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lock Grand Dijon : un tramway pour 2013

« Le fait d’avoir attendu nous permet de bénéficier des retours d’expérience des autres. » Dijon a pris son temps avant de se lancer dans l’aventure du tramway. Mais pour François Rebsamen, le sénateur-maire (PS) de la ville et président de la communauté de l’agglomération dijonnaise, cette prudence est un atout : le projet a été longuement réfléchi, dit-il. Et sa mise en œuvre donne l’opportunité de repenser tout le fonctionnement de l’agglomération. Le tram doit rapprocher la ville de ses banlieues les plus peuplées, du campus universitaire et des zones d’activités qui montent. Il va aussi permettre de métamorphoser le centre historique de la capitale bourguignonne. Celui-ci ne sera certes pas traversé, mais la construction du tram (associée à celle de la rocade nord-ouest, qui permettra enfin aux automobilistes de contourner l’agglomération) le rendra aux piétons. Un tramway ? Cela fait un bout de temps qu’on en caresse l’idée à Dijon. En fait, on a longtemps parlé de transport en commun en site propre (TCSP). Le plan des déplacements urbains (PDU) de 2001 avait identifié trois axes prioritaires. Des couloirs de bus ont d’abord été aménagés, tandis que le réseau, rebaptisé Divia pour l’occasion, était restructuré en profondeur en 2004 avec la mise en place de lignes à niveau élevé de service (lianes). Les premières études sérieuses ont été lancées en 2006, et le dossier a logiquement alimenté la campagne des élections municipales deux ans plus tard. François Rebsamen, réélu au premier tour à Dijon, a alors plaidé la cause du tram. La droite locale voulait un bus en site propre. Depuis les élections, les choses sont allées assez vite : concertation préalable à la fin du printemps 2008, approbation du tracé et choix du tramway classique (ou tram sur fer) à l’automne suivant, obtention d’une subvention de l’Etat dans le cadre des suites du Grenelle de l’environnement au début 2009, enquête publique au printemps… Maintenant que le matériel roulant a été sélectionné, le Grand Dijon attend encore la signature du préfet sur la déclaration d’utilité publique (DUP) aux premiers jours de 2010. Les premiers coups de pioche devraient être donnés presque immédiatement – en février –, la mise en service du nouveau tramway étant programmée au début 2013. « Nous sommes dans les temps, tout va bien pour l’instant », assure Stéphane Goichon, le chef de projet au Grand Dijon.
Pourquoi un tramway à Dijon ? « Notre réseau de bus est victime de son succès. Malgré la restructuration du réseau, on est vite arrivé à saturation sur au moins deux lianes, explique André Gervais (PCF), l’élu chargé du dossier au Grand Dijon. Et la rue de la Liberté est complètement encombrée : avant la restructuration, on avait entre 1 300 et 1 400 bus qui y passaient chaque jour. En 2004, on a réussi à descendre à 900, mais on a rapidement dû en rajouter pour répondre à la demande, et on est remonté à plus de 1 100. Remettre des bus en plus ne sert plus à rien, car au moindre pépin sur le réseau, on n’assure plus correctement le service ! » Si le réseau de Dijon atteint ses limites de capacité, c’est que les habitants de l’agglomération utilisent déjà beaucoup leurs bus : ils prennent en moyenne le bus 139 fois par an, ce qui place la capitale bourguignonne au septième rang des villes de province française en la matière (une performance assez remarquable pour une agglomération de cette taille, a fortiori sans tram, qu’on ne retrouve qu’à Besançon). Une extension des sites propres et une généralisation de systèmes de priorité aux feux permettraient certes une amélioration – temporaire ? – du système en termes de vitesse et de régularité. On pourrait ainsi éviter les trains de b

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