C’était un des grands événements attendus pour 2022 aux Etats-Unis, mais la mise en service de la deuxième génération de trains à grande vitesse Acela d’Amtrak – alias Avelia Liberty pour Alstom, son constructeur – a été encore repoussée d’un an, alors qu’elle était initialement prévue en 2021. Des modifications devront être apportées au nouveau matériel roulant, qui a été testé en 2020 sur le circuit d’essais de Pueblo (Colorado), puis sur les voies du corridor nord-est (NEC), où il est appelé à circuler jusqu’à 257 km/h (160 mph) entre Washington, Philadelphie, New York et Boston. Il faudra ainsi revoir la répartition des masses et la suspension, tout en respectant les nouvelles réglementations américaines liées à la sécurité passive et en assurant la compatibilité entre l’informatique embarquée et la signalisation. C’est donc désormais en 2023 (sans plus de précisions) que la première des 28 nouvelles rames pendulaires devrait accueillir ses voyageurs.
En attendant, Amtrak a présenté à Philadelphie l’aménagement de ses prochaines rames à grande vitesse, qui comprendront initialement, entre deux motrices (qui ressemblent fort à celles du TGV M,) trois voitures Business Class, une voiture Café, quatre autres voitures Business Class et une voiture First Class. Si cette dernière est aménagée à 1+2 places assises de front, les autres présenteront 2+2 sièges dans la largeur. A l’occasion, Michael Keroullé, président de la région Amériques d’Alstom, a rappelé que les Avelia Liberty sont construits par son site de Hornell (Etat de New York), en partenariat avec le syndicat AIM (Association internationale des machinistes, International Association of Machinists en anglais), en faisant appel à près de 250 fournisseurs dans 27 États américains.
P. L.
Photos Amtrak