Entendu le 11 octobre par les commissions des affaires économiques de l’Assemblée nationale et du Sénat, Henri Poupart-Lafarge a tenté de rassurer des élus inquiets à double titre. Un, chacun pour le site de sa circonscription ou proche d’elle. Deux, tout le monde pour l’avenir de l’industrie ferroviaire française et la formation d’un champion européen (on s’en félicite), dominé par un actionnaire majoritaire allemand (on s’en alarme). Les appréhensions sont proches, quelle que soit la couleur politique des élus. Et manifestées de façon plus virulente à l’Assemblée nationale qu’au Sénat.
Le PDG d’Alstom n’était pas venu devant les élus avec de grandes annonces. Mais avec la volonté de convaincre que, vu les menaces de la concurrence asiatique, et surtout chinoise, la fusion Alstom-Siemens Mobility était le meilleur accord possible. Si l’on s’inquiète des sites, le premier geste qui symbolisera l’union des deux géants européens, souligne-t-il, ce sera « l’accueil, à Saint-Ouen, siège du nouveau groupe, des collègues de Siemens ». Et, sur le fond, il présente les deux groupes comme co
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Publié le 02/10/2017