Continuité numérique. Le ferroviaire veut faire comme l’aéronautique
10 Mai 2016
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Dans le ferroviaire, fournisseurs et donneurs d’ordre ne parlent pas le même langage numérique. Objectif que se fixe Fer de France : sur le modèle de l’aéronautique, créer une plate-forme numérique commune. A la clé, des baisses de coût considérables.
Josef Doppelbauer a sorti ses slides. Le patron de l’ERA, l’Agence ferroviaire européenne, était venu à l’invitation de Fer de France, fin mars, parler du ferroviaire dans l’amphi du siège de la SNCF. Perspective de la rencontre : établir la continuité numérique entre les acteurs de la filière ferroviaire. Nom de l’opération : Eurodigirail. Certitude : l’industrie ferroviaire européenne doit de toute urgence gagner en efficacité. Ce qui se fonde sur un constat qui a l’air d’être partagé par la plupart des parties prenantes, celles qui sont rassemblées dans Fer de France, au-delà de la stricte industrie.
Ce constat, le voici selon les slides de Josef Doppelbauer. Alors que le voyageur-kilomètre revient à 11 centimes d’euros en avion low cost et à 9 centimes d’euros en car, il revient à 20 centimes d’euros en train classique. Sans parler de la grande vitesse qui, elle, « sort » à 25 centimes d’euros. Si on laisse de côté ce dernier segment, dont les performances peuvent justifier le coût, les TET, TER (pour ne parler que de la France) n’ont, eux, guère le choix. Diminuer fortement les co&...
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Retrouvez le dossier Continuité numérique. Le ferroviaire veut faire comme l’aéronautique dans le magazine VR&T n°587