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La Fnaut condamne le « déclinisme » du rapport Spinetta

Bruno Gazeau, président de la Fnaut.

© SP

Mis à jour le 20 février 2018

Elle approuve de nombreuses propositions de Jean-Cyril Spinetta. La Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut) est d’accord avec l’« apurement partiel de la dette » de la SNCF, qui permettrait de renouer avec un « cercle vertueux ». Elle approuve aussi « la conversion de SNCF Mobilités en société anonyme ; le pilotage de la modernisation du rail par SNCF Réseau, le rattachement de Gares & Connexions à SNCF Réseau, la réduction du rôle de l’Epic SNCF de tête, la filialisation de Fret SNCF et la création d’une filiale « lignes capillaires » de SNCF Réseau ».

C’est fondamental, et pas du tout en ligne avec les syndicats cheminots. Sur la proposition qui les fâche le plus, l’extinction progressive du statut des cheminots, la Fnaut garde un silence prudent. Cette disparition est cependant la conséquence logique d’une mise en concurrence qu’elle demande avec constance. La concurrence régulée pour les TER, pourrait en effet, juge la fédération, « permettre de gagner beaucoup en efficacité » : voir le rail régional allemand, moins cher de 40 % que son voisin français.

Ces nombreux accords n’empêchent pas la Fnaut d’être fort critique envers un rapport qu’elle juge « très conformiste, basé sur les préoccupations financières de l’Etat et les orientations déclinistes de la SNCF ». En effet, juge-t-elle, « le rapport Spinetta ignore les conditions particulièrement inéquitables de concurrence entre le rail et les autres modes de transport, voyageurs et fret, qui expliquent largement la sous-utilisation du train et son manque de rentabilité : le trafic actuel ne reflète pas le trafic potentiel ».

Elle s’oppose donc « à une contraction inéquitable du réseau ferré ». Elle s’étonne que le rapport préconise de « supprimer les “petites lignes“ peu fréquentées, sans même s’interroger sur la faiblesse de la clientèle alors que les routes parallèles sont souvent surchargées ».

Or, cette faiblesse résulte, selon la fédération « de celle de l’offre, de la dégradation des lignes, d’une exploitation déplorable par la SNCF et à des coûts excessifs », supérieurs de 40 % à ceux qui sont observés en Allemagne. Le rapport ignore de plus « les innovations techniques et commerciales introduites par les opérateurs étrangers, qui expliquent la croissance du trafic ferroviaire, voyageurs et fret, observée dans tous les pays voisins ». Et, s’il propose « de confier la rénovation des petites lignes aux régions », c’est « sans moyens financiers nouveaux ».

Fermer, c’est inéquitable et cela ne sert à rien, puisque, « depuis 1960, beaucoup de “petites lignes“ ont été supprimées au détriment du maillage du réseau, donc des “transports du quotidien“ des habitants des villes moyennes, sans rétablir la santé financière du rail ».

La Fnaut attend donc du gouvernement qu’il « rejette toute contraction du réseau ferré avant l’introduction de la concurrence et de nouvelles méthodes d’exploitation des “petites lignes“ et qu’il soumette rapidement au Parlement le schéma des services de transport ferroviaire prévu par la loi du 4 août 2014 ».

Autre point de désaccord : le rapport préconise « une libéralisation dangereuse des services TGV sous la forme de l’accès libre (open access) », alors que la Fnaut propose « une formule de franchises regroupant TGV et Intercités, associée à une dose limitée d’accès libre ».

F. D.

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