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 About ling jun jie

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Ewa

L’activité de Fret SNCF en chute

Fret SNCF devrait afficher une baisse d’activité de 12 à 13 % en 2016 comparée à l’année précédente. Le chiffre d’affaires devrait en effet atteindre moins de 900 millions d’euros (contre un milliard environ en 2015).

La marge opérationnelle s’est affaissée également de 130 millions d’euros en 2016 (-85 millions en 2015).

Ces mauvais résultats sont expliqués par la direction par les grèves de l’année dernière, notamment autour du cadre social, par les inondations ainsi que par la chute de la production céréalière et les difficultés de la sidérurgie.

 

Ewa

Un BHNS plutôt qu’un tram-train entre Sathonay et Trévoux

Encore un projet qui disparaît de la liste des trams-trains à l’étude en France. Au nord de Lyon, le projet de réutilisation de la voie ferrée entre la gare de Sathonay-Rilleux et Trévoux change de nature : la précédente majorité de la région Rhône-Alpes envisageait un tram-train, mais c’est finalement le financement des études pour un BHNS que la nouvelle majorité de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes inscrit dans le CPER.

Fermé aux voyageurs fin 1938, peu après sa reprise par la SNCF, le tronçon de 19 km de voie unique entre Sathonay et Trévoux a accueilli des trains de fret sur une partie de son tracé jusqu’en 2011. En 2007 Rhône-Alpes envisage la réouverture de cette ligne au trafic voyageurs sous forme de train ou de tram-train… sans exclure le recours au trolleybus, en cas de disparition du fret. Aujourd’hui, rien ne s’opposerait donc à la réalisation d’un BHNS, avec ou sans trolley, qui pourrait s’inscrire sans rupture de charge dans la continuité du réseau de bus structurant de Lyon (lignes C), essentiellement assuré par des trolleybus. Reste à voir si les bus articulés désormais envisagés sont en mesure de tenir les promesses du tram-train en matière de performances (parcours en 20 minutes) et de capacité.

patrick.laval@laviedurail.com

Ewa

Turbulences dans le ciel de Brest

A Brest, le premier téléphérique urbain de France est de nouveau bloqué. A peine trois jours après sa remise en service, le 5 janvier, il a été arrêté en raison d'une panne informatique Une panne de plus pour ce téléphérique, qui enregistre une série noire depuis son inauguration le 19 novembre. Rappel des faits. Le 30 novembre, l'ouverture "intempestive" d'une porte, survenue en plein ciel, conduit l'exploitant Keolis à décider l'interruption du service, seulement dix jours après le lancement. L'arrêt durera plus d'un mois. Le 5 janvier, le téléphérique qui relie en trois minutes les deux rives de la Penfeld, du centre-ville au quartier des Capucins, et culmine à une hauteur de 75 mètres, repart… mais le jour-même, en fin d’après-midi, il est de nouveau stoppé. En cause, un problème de câble électrique. Il est réparé dans la foulée et le téléphérique repart, à temps pour assurer les festivités du week-end, qui doivent avoir lieu au nouveau quartier des Capucins qu'il dessert. Du moins le croyait-on. Le dimanche matin 8 janvier, c'est donc un problème informatique qui oblige à arrêter le téléphérique.  Une succession de dysfonctionnements qui fait grincer des dents et suscite les railleries.
« Nous pensons que tout a été fait dans la précipitation. La première fois pour coller avec la venue de Ségolène Royal le 19 novembre. Cette fois-ci, il fallait que le téléphérique soit prêt pour le week-end du 7 et 8 janvier au cours duquel on inaugure le plateau des Capucins, estime Luc Daniel, le délégué syndical CFDT. Nous avions déjà dénoncé le manque de formation du personnel. Nous estimons qu’il y a toujours des manquements au niveau de l’organisation du travail », poursuit le syndicaliste.

« Le constructeur BMF a réglé le problème qui concernait un défaut dans la transmission des informations. Il a travaillé pour fiabiliser la chaîne d’informations », nous avait affirmé de son côté le 6 janvier Jean-Luc Bouhadana, le directeur de Keolis Brest, juste avant la nouvelle panne.  De plus, il a fallu aussi remettre en état le matériel qui a subi des dommages du fait d'une erreur humaine le 19 décembre. « Nous en avons profité pour renforcer tout ce qui est accès aux machines tournantes et aux câbles. Nous avons également renforcé la formation de nos salariés, que ce soit pour la maintenance ou pour l’exploitation », précise Jean-Luc Bouhadana.

Trois personnes ont été embauchées à la maintenance avant l’inauguration. Trois autres à la régulation, ce qui porte à 18 le nombre de régulateurs. « Pour la partie maintenance, nous avons formé six personnes capables d’intervenir sur le téléphérique », indique le directeur.

Selon lui, « le téléphérique a été mis en service au bon moment, c’est-à-dire à une période où il n’y avait aucun enjeu de transport puisque le réaménagement du quartier des Capucins desservi par le téléphérique était encore en cours. C’était un bon moment pour apprendre à gérer les flux. Cela montre que nous allons nous approprier progressivement ce nouveau mode de transport ». Et de rappeler que lorsque le tram de Brest a été mis en service en 2012, « il a fallu quasiment un an pour se l’approprier ». Toutefois, Jean-Luc Bouhadana estime qu'en mars, lorsque le constructeur ne sera plus là pour accompagner les agents au quotidien, « il risque d’y avoir encore des petites erreurs techniques ou de manipulation »…   

Le directeur de Keolis Brest-Bibus ne pensait sans doute pas avoir raison si vite. Le téléphérique subit-il des problèmes de "déverminage" comparables à ceux que connaissent les trains lorsqu'on les met en service? Pas sûr toutefois que l'explication suffise aux élus. Interrogé le 8 janvier par France Bleu, le maire de Brest, François Cuillandre a fait part de son "agacement" et fait savoir qu'il "attend que le constructeur et l'exploitant du téléphérique se mettent vraiment autour de la table pour trouver une solution".

M.-H. P.

Ewa

Emploi : les transports n’avaient pas anticipé l’embellie

Les chiffres de l’emploi font des transports un secteur bien à part dans l’économie française : 12 000 emplois y ont été créés en 2015, selon les chiffres de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique (excluant le transport urbain). Ce qui représente une hausse de 2 % comparée à l’année précédente, cela alors que la hausse de l’emploi pour l’ensemble de l’économie atteint 0,6 %.
« En 2016, la tendance se confirme », indique Denis Schirm, le président de l’OPTL. Les prévisions tablent en effet sur une progression de l’emploi dans la branche de 2,8 %, soit la création nette de 18 000 emplois (les chiffres de 2016 ne sont en effet pas encore définitivement connus).

Selon l’OPTL, cette embellie touche tous les secteurs de l’activité. « Mais le gros des recrutements touche avant tout la conduite avec 11 300 salariés supplémentaires (+3 %), dont 2 570 dans le transport routier de marchandises et 1 660 dans le transport sanitaire. Ainsi que la famille professionnelle logistique-manutention-magasinage, qui grossit de 4 % », précise Michel Chalot, le vice-président.

Reste que cette tendance a été mal anticipée par les entreprises. Signe des difficultés, le taux de tension s’est accru de trois points en 2015, indiquant que le nombre d’offres d’emploi déposées par les entreprises augmente plus vite que la demande d’emplois. Ces difficultés concernent surtout les recrutements à des postes de cadres et ingénieurs du transport ou de la logistique ainsi qu'à des postes de conducteurs en transport de personnes.

En 2016, les problèmes semblent avoir été encore plus importants si l’on en croit l’enquête réalisée auprès des employeurs. En particulier dans le transport de personnes : 43 % des employeurs du transport routier de voyageurs ont reconnu des difficultés à embaucher (six points de plus qu’en 2015). Cette catégorie concerne notamment le transport scolaire. Peut-être aussi le transport en car longue distance. « Il y a sûrement un effet de la loi Macron, mais qui n’a joué qu’à partir de la fin 2015… », souligne Michel Chalot.

Conclusion des deux dirigeants de l’OPTL : « On n’a sans doute pas formé assez de conducteurs en 2015 ». Pour Michel Chalot, « le système de formation n’est pas assez souple. Pendant des années, on a connu une contraction. Il faut désormais que le système se réajuste ». On ne saura que dans quelques mois si l’ajustement a été réussi en 2016.

M.-H. P.

Ewa

Vossloh-Kiepe racheté par Knorr-Bremse

Entre l’électricien Kiepe, basé à Düsseldorf, et le multispécialiste ferroviaire Vossloh, le mariage aura duré 14 ans. Fin décembre 2016, l’équipementier Knorr-Bremse a acheté Vossloh-Kiepe au groupe Vossloh, pour 72,5 millions d’euros. Cette transaction s’inscrit parfaitement dans les stratégies respectives des deux groupes allemands : alors que Vossloh souhaite se concentrer sur les infrastructures ferroviaires et leur maintenance, Knorr-Bremse ne se contente plus de la production de systèmes de freinage (« Bremse » en allemand) et se diversifie en rachetant des équipementiers spécialistes du matériel roulant ferroviaire (portes IFE, systèmes de diagnostic à distance Rail Services). Avec cet achat, Knorr-Bremse hérite entre autres de projets innovants comme le bus électrique à charge par trolley (IMC – In Motion Charging) et la nouvelle génération de rames pour le métro suspendu de Wuppertal.

Pour le groupe Vossloh, cette séparation avec une entreprise acquise en 2002 intervient un an après la vente à Stadler de l’usine de locomotives espagnole de Valence. Si la vente de Kiepe ne devrait être effective qu’au premier trimestre 2017, après approbation par les autorités en charge de la concurrence, Vossloh n’a pas attendu pour investir en rachetant, le 4 janvier, le spécialiste américain des attaches de rail Rocla Concrete Tie. Une acquisition qui permet au groupe allemand de renforcer sa position sur le marché nord-américain des infrastructures ferroviaires. Parallèlement, la vente par Vossloh de l’usine allemande de Kiel – qui a remporté le marché de locomotives pour SNCF Réseau l’été dernier – est toujours d’actualité.

patrick.laval@laviedurail.com

Ewa

Effia retenu par Saint-Malo pour gérer le stationnement

Depuis le 3 janvier, Effia, la filiale de Keolis, est chargée de mettre en œuvre le nouveau plan de stationnement de Saint-Malo. Ce plan prévoit de créer trois nouveaux parkings et de faire passer le nombre de places payantes à 4 200 dans la ville bretonne. 177 horodateurs « nouvelle génération » vont également être installés, acceptant différents modes de paiement : carte bancaire, paiement sans contact, applications mobiles et cartes Korri'Go. Ce contrat géré par Effia va durer 12 ans et générera un chiffre d'affaires cumulé de 37 millions d'euros.

Ewa

Anne Hidalgo présente la suite de son plan antivoiture

BHNSPontdel'Alma

Objectif : diviser par deux en moyenne le trafic automobile polluant dans le cœur de la capitale. Lors de ses vœux aux élus, le 6 janvier, la maire (PS) de Paris a donné les lignes directrices de la poursuite de son programme antivoiture, qu’elle a dans la foulée détaillé au JDD. BHNS sur les quais hauts de la Seine rive droite de Parc-de-Saint-Cloud à Gare-de-Lyon prévu pour la fin 2018, piste cyclable bidirectionnelle rue de Rivoli de Concorde à Bastille, portions de rues – notamment la place du carrousel du Louvre – réservées aux piétons, vélos et transports en commun et taxis… Ce sont les grandes lignes d'un cocktail visant à diviser par deux en moyenne le trafic automobile polluant dans le cœur de la capitale.

Baptisée « tramway olympique » dans le cadre de la candidature aux jeux Olympiques de 2024, la nouvelle ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) doit remplacer l'actuelle ligne 72 de la RATP, une ligne que la présidente du Stif, Valérie Pécresse (LR), avait elle aussi citée dans son plan bus en demandant à la RATP de faire en sorte de la rendre électrique.

Le projet municipal envisage des bus articulés s’inspirant des T Zen franciliens ou encore ou encore des BHNS de Metz ou de Hambourg conçus par Van Hool, mais dans une version 100 % électrique. « Un tel projet nécessite des aménagements de voirie assez légers et relativement peu coûteux par rapport à un tramway : 35 millions d'euros TTC déjà budgétés », a assuré Anne Hidalgo. Son prolongement à l'est, après 2020, nécessitera des travaux plus importants sur les quais de la Rapée et de Bercy, pour un coût estimé de 104 millions d'euros.

Il ne subsistera alors qu’une ou deux files de circulation sur les quais, la portion d’un kilomètre entre la place de la Concorde et le pont Royal, devrait même être fermée à la circulation, le trafic étant reporté sur la rue de Rivoli, qui serait mise à double sens. Le projet comprend également la création de pistes cyclables bidirectionnelles sur les Champs-Elysées et la rue de Rivoli.

« L'idée est d'aller, petit à petit, vers une piétonnisation du centre-ville, qui, à terme, restera ouvert aux véhicules des riverains, de police, de secours ou de livraison, mais pas au tout-venant. Nous assumons complètement la diminution significative du trafic automobile, comme le font toutes les grandes villes du monde. Il faut constamment rappeler cette évidence : moins il y a de voitures, moins il y a de pollution », a encore précisé au JDD Anne Hidalgo.

C. N.

Ewa

Poma construira le téléphérique de Toulouse

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Poma a été retenu par Tisséo-SMTC pour construire et maintenir pendant dix ans le téléphérique qui reliera à partir de 2020 trois pôles majeurs de Toulouse, l’Oncopole, le CHU de Rangueil, l’université des sciences et sa station de métro « Le choix a été fait à l’unanimité par une commission d’appel d’offres élargie à la régie », a expliqué Jean-Michel Lattes lors du conseil syndical du 21 décembre. Le groupement emmené par la société française Poma (1) a présenté une offre moins chère de 20 millions d’euros par rapport à ses trois concurrents, le Suisse BMF, l’Italien Leitner et l’Autrichien Doppelmayr. « Dans l’alternative technique entre le monocâble et le 3S [téléphérique à trois câbles, NDLR], nous avons préféré le 3S, plus cher de 10 millions d’euros, à cause de sa meilleure résistance au vent, du bruit plus faible et du moindre nombre de pylônes », a complété Francis Grass, président de la Smat, le maître d’ouvrage délégué. L’ouvrage pourra résister à des vents de 108 km/h, avec une disponibilité de 99,3 %. L’utilisation de cinq pylônes au lieu de 20 permettra d’éviter une implantation dans la réserve naturelle régionale, ainsi qu’un plus grand éloignement des bâtiments du lycée Bellevue (où une contestation a eu lieu) et de l’hôpital. Si besoin, le 3S permettra une évacuation des passagers en station en 1 heure 45.

Un temps remis en cause par la nouvelle majorité en 2014, le projet de téléphérique a vu son coût revu à la baisse : 54,6 millions d’euros pour la conception et la construction (au lieu de 80 millions d’euros), et 38 millions d’euros de maintenance pour 20 ans. Le Téléphérique urbain Sud pourra transporter 1 500 passagers par heure et par sens avec 14 cabines d’une capacité de 35 places, accessibles aux personnes à mobilité réduite et aux vélos. Le tracé long de trois kilomètre kilomètre permettra de franchir en 10 minutes (au lieu de 30 minutes en voiture) la Garonne et le coteau de Pech David, avec son dénivelé de 100 mètres. « La vue sur la ville rose et les Pyrénées sera imprenable et le temps paraîtra trop court pour en profiter pleinement ! », a commenté Jean-Michel Lattes.

La phase de conception pourra démarrer début 2017, en parallèle de la poursuite de la concertation avec l’université, le lycée, la région, le CHU et l’Oncopole. L’enquête publique est prévue en 2018 en vue d’une déclaration d’utilité publique et d’un démarrage des travaux fin 2018, pour une mise en service début 2020. Dans un second temps, le téléphérique pourra être prolongé à l’ouest vers Basso-Cambo (le terminus de la ligne A du métro) et à l’est vers Montaudran (et la future troisième ligne de métro).

Catherine Sanson-Stern

1) Groupement qui comprend Altiservices, Bouygues TP RF, Systra, Séquences, Seti, Sigma, Composite, Semer, Comag, Yellow window, Biotope, Systra foncier, Acouplus et Engie Ineo.

 

© photo : Groupement Poma/Altiservice/Bouygues TP RF/Systra/Séquences/Seti/Sigma/Composite/Semer/Comag/Yellow Window/Biotope/Systra Foncier/Acouplus/Engie Ineo