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Ewa

Des voitures pour alimenter des bâtiments dans le Gard

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EDF et la région Occitanie doivent mener dans le Gard à partir de cet automne une expérimentation de « vehicle-to-Grid » (V2G), dans le cadre du dispositif régional « Contrat d’Innovation », avec le soutien de l’agence de développement économique Ad’Occ et de l’Ademe. L’idée : utiliser les batteries électriques de véhicules stationnés pour stocker l’énergie et alimenter en électricité un bâtiment via des bornes bi-directionnelles. Intégrée dans un dispositif de stockage et de pilotage de la charge, le V2G permet de limiter l’impact du véhicule électrique sur le réseau et même d’en faire un auxiliaire lors des pics de consommation ou de manque ponctuel de production

Ces bornes de « smart charging » (stockage intelligent) utiliseront la technologie de DREEV, une co-entreprise créée en 2019 entre EDF et la startup nord-américaine NUVVE. En alimentant une centaine de Nissan LEAF électriques réparties dans une dizaine d’entreprises, elles représenteront l’équivalent d’une centrale de production d’un mégawatt.

Cette expérimentation à grande échelle permettra « d’évaluer l’intérêt du pilotage de la charge de véhicules électriques pour le développement des Energies Renouvelables électriques », a expliqué Michel Peyron, directeur régional de l’Ademe. « Ce projet positionne le véhicule électrique au cœur de la chaîne du stockage d’énergie irrigant les écosystèmes locaux et les réseaux intelligents », a ajouté André Joffre, président du pôle de compétitivité DERBI (Développement des Energies Renouvelables dans le Bâtiment et l’Industrie).

Catherine Stern

Ewa

La SNCF face au double discours des élus locaux

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La SNCF est une nouvelle fois prise entre deux feux. Confrontée à un trafic en chute, elle a décidé de supprimer quelques circulations de TGV qui fonctionnent à vide. Une décision de bon sens que ferait n’importe quelle entreprise normale. Et validée par la Fnaut, la fédération des usagers, qui comprend qu’il s’agit d’éviter des coûts inutiles.

Pourtant, à peine cette annonce mise à exécution que des élus s’insurgent. Comment! La SNCF ose supprimer des liaisons (commerciales) nous mettant devant le fait accompli ! Et Xavier Bertrand et Martine Aubry et d’autres d’écrire pour demander le rétablissement immédiat des circulations.

Une précision : dans les Hauts-de-France, les élus réclament le maintien des 5 TGV quotidiens que la SNCF a prévu de supprimer à partir de novembre. Cinq TGV sur les 50 qui circulent chaque jour dans les deux sens entre la région parisienne et Lille…

Ces mêmes élus locaux, qui « convoquent » le président de la SNCF pour en faire les gorges chaudes devant la presse locale et donc leurs électeurs , ne manqueront pas lorsqu’ils arboreront leur casquette d’élus nationaux de dénoncer les gabegies de la SNCF et de réclamer un peu plus de vertus financières et d’efficacité opérationnelle. En clair, et c’est aussi ce que demande la loi de réforme ferroviaire, la SNCF doit se comporter comme une entreprise « normale ». Comme le feront ses futurs concurrents lorsqu’ils se présenteront sur le marché.
Derrière cette agitation se profile justement la concurrence, en premier lieu des TER, sur lesquels les élus régionaux sont les décideurs. D’où cette attitude de la SNCF qui ne veut surtout pas se fâcher. Le client a toujours raison. Sur le terrain, il y a de quoi ressentir une terrible injustice. L’arrivée de la concurrence dans les TER permettra peut-être de changer la donne mais peut-être pas le sentiment que la SNCF nous appartient à tous.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Keolis continuera à exploiter le réseau de transport de l’Agglo du Haut-Bugey

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L’Agglomération du Haut-Bugey dans l’Ain a décidé début octobre de garder, pendant sept nouvelles années, Keolis pour l’exploitation et la maintenance de son réseau de transport public. Ce nouveau contrat de délégation de service public débutera le 1er janvier 2021. Il générera un chiffre d’affaires cumulé d’environ 18 M€.

Exploitant du réseau Duobus depuis 1998, Keolis devra notamment créer une ligne interurbaine et un service de transport à la demande, qui permettront d’accroître le nombre de communes desservies, les faisant passer de 10 à 42. Il est aussi prévu de mieux cadencer le service de transport urbain et de proposer à la location longue durée des vélos électriques. Enfin, outre le renouvellement de bus,  une navette électrique de 9 places sera mise en circulation pour assurer le service de transport à la demande des personnes à mobilité réduite.

Ewa

Bruxelles apporte 23 millions d’euros à l’achat de bus électriques en Ile-de-France

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La Commission européenne a décidé d’attribuer 23 millions d’euros de subventions pour l’achat de bus électriques et la conversion des dépôts à l’électrique et au bio-gaz en Île-de-France, ont indiqué Valérie Pécresse, la présidente de la région, et Catherine Guillouard, la PDG de la RATP, lors d’une visite ce matin au site de bus de Corentin.

Ce financement représente un soutien au programme Bus2025, qui vise à rendre « propre » le parc de bus francilien en le passant à l’électricité et au biogaz, tout en adaptant les centres de bus en conséquence.

Il est complété par un financement de 23 millions d’euros de la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts). Un coup de pouce pour ce programme évalué au total à 1,8 milliard.

Ewa

La mobilité partagée en plein essor en France

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Les Français sont en train de faire profondément évoluer leurs façons de se déplacer, non seulement du fait du développement du télétravail mais aussi grâce aux multiples possibilités offertes par la digitalisation et la mobilité partagée. Selon une étude présentée le 20 octobre comme le premier baromètre de la mobilité partagée, effectué par la start up Fluctuo, 85 % des villes de plus de 100 000 habitants disposent de services de mobilité partagée, et plus d’une centaine de services différents sont disponibles sur le marché. Ce qui représentait, en septembre, 70 000 véhicules disponibles. Dont 56 % sont des vélos en station.

Mais les trottinettes, qui sont apparues au printemps 2018, ne cessent de progresser et pèsent aujourd’hui pour 26 % du total. « Les volumes plus modestes de scooters et de voitures s’expliquent par les coûts d’acquisition plus élevés de ces véhicules et par des problématiques de stationnement », notent les auteurs de l’étude.

Signe de cet essor de la mobilité partagée, « le nombre de trajets ne cesse de croître en France », souligne l’étude qui recense 10,5 millions de trajets effectués en septembre. Dont plus de 8 000 avec des vélos en station (avec une distance moyenne de 2,5 km à 3 km), 1 400 avec des trottinettes en free-floating et 540 000 avec des scooters également en free-floating. Un mouvement qui devrait se poursuivre car elle représente « une véritable alternative à la voiture individuelle » sur certains types de trajets.

M.-H. P.

Ewa

L’Assistant SNCF s’ouvre aux vélos et aux trottinettes

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L’Assistant SNCF enrichit son offre : l’application du groupe ferroviaire qui permet de réserver des voyages en train, en bus, taxis, VTC et covoiturage, propose depuis le 20 octobre des déplacements à vélos et en trottinettes en libre-service dans cinq grandes villes françaises (Paris, Lyon, Marseille, Grenoble et Bordeaux). Mais sans qu’il soit toutefois possible de les payer directement, puisque l’Assistant SNCF redirigera les utilisateurs vers les applis des opérateurs choisis.

« Avec l’intégration de ces nouvelles offres de trottinettes et vélos en libre-service, nous franchissons une étape importante pour faire de notre application l’Assistant SNCF la référence de la mobilité au quotidien. En proposant une expérience toujours plus fluide et naturelle entre les modes, nous agissons pour simplifier la vie de nos voyageurs », estime Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs. « Aujourd’hui, 23 % des trajets en trottinette sont combinés aux transports en commun ou à la navette autonome », souligne de son côté Julien Nicolas le directeur général d’e.Voyageurs SNCF.

En ajoutant les trottinettes de Blablaride (ex-Voï), de Dott, de Lime, de Pony, de Tier et de Wind, et les vélos de Pony, de Zoov et de Jump via Lime, l’Assistant poursuit donc son rôle d’agrégateur des transports et son ambition de créer une plateforme unique de transport, quel que soit le mode (hors aérien).

Dans ce but, la SNCF collabore avec Fluctuo une start-up spécialisée dans l’agrégation de données de la mobilité partagée, et avec Airweb, pour accélérer la digitalisation de l’information voyageurs et des titres de transport publics de plusieurs villes françaises à partir de fin novembre. Selon la SNCF, « l’Assistant SNCF est aujourd’hui dans la poche d’un Français sur quatre ».

Y. G.

Ewa

Une navette (très) autonome circule à Châteauroux

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Keolis et Navya, qui collaborent depuis 2016, ont présenté le 16 octobre la navette Navya nouvelle génération « Autonom® Shuttle Evo » qui circule depuis le mois de juin au sein du Centre national de tir sportif (CNTS) à Châteauroux, où est implanté le site d’essai des mobilités autonomes de Keolis. Cette navette (15 places dont 11 assises) est destinée aux déplacements des athlètes et des visiteurs du CNTS entre le parking, l’accueil et les stands de tir lors des compétitions, soit une distance de 1,6 km.

La navette se déplace à une vitesse maximale de près de 15 km/h, en circulation mixte, dans un site fermé comprenant un stop et des priorités à respecter. L’infrastructure du site a été aménagée avec des éléments de signalisation visuelle comme des panneaux, et des règles de circulation adaptées ont été établies.

L’autonomie de niveau 4 (avant-dernier stade avant l’autonomie totale), qui équipe la navette Navya au CNTS, correspond à une autonomie réelle sans opérateur de sécurité à bord du véhicule. Toutefois, l’exploitation du véhicule est gérée depuis le centre de supervision à distance, mis en place sur le site. Le superviseur peut, grâce à une interface de contrôle-commande, gérer en temps réel le véhicule, en connaître l’état de fonctionnement et surveiller son environnement à l’aide de la vidéo en direct. À tout moment, il peut, si besoin, stopper le véhicule en actionnant le bouton d’arrêt d’urgence.

L’une des prochaines étapes sera la montée en compétences des acteurs des services de mobilité, le développement de fonctionnalités techniques additionnelles et la mutualisation des moyens de supervision pour permettre de passer de la gestion d’un véhicule à une flotte de plusieurs, d’abord sur un seul site puis sur plusieurs.

Y. G.

Ewa

La région expérimente la vidéo-protection en temps réel dans les TER d’Auvergne-Rhône-Alpes

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La région Auvergne-Rhône-Alpes a présenté, ce lundi, une expérimentation de vidéoprotection embarquée en temps réel dénommée VigiTER. « Première en France », selon Laurent Wauquiez, le président LR de région, l’opération suivie par l’élu et les dirigeants de la SNCF s’est déroulée sur la ligne Saint-Etienne-Lyon dont trois rames de TER étaient équipées chacune de dix caméras transmettant des images haute définition en direct pour être traitées et sélectionnées en qualité télévision par le Centre Régional de Sécurité dans les Transports (CRTS) à la gare de la Part-Dieu. Les alertes doivent permettre l’intervention rapide des agents de la SUGE.

« Avec cet outil, nous franchissons une nouvelle étape de sécurité en assurant le suivi des délinquants dans les trains, et en apportant des éléments de preuves plus forts et efficaces, en priorité dans les cas de harcèlement sexuel », a expliqué le président de région. Si une dizaine de TER expérimentent VigiTER actuellement, le dispositif sera étendu d’ici à l’été 2021 à l’ensemble des 110 TER dotés de 1 400 caméras en complément des 250 agents SUGE pour un investissement de 35 millions d’euros.

Claude Ferrero

Ewa

Pascale Gruny va co-présider Avenir-Transports avec Benoît Simian

Pascale Gruny

Le conseil d’administration d’Avenir-Transports a désigné aujourd’hui Pascale Gruny, vice-présidente du Sénat (Les Républicains, Aisne), à sa co-présidence au côté de Benoît Simian, député de la Gironde (ex LREM qui a rejoint le mouvement Libertés et Territoires). Pascale Gruny remplace Valérie Lacroute, maire de Nemours, députée honoraire qui en a démissionné.

L’association, qui rassemble des parlementaires, des chefs d’entreprise et des experts pour débattre des transports, accueille également deux nouveaux administrateurs Laurianne Rossi, députée des Hauts de Seine, questeure de l’Assemblée nationale, et Jean-Marie Sermier, député du Jura.

Ewa

Après la tempête Alex, les circulations ferroviaires sont rétablies progressivement

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Dans la vallée de la Roya, la réouverture se poursuit progressivement. Le 19 octobre, le train devait à nouveau desservir Saint-Dalmas-de-Tende. Non pas la gare elle-même, mais le sud du lieu-dit, grâce à une gare provisoire. Les agents ont travaillé plus d’une semaine à la réparation de la ligne au nord de Fontan (permettant d’atteindre Saint-Dalmas) et à la construction d’une halte à l’entrée de la commune.

Après avoir atteint la gare Fontan-Saorce, le 8 octobre, les trains ont dû provisoirement s’arrêter là. Le lendemain, les agents de la voie et du service électrique sont donc partis en reconnaissance, à pied ou en quad, afin d’évaluer les dégâts causés à l’infrastructure ferroviaire, par la tempête Alex, survenue le 2 octobre. « On a repéré deux affouillements », explique Olivier Gordienne, agent de la section Voie au pôle Infra de Nice et coordinateur. Les affouillements sont des endroits où la terre, sur laquelle la voie est posée, s’est effondrée à cause de l’eau qui s’est infiltrée en dessous, emportant également les sous-couches et le ballast, et ne laissant que les rails et les traverses à nu. « C’était au Pk 59,800 puis au 59,700 ou 750, je n’ai plus le chiffre exact en tête », poursuit l’agent.

Particularité de la ligne, elle part d’Italie et non de Nice, ce qui explique le décompte. Il a fallu ensuite remblayer. « On a monté là-haut deux pelles rail-route, puis une mini-pelle, uniquement routière, mais plus légère pour les endroits plus fragiles et instables qui n’étaient pas accessibles avec les pelles rail-route. » Dans le même temps, des agents de l’ingénierie sont intervenus pour expertiser l’ensemble des ouvrages de la zone. Il s’agit d’identifier, d’initier ou de programmer les travaux à réaliser pour rendre un à un les tronçons à la circulation, en toute sécurité. Ce qui est indispensable, malgré la volonté d’aller le plus vite possible.

Le 9 octobre, une draisine a pu effectuer une première circulation de reconnaissance au-delà de Fontan-Saorge vers Saint-Dalmas-de-Tende, mais à vitesse réduite, 10 km/h au maximum. Elle a surtout permis d’approvisionner ce village en vivres et en bouteilles d’eau. Et transporter quelques personnes.

Les inspections de ligne se sont aussi poursuivies au nord de la ligne, constatant qu’on ne pouvait circuler que jusqu’à l’entrée du tunnel au sud de la gare de Saint-Dalmas. La gare étant inaccessible depuis le sud, SNCF Réseau a demandé au gestionnaire du réseau ferré italien, RFI, de prendre en charge tout ou partie des travaux au nord de la ligne. Après une inspection, la ligne entre Saint-Dalmas et Tende, s’est avérée peu touchée. Cela a permis la circulation d’un train italien, le 15 octobre, jusqu’à Saint-Dalmas mais en provenance de la frontière.

Au sud de Saint-Dalmas, les équipes ont identifié un terrain le long de la voie entre deux ouvrages d’art, pour construire un quai provisoire. Il constitue depuis le 19 octobre un point d’approvisionnement logistique pour le sud du lieu-dit sur la commune de Tende. Aucune date n’est encore annoncée pour le rétablissement des circulations.

Yann Goubin