Mobilité. Le nouveau paradigme des régions
En ouverture de la cérémonie des Grands Prix VR&T des régions se tenait une conférence intitulée : « Nouveaux territoires, nouvelles compétences », destinée à dresser un état des lieux de la réorganisation de la mobilité dans les régions, suite à la réforme territoriale.
En 2002, les régions devenaient autorités organisatrices des transports. En 2016, la réforme territoriale réduisait leur nombre de 26 à 13.
Comment se sont passées les fusions et comment les TER ont-ils été réorganisés ?
Michel Neugnot, vice-président chargé des Transports de la région Bourgogne-Franche-Comté et son homologue en Occitanie, Jean-Luc Gibelin, ont apporté leur témoignage. Ces deux régions étaient favorables à la fusion. « Peuplée de 2,8 millions d’habitants, la Bourgogne-Franche-Comté a autant de trains/km que l’Occitanie qui a plus de six millions d’habitants », indique Michel Neugnot. La ligne Paris – Dijon – Lyon qui représente plus de 50 % de l’activité est un maillon clé du réseau. Avant la fusion, le coût moyen payé par l’usager était plus élevé de 10 % en Bourgogne qu’en Franche-Comté. Unir ces deux régions a permis de mettre en place une politique de solidarité plus forte. Une fois ces deux territoires regroupés, il a fallu
renégocier une convention unique avec la SNCF, pour n’en avoir plus qu’une. Un gros travail de coconstruction et de cogestion avec l’opérateur historique a été fait. « Ce n’est pas facile de sortir de 16 ans d’histoire, mais sur le long terme fusionner a été une chance, car cela nous a obligés à confronter des pratiques différentes, à nous poser des questions, raconte l’é
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