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lock Veolia, les conquêtes d’un français en Bavière

Dès lors que les Länder sont devenus autorités organisatrices de leurs trains régionaux, donc libres de choisir un opérateur autre que la DB, Veolia Transports – en allemand, Veolia Verkehr – s’est placé sur la ligne de départ dès le début de la compétition, il y a maintenant quinze ans. Et a peu après repris le groupe privé allemand DEG, qui avait remporté le premier réseau bavarois entièrement ouvert à la concurrence : la Bayerische Oberlandbahn (BOB), que l’on peut traduire par « chemin de fer du haut-pays bavarois ».

Le contrat d’exploitation de ce réseau devant faire l’objet d’un renouvellement d’ici 2013, il est légitime de tirer un premier retour d’expérience en Bavière. Si, en superficie, cet « Etat libre » – comme il préfère s’intituler – est le plus grand parmi les Länder allemands, il est seulement deuxième en population, avec 12,5 millions d’habitants, derrière la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Mais si la Bavière était une région française, elle serait la première, avec près d’un million d’habitants de plus qu’en Ile-de-France ! Ce qui se reflète dans l’importance du trafic ferroviaire périurbain et régional bavarois : en comptant les réseaux S-Bahn (RER) de Munich et de Nuremberg, on totalise quatre fois le trafic TER de Rhône-Alpes, première région française par le nombre de trains régionaux et deuxième par la population (2,2 fois moins importante que celle de Bavière). Et la croissance de ce trafic bavarois est tout aussi impressionnante, passant en 20 ans de 75 millions de trains-km à 110 millions de trains-km.

Les hausses de fréquentation des TER français sont également impressionnantes ces dernières années, mais elles partent de très bas : le réseau bavarois transporte chaque jour une fois et demie tous les voyageurs des TER français ! « A la différence de la France, le point de départ est très haut au niveau de la fréquentation en Bavière, où le réseau S-Bahn de Munich est déjà en service depuis 1972 », rappelle Dietmar Strobel, directeur Allemagne Veolia Transport Rail. Et le réseau ferré bavarois est une réalité historique, contrairement à nombre de réseaux TER français. En effet, comme la moitié de Länder allemands, la Bavière a existé comme Etat indépendant jusqu’aux années 1860 et a contrôlé son réseau ferré jusqu’à sa reprise par la Reichsbahn en 1920. Particulariste et conservatrice, la Bavière a aussi vu circuler le premier train allemand, en 1835, à Nuremberg.

Bref, la Bavière, c’est plus qu’une région, et son réseau ferré est bien plus qu’un TER. Autorité organisatrice des transports de proximité des personnes sur rail (SPNV, en allemand) depuis le 1er janvier 1996, l’Etat libre a mis sur pied une organisation déléguée pour la planification (de concert avec les gestionnaires d’infrastructure et les exploitants), la commande, le financement, la mise en concurrence et la supervision des dessertes ferroviaires périurbaines et régionales de service public. Dénommée Bayerische Eisenbahngesellschaft (BEG, littéralement « compagnie ferroviaire bavaroise »), cette organisation s’est fixé pour buts la mise en œuvre d’un horaire cadencé intégral (un train par heure au moins, voire toutes les demi-heures), « l’assurance durable d’un haut niveau de qualité », des offres tarifaires « attractives », la mise en concurrence, ainsi qu’un système d’information des voyageurs « au goût du jour et fiable ».

En quinze ans, le saut qualitatif est indéniable : du temps où le Land n’avait pas son mot à dire, les trains régionaux étaient assurés essentiellement pour les scolaires et les salariés, avec du matériel « ancien et vétuste », sur des lignes menacées de fermeture car « occasionnant de lourdes pertes à la Bundesbahn », selon Fritz Czeschka, directeur de la BEG. Aujourd’hui, les buts fixés à cette dernière lors de sa création sont largement atteints, avec une offre

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