Face aux incertitudes actuelles sur le devenir des approvisionnements et des prix pour les différentes énergies, la région Ile-de-France a décidé d’ajouter l’hydrogène au « mix » parisien, en achetant des autobus à pile à combustible et en s’associant à la construction d’installations pour sa production et sa distribution.
Au milieu de l’été, Ile-de-France Mobilités créait la surprise en annonçant le lancement d’une procédure d’acquisition, par l’intermédiaire de la CATP (Centrale d’Achat du Transport Public), en vue de commander au maximum 47 autobus standards de 12 m équipés d’une pile à combustible. Cette opération représente un investissement estimé à 48 millions d’euros, qui couvre à la fois le coût du matériel roulant lui-même et les prestations de maintenance qui y seront associées. Il s’agira donc d’un « package » où, très vraisemblablement, le (ou les) constructeur(s) choisis à l’issue de l’appel d’offres devront s’engager sur une disponibilité journalière des véhicules à mettre en ligne, et feront leur affaire des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.
Jusqu’ici, dans sa gestion de la transition énergétique, l’autorité organisatrice avait essentiellement focalisé ses choix, à parts sensiblement équivalentes, sur deux technologies : l’électromobilité (chaîne de traction 100 % électrique) et le GNV (Gaz Naturel pour Véhicule), dans lequel le biométhane ne peut toutefois représenter, pour le moment encore, qu’une fraction de la composition du gaz utilisé.
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Publié le 17/04/2024