliards sur les lignes régionales et les nœuds ferroviaires.

Mais la SNCF ne se limite pas à l’horizon national, et, pour Keolis, 2017 sera l’année de mises en service de métros à Shanghai et à Hyderabad.

Les recrutements traduisent le redéploiement de la SNCF vers de nouveaux services de mobilité. Pour l’ensemble du groupe, près de 2 300 emplois vont être créés l’an prochain. Avec une forte disparité. 1 800 départs non remplacés dans le transport ferroviaire (un emploi sur quatre), mais 3 750 emplois créés dans les nouvelles mobilités, à quoi s’ajoutent 300 emplois créés à Réseau. L’an prochain, le groupe va procéder au total à 8 600 embauches dont presque 5 000 dans le ferroviaire

Le rencontre avec la presse a permis de présenter Mathias Vicherat, nouveau DGA, chargé du projet industriel de l’Image et de la Communication, venu de la mairie de Paris. Il occupe un nouveau poste né d’une réflexion « sur l’amont de la communication », indique Guillaume Pepy, permettant de mieux « relier ce que nous disons au projet de l’entreprise ». Plus facile de communiquer sur l’entreprise quand on a défini les objectifs, et plus facile de déterminer ceux-ci quand on se demande déjà, comment on va les « vendre ». A voir. En tout cas le porte-parolat confié à Mathias Vicherat est censé soulager Guillaume Pepy, échaudé, glisse-t-il, d’être à la fois fort sollicité par les médias et de se voir épingler comme « très médiatique ».

Effective début janvier mais connue en fin d’année, cette nomination vient compléter une année 2016 où nombre de grands postes ont été renouvelés et parfois redéfinis. Arrivée en janvier de Franck Lacroix, directeur général TER à la place d’Alain Le Vern ; en février de Benoît Quignon, directeur général SNCF Immobilier à la place de Sophie Boissard ; en août de Benoît Tiers, directeur général Digital & SI en remplacement d’Yves Tyrode. En mai, Florence Parly a remplacé Barbara Dalibard comme directrice générale de SNCF Voyageurs. Et, à la tête de SNCF Réseau, Patrick Jeantet a remplacé en mai Jacques Rapoport.

Du sang neuf dont l’entreprise a d’autant plus besoin que la continuité est assurée au sommet, avec un président en poste depuis bientôt 2007. Pour combien de temps encore ? Guillaume Pepy peut jouer sur un double délai. On a pu l’entendre dire à maintes reprises qu’il fera comme Jacques Fournier ou Louis Gallois, dix ans, soit deux mandats. Mais, du fait de la réforme ferroviaire, et de sa « renomination » en cours de route, Guillaume Pepy se trouve effectuer comme un deuxième mandat à rallonge qui lui laisse la possibilité de rester jusqu’en 2020. Treize à la dizaine.

F. D.