Ce que les nouveaux maires écolos vont changer
15 Sep 2020
écologie , Elections municipales , maires , municipales 2020 , vélos , Verts
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« Jamais les écologistes n’ont été en mesure de peser autant sur le cours des choses », s’est félicité Julien Bayou, le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts, au soir du second tour des municipales, le 28 juin. De grandes villes de plus de 100 000 habitants sont en effet tombées dans l’escarcelle des écologistes (Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Annecy, Tours, Besançon, ainsi que Grenoble demeurée fidèle à son maire, Eric Piolle). Sans compter Paris où la socialiste Anne Hidalgo a été réélue, mais avec un programme très vert et le soutien au second tour des écologistes qui obtiennent une mairie d’arrondissement (le XIIe).
De nouveaux maires, certains quasi-inconnus du grand public (souvent aussi des femmes) vont devoir appliquer les programmes sur lesquels ils ont été élus. Jusqu’où pourront-ils aller dans un contexte économique compliqué avec des finances publiques en berne ? Décision symbolique, certains de ces nouveaux maires ont décrété l’état d’urgence climatique comme à Strasbourg ou à Bordeaux. A Tours, Emmnauel Denis a interdit mi-août les voitures sur le pont Wilson qui enjambe la Loire. Une expérimentation pour trois mois qui a été fortement critiquée par l’opposition. S’ils veulent mener à bien leurs projets, les élus devront s’entendre avec les nouveaux exécutifs des conseils métropolitains ou communautaires qui sont devenus, au fil des réformes, les principaux lieux de décisions sur des sujets essentiels comme les politiques transports et l’environnement. Et qui sont dotés de budgets bien supérieurs à ceux des ...
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Retrouvez le dossier Ce que les nouveaux maires écolos vont changer dans le magazine VR&T n°639