A Reims, le sacre annoncé de la concession...
Que n’a-t-on entendu depuis deux ans sur l’audace rémoise, dans le petit monde du transport public… Quoi, une ville française « donne » ses transports au privé ? Pour plus de trente ans ! Déjà que les DSP étaient critiquées, voilà que des élus abandonnent leurs prérogatives régaliennes. Dans la ville où furent sacrés les rois… Une erreur politique, ou pire, une hérésie…
En fait, tout commence par un cauchemar, le refus du tram en 1991 par un le maire, Jean Falala, à la surprise générale puisque les études avaient été très positives – mais pas à celle de certains commerçants et riverains qui s’étaient ligués contre le projet. La volte-face avait coûté cher aux contribuables rémois : la ville avait dû rembourser une jolie somme au district d’alors, dirigé par… Jean-Louis Schneiter. C’est ce dernier, une fois aux commandes de la ville en 2001, qui relance l’idée d’un TCSP, mais avec moultes précautions, sur les termes, les choix techniques, les conditions financières et la concertation en amont.
L’idée était pourtant tellement logique. Le réseau de bus avait trouvé ses limites, avec une baisse continue de la vitesse commerciale, une fréquentation qui stagnait, de la saturation aux heures de pointe.
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Publié le 16/12/2024 - Olivier Mirguet
Publié le 13/12/2024 - Yann Goubin