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Ewa

Keolis gagne un deuxième contrat de tramway en Chine

Nouveau tramway à Jiaxing (Chine)

La filiale chinoise de Keolis, Shanghai Keolis, a remporté mi-octobre le contrat d’exploitation et de maintenance du tramway de Jiaxing, dans la province côtière du Zhejiang, au sud-ouest de Shanghai. Ce contrat, d’une durée de 15 ans, se fera dans le cadre d’une joint-venture, Shenjia2, créée en partenariat avec la ville de Xiajing.

Actuellement en construction, le réseau de tramway (qui comprendra deux lignes longues de 15,6 km desservant 26 stations) devrait entrer en service commercial le 1er juillet 2021. Une troisième ligne devrait être ajoutée au réseau en 2023, portant la longueur totale du réseau à 35,7 km et le nombre de stations à 55. « Une fois le réseau complété, 45 rames de tramway, fournies par CRRC (entreprise chinoise de construction et location de matériel de chemin de fer), circuleront« , souligne Keolis dans un communiqué.

C’est le deuxième contrat de tramway remporté en Chine par le groupe, ce qui lui permet de renforcer sa présence dans ce pays où il est implanté depuis 2014.

Ewa

Philippe Duron à la tête d’une mission sur l’avenir des transports publics

PHILIPPE DURON
DƒPUTƒ DU CALVADOS

Lors de son audition le 19 novembre devant la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l’Assemblée Nationale, Jean-Baptiste Djebbari a annoncé le lancement d’une mission sur l’avenir du modèle économique des transports en commun. Le ministre délégué chargé des Transports l’a confiée à Philippe Duron, ancien député socialiste du Calvados et ancien maire de Caen, qui a déjà mené de multiples missions de ce genre, notamment dans le domaine des transports. « Un cycle d’auditions sera organisé, afin de formuler d’ici 6 mois des propositions de nature à consolider le modèle économique des différents modes de transport en commun, ainsi que leur adéquation avec les besoins des territoires », indique le ministère dans un communiqué.

Ewa

Les inquiétudes du transport public

RATP Covid

Confrontés à une forte baisse de la fréquentation des transports publics du fait de la crise sanitaire, les opérateurs du secteur ont fait les comptes : ils estiment à près d’un milliard d’euros les pertes liées au versement mobilité en 2020 sur toute la France. Et à pas loin de 3 milliards les pertes de recettes tous transports confondus (transport public urbain en Province, en Ile-de-France, Transilien et TER). D’où l’appel à l’aide plus que jamais adressé à l’Etat.

Mais le message n’a pas encore atteint son but. Après avoir accepté d’accorder à Ile-de-France Mobilités plus d’1,1 milliard d’euros remboursables sur 16 ans à partir de 2023, l’Etat envisage des avances remboursables à hauteur de 750 millions d’euros pour compenser les pertes enregistrées par les autorités organisatrices des mobilités en Province. Un montant nettement insuffisant aux yeux des élus, qui s’estiment lésés comparé aux conditions faites à IDFM, traité à part avec des modalités de remboursement plus intéressantes. 

30 % des usagers des transports publics pourraient changer leurs habitudes

« L’UTP demande à bénéficier d’un système de compensation similaire à celui prévu pour IDFM », a indiqué le 19 novembre son président, Thierry Mallet, en présentant les résultats de l’Observatoire de la mobilité. Egalement PDG de Transdev, il rappelle que le transport public continue à subir une saignée de sa fréquentation : en novembre, le trafic voyageurs est tombé à 40 % de son niveau habituel, alors qu’il était remonté fin octobre à 85 % dans les transports urbains en Province et à 75 % en Ile-de-France, après l’effondrement dû au confinement. 

Côté UTP, on estime qu’il faudra du temps pour que l’engouement en faveur du transport public revienne. D’où la démarche engagée par la profession pour rassurer les voyageurs inquiets d’une possible contamination dans les transports. Les responsables de l’UTP ont en effet été alarmés par les résultats de l’enquête annuelle de l’Observatoire de la mobilité 2020 (ici) montrant que 30 % des utilisateurs des transports publics comptent changer leurs façons de se déplacer à l’avenir (27 % les prenant moins souvent, 3 % plus du tout). Ils cherchent désormais à démontrer que les transports ne sont pas un lieu de transmission du virus, études à l’appui. Une étude d’Oxford Academic conclue notamment, selon eux, que « la probabilité de contracter la Covid-19 dans un train est de 0,32%, celle de contracter le virus en s’asseyant sur le siège d’une personne contaminée immédiatement après, est de 0,075%« .

La crainte d’une diminution de l’offre

Dans ses pronostics, l’UTP ne s’attend pas à retrouver avant la fin 2021 les niveaux de fréquentation atteints fin 2019-début 2021. D’ici là, les autorités organisatrices des transports pourraient être tentées de réduire leurs offres de transport, en les adaptant à la demande (et aux finances disponibles). Déjà, on observe une réduction de la voilure, ici, une diminution de l’amplitude horaire (quitte à proposer du transport à la demande sur certaines dessertes), là, une baisse des fréquences durant les heures de pointe et en soirée, comme c’est le cas en Ile-de-France. 

 « Le transport public est indispensable pour desservir les territoires », souligne Thierry Mallet, en pointant d’autres risques : « Une diminution de l’offre de transport aurait des conséquences négatives sur l’emploi, tant pour les effectifs des opérateurs que pour l’accès à l’emploi dans les territoires« , prévient Thierry Mallet, en rappelant qu’avec le deuxième confinement, la situation continue à s’aggraver (lire aussi : https://www.ville-rail-transports.com/lettre-confidentielle/lutp-relance-la-piste-du-peage-urbain-pour-financer-les-transports-publics/.)

Marie-Hélène Poingt 

Ewa

La question du financement de l’AFITF n’est toujours pas réglée

Philippe Tabarot

Philippe Tabarot, sénateur LR des Alpes-Maritimes, également conseiller régional de la région Sud, est rapporteur sur le projet de loi de finances sur les budgets des transports ferroviaires, fluviaux et maritimes. Il a expliqué à Ville, Rail & Transports quels amendements il porterait la semaine prochaine en plénière au Sénat.

 

Ville, Rail & Transports : Comment jugez-vous le projet de loi de finances, dont vous êtes l’un des rapporteurs ?

Philippe Tabarot : Nous avons donné un avis favorable le 17 novembre en commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, même si cette approbation est davantage liée au plan de relance qu’au budget lui-même qui reste assez stable. La trajectoire de la loi d’orientation sur les mobilité est respectée en ce qui concerne l’AFITF (Agence de financement des infrastructures de transport de France, ndlr). Mais ce qui valorise surtout le budget, c’est ce plan de relance de 11 milliards d’euros dont 40 % est dédié au rail. Nous avons posé toutefois quelques réserves.

VRT : Lesquelles? 

P. T. : Nous avons d’abord noté un problème sur le plan sémantique. Nous estimons qu’il s’agit plus d’un plan de soutien qu’un plan de relance. En effet, ce plan acte des décisions qui étaient déjà dans les tuyaux, comme par exemple l’application de la loi Didier sur les ouvrages d’art ou la fin du glyphosate, mais qui n’étaient jusqu’alors pas financées.

Au-delà, de cette question sémantique, nous avons une autre réserve : nous considérons que les recettes programmées pour l’AFITF sont très aléatoires. Cette année, l’AFITF a pu tenir son budget car l’Etat a l’abondé à hauteur de 250 millions dans le PLF 3 et va probablement l’abonder à hauteur de 180 millions dans le PLF 4. Un certain nombre de recettes ne sont pas rentrées dans les caisses de l’AFITF, comme celles issues de l’aérien compte tenu de la situation vécue par le secteur, celles liées à la TICPE, celles liées à la taxe d’aménagement du territoire due par les concessionnaires d’autoroutes, ou encore et surtout celles liées aux amendes radars (l’AFITF étant le dernier bénéficiaire de ce produit, une fois que tous les autres sont servis).

Nous estimons que les recettes prévues en 2021 pour l’AFITF sont trop optimistes car elles tablent sur une situation revenue au beau fixe pour l’aérien et pour le produit des amendes radars. On ne pourra éluder à l’avenir la question des recettes pérennes pour l’AFITF, même si l’Etat s’est montré solidaire et a abondé son budget. De plus, 70 millions d’euros n’ont pas été utilisés cette année sur le budget de l’Agence du fait de décalage dans le temps de projets. La question du financement de l’AFITF n’est donc toujours pas réglée. Elle nous interroge pour l’avenir et pour 2021.

VRT : Le soutien au ferroviaire vous paraît-il suffisant? 

P. T. : On ne peut que l’apprécier : plus de 4 milliards d’euros de recapitalisation vont principalement profiter à SNCF Réseau. Plus de 200 millions vont aller au fret, 100 millions aux trains de nuit, même si cette somme paraît encore confuse (ira-t-elle à l’accueil des passagers, aux matériels roulants…?) Enfin, il est prévu plus de 300 millions d’euros sur deux ans pour les petites lignes. C’est trop peu si on veut tenir les engagements que prendront l’Etat et les régions pour les financer et si on veut arriver aux 6,4 milliards préconisés par le préfet Philizot dans son rapport sur les petites lignes. C’est pourquoi nous avons voté un amendement prévoyant d’abonder de 300 millions d’euros de plus le budget des dessertes fines du territoire. Sinon, nous n’arriverons jamais à avancer sur ce sujet.

Enfin, nous demandons plus de moyens pour l’ART (Autorité de régulation des transports, ndlr). 6 ETP (temps emploi plein) ont été accordés. Nous en demandons 7 de plus pour que l’ART puisse tenir ses missions qui se sont élargies à l’aéroportuaire, à la RATP et à l’ouverture des données.

J’aurai l’occasion de défendre tous ces amendements lors de la plénière la semaine prochaine.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt 

Ewa

Zélia Césarion devient directrice du cabinet de Luc Lallemand

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Ancienne conseillère du Premier ministre, Zélia Césarion a été nommée le 15 octobre directrice de cabinet de Luc Lallemand, le PDG de SNCF Réseau. Elle remplace à ce poste  Radia Ouarti.
Diplômée de la Sorbonne en communication politique, elle a alterné postes en cabinets ministériels et au Parlement. Elle était conseillère presse à Matignon depuis mai 2017, chargée de gérer la communication et les relations avec les médias.

Ewa

Total va gérer les bornes de recharge électrique de Paris

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La mairie de Paris a décidé de confier à Total Marketing France la concession de son parc public de bornes de recharge de voitures électriques. Le conseil de Paris vient en effet d’approuver ce matin cette décision.

Le contrat, d’une durée de dix ans, porte sur la reprise des bornes existantes des réseaux Autolib et Belib (1489 points de recharge) et l’aménagement de 840 bornes supplémentaires, qui porteront le total à 2329 unités. Soit une augmentation de 56 % par rapport à celles actuellement en service. Parmi celles-ci, 140 seront dédiées à la recharge des deux-roues électriques. Total s’engage par ailleurs à équiper une dizaine de hubs de recharge rapide (50 kW) dans des parkings publics souterrains.

Conformément à l’appel d’offres parisien, le groupe fournira sur ce réseau une énergie verte, issue d’un parc solaire dédié à partir de 2024. En attendant, l’énergie fournie sera certifiée par des garanties d’origine. Le futur réseau parisien devrait conserver le nom existant Belib.

Total a déjà acquis, en septembre 2020, le réseau londonien Blue Point (1600 bornes) et a annoncé le 12 novembre la reprise d’un réseau de 2000 bornes opérées en Allemagne par Viessmann. Le groupe affiche l’ambition d’exploiter 150 000 bornes en Europe.

Olivier Mirguet 

Ewa

L’offre de transport se tasse de nouveau

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Après une période d’observation et de concertation avec les associations d’usagers, Ile-de-France Mobilités a décidé le 17 novembre de maintenir l’offre à son niveau habituel durant les heures de pointe mais de l’abaisser en période creuse. Plus précisément, le métro circule normalement entre 5 h 30 et 10 heures et entre 16 heures et 21 heures et autour de 50 % le reste du temps et pendant les week-ends, à l’exception des lignes 1, 13 et 14 qui fonctionnent à 100 % toute la journée. Les RER A et B proposent également un service normal la semaine et le week-end, tandis que sur les autres lignes de RER et de Transilien, « quelques suppressions de trains aux heures creuses, qui seront minimes (ex : RER D aura 75 % de service aux heures creuses), ainsi que le week-end » sont programmées. Après 21 heures, l’offre mise en place depuis le couvre-feu (réduite de près de la moitié) est maintenue.

Globalement, rappelle IDFM, la fréquentation des transports publics franciliens s’établit à 35 % en moyenne comparée au niveau habituel, mais jusqu’à 50 % durant les heures de pointe et moins de 20 % à partir de 21 heures. L’autorité organisatrice de la mobilité explique toutefois maintenir un service intégral sur les lignes des tramways et de bus desservant les hôpitaux, avec une « réduction au cas par cas en fonction de la fréquentation observée par les opérateurs ».

De son côté, la SNCF a constaté une baisse de la fréquentation des trains à grande vitesse lors de la première semaine du confinement, avec un taux d’occupation d’environ 15 % (contre 50 % en moyenne les semaines précédentes), ce qui l’a conduit, depuis le 5 novembre, à adapter le plan de transport de ses TGV à près de 30 % de l’offre habituelle. « La fréquentation montre depuis une certaine stabilité, avec en moyenne 30 à 40 % des sièges occupés, ce qui représente un taux d’occupation d’environ 10 % par rapport à un plan de transport normal », indique le groupe dans un communiqué.

Dans ses TER, elle observe un taux de fréquentation d’un tiers comparé à la normale. La SNCF travaille avec chaque région pour procéder à des ajustements, indique-t-elle, mais jusqu’à présent, l’offre est maintenue partout à un niveau équivalent à au moins 70 % d’un plan de transport normal.

Ewa

Quand le fret passe sur deux-roues

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ULS, un opérateur logistique local à Strasbourg, associe le transport fluvial et des vélos électriques auxquels sont attelées des remorques pour remplacer les véhicules utilitaires légers dans la logistique du dernier kilomètre. Le satisfecit accordé par un élu écologiste lui a valu une avalanche de critiques mal justifiées.

Tout a commencé par un tweet de David Belliard, adjoint au maire de Paris en charge des transports et des mobilités. Le 13 novembre sur le réseau social, l’élu s’est réjoui de la réussite de l’expérimentation à Strasbourg d’un système de livraison combinant fluvial et vélos électriques. « Génial ! Pour la première fois en France, six tonnes de pavés ont été livrées en péniche, depuis le port du Rhin à Strasbourg, puis à vélo cargo pour les derniers mètres. Comme quoi, le vélo, c’est aussi pour le transport de marchandises ! », a écrit David Belliard, adressant son témoignage de satisfaction à Jeanne Barseghian, maire EELV de Strasbourg.

Des critiques mal fondées

Ces quatre lignes sur le réseau social ont suscité des réactions aussi diverses que le positionnement politique de leurs auteurs. « Le retour des travaux de force comme un progrès social », a jugé l’une des critiques les plus virulentes tandis que Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef, s’est interrogée : « Mais… ça coûte combien ? Vous payez ces livreurs à vélo combien ? Quelle prime de pénibilité ? »

L’image d’un vélo, fût-il électrique, tractant 180 kg de pavés a conduit certains lecteurs du tweet de David Belliard à s’interroger sur la pertinence d’un tel outil « vert » dans la chaîne logistique, et plus généralement sur la maturité des élus écologistes qui en assurent la promotion. A Strasbourg, Urban Logistic Solutions (ULS) a décroché plusieurs contrats de transport pour approvisionner des débits de boissons, des commerces et pour acheminer des matériaux de chantier vers la Manufacture, un projet majeur de réhabilitation de friche industrielle en centre-ville. Ce contrat spécifique porte sur la livraison de 700 tonnes de pavés, acheminés par barge fluviale entre le port du Rhin et le centre-ville puis sur les 300 derniers mètres à l’aide de vélos électriques auxquels sont attelées des remorques. ULS a été lauréate en octobre 2019 d’un appel à projets lancé par Voies navigables de France avec l’Eurométropole et la ville de Strasbourg, qui cherchent à développer de nouvelles formes de logistique urbaine.

Une solution logistique du dernier kilomètre

L’entreprise exploite un entrepôt de 20 000 mètres carrés dans le port du Rhin et une plate-forme de 400 mètres carrés à proximité du centre historique de Strasbourg, dans un périmètre où la collectivité interdit toute livraison motorisée à partir de 11 h 30. L’idée est d’y remplacer des camionnettes par des vélos.

La convention pour l’occupation de la plate-forme de transbordement du quai des Pêcheurs a été accordée à ULS par la municipalité précédente, dirigée par le maire socialiste Roland Ries. « Nous avons démontré qu’une chaîne logistique élargie, qui engage une combinaison adroite du fluvial et du vélo-cargo électrique, apporte une solution pour la logistique du dernier kilomètre », se félicite Pierre Desroseaux, directeur territorial adjoint de Voies navigables de France (VNF) à Strasbourg.

« Cette polémique est le fait d’une minorité de personnes qui n’ont pas compris notre innovation, ou font mine de ne pas la comprendre », commente avec un brin d’ironie Thomas Castan, le fondateur et dirigeant d’ULS. L’entreprise exploite sept vélos électriques attelés, deux barges capables d’emporter 122 tonnes de marchandises. Elle emploie 14 personnes. « Nos compagnons sont salariés, à 1 400 euros nets par mois », précise Thomas Castan. « Les marchandises sont chargées par une grue. Aucun salarié ne s’expose à des troubles musculosquelettiques. Les services de prévention de la Carsat peuvent le confirmer », conclut le dirigeant. ULS prévoit de dupliquer son modèle dans une douzaine d’autres villes françaises.

Olivier Mirguet

Ewa

Début du procès de l’attaque de Thalys

Nederland,15 februiari 2006. 
Snelheidstesten met de Thalys op het baanvak Rotterdam/Belgische grens.

Le procès de l’attentat déjoué du train Thalys à l’été 2015 s’est ouvert le 16 novembre à Paris.

Le 21 août 2015, en fin d’après-midi, El Khazzani, alors 25 ans, monte en gare de Bruxelles dans le train reliant Amsterdam à Paris. Il entre aux toilettes, retire sa chemise, place un pistolet dans sa ceinture et une kalachnikov en bandoulière.

Devant les toilettes, deux passagers attendent. Quand la porte s’ouvre, le premier passager se jette sur lui, le deuxième parvient à attraper la kalachnikov. Ayoub El Khazzani sort son pistolet, lui tire dans le dos, et récupère le fusil d’assaut.

Trois Américains en vacances, dont deux militaires, alertés par le bruit, se jettent sur lui, le maîtrisent avec l’aide d’autres passagers. Le train est arrêté en gare d’Arras, l’auteur de l’attaque interpellé.

En 2018, Moogalian, sa femme et les trois jeunes Américains avaient joué leur propre rôle dans un film de Clint Eastwood, « le 15 h 17 pour Paris ». Le réalisateur de 90 ans devrait à ce titre être entendu comme témoin par visioconférence la semaine prochaine.

Ewa

L’hommage aux victimes cinq ans après l’accident d’Eckwersheim

Accident de la rame d'essai sur la LGV Est-européenne phase 2 à Eckwersheim le 14 novembre 2015

La SNCF a honoré le 14 novembre la mémoire des victimes de l’accident d’Eckwersheim, en faisant déposer une gerbe au pied de la stèle commémorative érigée sur les lieux même de l’accident. Il y a cinq ans, le 14 novembre 2015, lors du dernier jour de la phase d’essai du second tronçon de la LGV Est, une rame de TGV en survitesse quittait les voies à l’entrée d’une courbe, faisant 11 morts et 42 blessés.

En octobre 2016, trois personnes, deux employés de la SNCF, et un de Systra, ont été mises en examen pour homicides et blessures involontaires, et placées sous contrôle judiciaire. En décembre 2017, la SNCF et Systra ont été à leur tour mises en examen, puis SNCF Réseau en 2019.