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Ewa

Île de France : une étude identifie 11 portions d’autoroutes à ouvrir aux bus et au covoiturage

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Onze axes express multimodaux ont été identifiés dans une étude sur le partage multimodal des autoroutes et voies rapides dans la région… …Cette étude, réalisé par STIF et la Direction des routes Île-de-France (DIRIF), dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau Plan de déplacements urbains d’Ile-de-France (PDUIF), et cofinancée par le STIF, la Région Ile-de-France et l’Etat (DRIEA), a retenu des tronçons qui feront l’objet d’aménagements, soit par l’ouverture de la bande d’arrêt d’urgence, soit par la réservation d’une voie aux bus lors des périodes de congestion. La longueur de ces aménagements variera entre un et dix kilomètres.

Pour améliorer les conditions de circulation des lignes de bus Express, l’étude a précisé les portions d’autoroutes ou de voies rapides devant faire l’objet d’aménagement de voirie. Le choix de ces tronçons s’est fondé sur trois critères : le nombre d’utilisateurs de bus susceptibles de bénéficier de l’aménagement, l’amélioration des temps de parcours et le coût.

Un programme prioritaire de réalisations a été défini portant sur l’A1, l’A6, l’A10, l’A3, l’A12, la RN118 et la RN104. Ce programme, d’un montant total prévisionnel de 65 M€, a vocation à être mené progressivement d’ici 2020 dans le cadre d’une contractualisation entre l’Etat, la Région et le STIF. Dans le même temps, l'opportunité d'ouvrir certaines voies aux taxis, au covoiturage voire aux véhicules électriques pourra être étudiée précisément, sur l’A1 et A6, notamment.

 « Ce projet en Île-de-France s’inscrit en pleine cohérence avec la politique nationale de développement des nouveaux usages de la route », souligne Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux transports. Après les exemples grenoblois ou marseillais, les ministères en charge de l’Intérieur et des Transports ont confié à leurs inspections respectives une mission visant à réaliser un premier retour d’expérience et à définir les conditions de leur extension encadrée.

 « Dès l’inscription de sa définition dans le Code de la route, nous veillerons à l’ouverture de ces voies au covoiturage », ajoute Pierre Serne, vice-président (EELV) chargé des transports à la région Ile-de-France.

« Le développement des bus Express s’inscrit dans le plan bus 2013-2016 du STIF qui prévoit d’investir 160 millions d’euros afin d’offrir aux voyageurs une offre plus lisible et plus attractive. Ces aménagements concourront à la réussite de ce plan », rappelle Sophie Mougard, directrice générale du STIF. 

Ewa

Nice : le réseau Auto-Bleue intègre des Zoe dans sa flotte

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Le réseau d’auto-partage de voitures électriques Auto-Bleue, lancé en 2011, dans la métropole Nice Côte d’Azur, vient d’intégrer 21 Renault ZOE, au côté des… …Citroën Berlingo, les Peugeot Partner, les Peugeot iOn et la Mia Electrique (200 véhicules au total, tous électriques). 10 autres ZOE rejoindront le service en septembre. En tête des ventes de véhicules électriques en France, la ZOE compte 5 places et une autonomie de presque 150 km.

Pour augmenter le rayon d’action des véhicules Auto Bleue et ceux des particuliers, des bornes de recharge rapide viennent d’être installées. Ces bornes d’une nouvelle génération permettent aux conducteurs de recharger 80% de leur batterie en moins de 30 minutes, permettant d’envisager des déplacements à plus longues distances.

Trois de ces bornes ont ainsi été implantées dans des lieux stratégiques, facilement accessibles et couvrant un large périmètre allant du centre-ville de Nice, à Cagnes-sur-Mer (côté ouest), en passant par Utelle (sortie Plan du Var juste après le (pont Durandy), ce qui ouvrira l’accès aux stations de ski.

Ces trois bornes se rajoutent aux deux existantes à l’Est de Nice mises en place par la Principauté de Monaco.

Auto Bleue, mise en place et opérée par VENAP, filiale de Transdev et d’EDF, fonctionne soit en boucle, mode Zen, avec retour de la voiture à la station de départ, soit en trace directe, le mode Flex, disponible depuis janvier 2014, permettant de laisser la voiture dans une station de l’agglo (60 stations). 

Ewa

Voiture propre : Ségolène Royal veut exploiter le rapport sur les nouvelles mobilités

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Parce que l’électromobilité est un sujet qui lui « tient à cœur » et pour « approfondir ce que serait l’évolution d’un modèle automobile nouveau, sobre et durable », dans la perspective de la loi sur la transition énergétique, la ministre de l’Ecologie s’est fait remettre officiellement, le 13 mai, le rapport sur les nouvelles mobilités et les véhicules écologiques. Achevé en janvier dernier au nom de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), ce volumineux rapport (250 pages) coécrit par le député de Paris Denis Baupin (EELV) et la sénatrice du Bas-Rhin Fabienne Keller (UMP) liste 100 recommandations pour repenser le véhicule automobile et la mobilité qui va avec.

Car le véhicule n’est pas tout, il n’est qu’un élément des politiques de mobilité et doit s’inscrire en complémentarité des autres modes. L’une des idées directrices : « il faut porter un imaginaire en matière d’évolution des véhicules qui permette que les valeurs de puissance et de vitesse soient remplacées par la valeur de la convivialité et de la sérénité dans le déplacement, a explicité Denis Baupin. Cela se croise avec l’objectif du véhicule qui consomme 2 litres aux 100 », espéré à l’horizon 2020. Le coauteur du rapport rappelle aussi que les futurs véhicules, à l’image du Renault Twizy, devront être modulaires et « former un continuum entre les 2, 3 et 4 roues ».

Dans ce foisonnant rapport, Ségolène Royal a principalement retenu la stratégie bas-carbone, la définition juridique du covoiturage, le déploiement des points de recharge pour véhicules électriques, l’obligation d’intégrer des places réservées aux véhicules propres dans les parkings des nouvelles constructions. Mais aussi, « l’augmentation progressive de la part des biocarburants dans le mix énergétique. Avec quels moyens ? Quelles méthodes ? Le rapport est intéressant pour savoir comment passer des objectifs à la réalisation », a précisé la ministre le 13 mai. Qui ajoute qu’elle déplore quand « des travaux de grande qualité restent dans les tiroirs ». Ce qui ne devrait donc pas être le cas de ce rapport. Puisqu’elle a d’ores et déjà annoncé retenir deux propositions : « Réfléchir à une définition juridique du véhicule écologique, selon des critères de gabarit, de motorisation, de niveau de consommation ; augmenter la part des certificats d’économie d’énergie dédiée aux projets et politiques de mobilité durable. »

Elle ajoute par ailleurs qu’elle souhaite mener une réflexion sur les moyens d’aider les ménages modestes à remplacer les véhicules les plus polluants. Alors que Denis Baupin assure qu’il ne saurait y avoir de « choix technologique a priori pour peu qu’il s’agisse d’énergie renouvelable » et insiste sur la nécessité que « l’Etat s’affiche comme volontaire », sa comparse, Fabienne Keller, met en avant la nécessité de financements. Absente lors de la remise officielle du rapport à la ministre, elle écrit dans un communiqué : « Le rapport mérite un plan d’action plus global et des engagements clairs sur son financement. » Cependant, à en croire Ségolène Royal, « les moyens financiers existent ». Ne reste qu’à les mobiliser alors ?            

Cécile NANGERONI

  

Ewa

Indianapolis choisit la voiture électrique de Bolloré

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Le service d'auto-partage 100 % électrique du groupe Bolloré débarque au Etas-Unis… . Autolib rebaptisée outre-atlantique BlueIndy a été inaugurée le 19 mai  par Greg Ballard, maire d'Indianapolis et Vincent Bolloré le premier jour de l'ouverture du congrès Electric Drive Transportation Association (EDTA).

BlueIndy, qui sera ouvert au public dès les 8 mois, comprendra 500 véhicules électriques, 200 stations de location équipées de 1 000 bornes de charge  pour un investissement de 35 millions de dollars.

En 2015, le groupe s'implantera à Londres et en Asie.

Ewa

Ile-de-France : bilan positif de la circulation alternée

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Airparif a présenté mi-mai un premier bilan de la circulation alternée mise en place le 17 mars en Ile-de-Franc, en plein épisode de pollution aux PM 10, matières microscopiques en suspension déclarées cancérigènes par l'Organisation mondiale de la Santé… D'après l'agence de surveillance de l'air dans la région, ce dispositif autorisant les seuls véhicules à immatriculation impaire à circuler (sauf dérogations), a fait baisser de 18 % la circulation à Paris comparée au lundi précédent, de 13 % en petite couronne et de 9 % en grande couronne. Ce qui s'est notamment traduit par une diminution  de 4 microgrammes par m3 de PM10, à proximité du trafic et notamment sur les grands axes parisiens. "A certaines heures comme la pointe du soir, la baisse a représenté 10 % sur le périphérique parisien pour les PM10. L'impact a été encore plus important pour la pollution aux dioxyde d'azode, avec des gains pouvant aller jusqu'à -30 % sur le périphérique", précise Anne Kauffmann, chargée d'études à Airparif. "Il y a peu de mesures qui permettent un impact aussi important", a-t-elle ajouté.

Reste que l'impact aurait été supérieur si, au lieu de cibler les véhicules en fonction de leur plaque d'immatriculation, ils l'avaient été en fonction de leurs niveaux de pollution. Pour Airparif, les pics de pollution ne doivent pas masquer le problème de la pollution chronique et appelle à une action "pérenne" pour agir sur une qualité de l'air "problématique" toute l'année : en 2013, plus de 3 millions de Franciliens ont été potentiellement exposés à des niveaux de pollution qui ne respectent pas la règlementation, principalement à Paris et près des grands axes de circulation.
La France a un contentieux en cours avec la Commission européenne pour non respect du respect des seuils sur les PM10  dans une quinzaine d'agglomérations. "Et vraisemblablement, la France sera condamnée", indique Karine Léger, adjointe du président d'Airparif. Et un nouveau contentieux semble très probable pour les dioxydes d'azote. "On aurait du respecter les règlementations en 2010 et on ne les respecte toujours pas", souligne-t-elle.
Depuis 10 ans, la pollution est en baisse. Mais relève le directeur d'Airparif, Jérome Clave, à raison de "-1% par an (…) il faudra entre 30 et 50 ans au rythme actuel" pour respecter les seuils autorisés. "Il faut des mesures qui accélèrent le rythme", ajoute-t-il.

Ewa

La circulation alternée dans l’agglomération parisienne s’arrête le 18 mars, la gratuité des transports aussi

La circulation alternée des véhicules à Paris et en petite couronne n'a finalement été appliquée qu'une seule journée, le 17 mars … exactement comme cela avait été le cas en 1997, lorsqu’elle avait été appliquée pour la première fois, le 1er octobre, c'était aussi un jour impair et également un lundi.

Cette fois-ci, la décision de non-reconduction, a été prise « au vu des résultats » du 17 mars, qui montrent « une nette tendance à l'amélioration » de la pollution de l'air aux particules, a expliqué le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin. Les niveaux de pollution aux particules devaient être le 18 mars « inférieurs au seuil d'information, a-t-il précisé. La circulation alternée pour Paris et les 22 communes de la petite couronne prend donc fin ce soir à minuit, ainsi bien sûr, à la fin du service, que la gratuité des transports publics communs », a ajouté le ministre.

Philippe Martin a par ailleurs salué « le civisme et la coopération des Franciliens », soulignant que « 90 % des véhicules en circulation dans la capitale avaient une plaque impaire ».

Loin des « craintes de pagaille et de blocage de Paris nés du souvenir de 1997 », les bouchons ont diminué « de 62 % par rapport à lundi dernier », a poursuivi le ministre de l’Ecologie qui a annoncé un bilan « plus complet et plus détaillé » dans les jours qui viennent.

La circulation alternée a eu des conséquences sur le covoiturage et la location de voiture. A l’image d’E-loue, qui se présente comme la première centrale de réservation entre particuliers. Son site enregistrait, dès le 16 mars, 30 fois plus de demandes pour des locations de voitures en Ile-de-France, l'important étant pour ces véhicules d'avoir une plaque d'immatriculation impaire, seule autorisée à circuler lundi, jour impair. « On s'est retrouvés rapidement à court de stock », reconnaît Alexandre Woog, le directeur du site. « On essaie de concilier l'offre et la demande, mais il y a beaucoup plus de demandes que d'offres » pour des voitures qui se louent entre 15 à 20 euros par jour, ajoute-t-il.

Blablacar, le site qui revendique 95 % des annonces de covoiturage en France, annonçait pour sa part une augmentation en Ile-de-France de 17 % des offres, tandis que les demandes bondissaient de 42 %.

« Il y a beaucoup de gens qui cherchent une solution (de transport), mais pas beaucoup qui trouvent », soulignait lundi Laure Wagner, porte-parole du site. Pour le covoiturage, « si c'est déjà compliqué de trouver un binôme, à trois ça devient quasi impossible ». Selon elle, la plupart des personnes intéressées par le covoiturage cherchaient lundi à se déplacer d'une banlieue vers une autre, plutôt que depuis ou vers Paris.

Paulin Dementhon, du site de location de voitures entre particuliers Drivy, a constaté « plusieurs dizaines de messages » supplémentaires sur son site dimanche et escomptait « 20 % de clients en plus » pour la journée du 17 mars. Son site, qui compte 200 000 inscrits, dont 40 % en Ile-de-France, a ajouté une mention spéciale sur son moteur de recherches pour que les clients puissent préciser s'ils proposent des voitures à l'immatriculation « paire ou impaire ».

Côté loueurs, certains comme Avis s’engageaient à rembourser les amendes (22 euros) de leurs clients qui auraient loué un véhicule immatriculé pair. Mais Europcar, a averti ses clients de la mesure, et prévenu qu’ils devraient payer leurs amendes.

Si les transports en communs ont probablement été plus empruntés, le 17 mars, il est impossible de comptabiliser cette hausse, comme l’a notamment regretté Pierre Mongin, le président de la RATP. En effet, les chiffres de fréquentation s’appuient essentiellement sur la validation effectuée pour accéder au réseau. Or, du fait de la gratuité appliquée depuis quelques jours, l’accès aux réseaux était libre.

Ewa

Toul choisit à son tour PayByPhone de Vinci Park

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Le paiement du stationnement par mobile est possible à Toul depuis le 1er mars. Six cent dix-sept places en voirie sont concernées par ce service proposé par la ville de Toul (16 000 habitants) et Vinci Park, également accessible par Internet.

Avec le système PayByPhone, les utilisateurs peuvent également recevoir une alerte par SMS leur indiquant la fin imminente du stationnement. Deux tarifs seront appliqués, en fonction de la zone de stationnement. Ce type de paiement n’engendre, non seulement pas de surcoût pour l’usager mais lui permet de bénéficier de 15 minutes gratuites.

En décembre 2009, Vinci Park et PayByPhone, son partenaire, avaient inauguré le premier service de paiement du stationnement sur voirie par téléphone portable à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne. Depuis, plus de douze villes en France (Boulogne-Billancourt, Antony, Saint-Nazaire, Rueil-Malmaison, Bourg-la-Reine, Rambouillet, Asnières-sur-Seine, Neuilly-sur-Seine…) ont adopté ce service, soit près de 50 000 places en France.

Au début du second trimestre 2014, les arrondissements du centre de Paris (Ier, IIe, IIIe, IVe) proposeront ce service, avant un déploiement progressif dans les autres arrondissements de la capitale d’ici 2015.

Dans le monde, plus de 200 villes ont choisi PayByPhone, soit plus de 6 millions d’utilisateurs.

Ewa

Conduite en Europe : c’est pas brillant

Les bons élèves se font rares en matière de comportement au volant :…
  que ce soit au Nord ou au Sud de l’Europe, aucun pays ne peut se prévaloir comme étant le premier de la classe, si l’on en croit le « baromètre de conduite responsable » réalisé par l’Ipsos auprès d'un échantillon représentatif de 1000 personnes dans chacun des 7 pays européens étudiés (France, Allemagne, Espagne, Belgique, Italie, Suède, Grande-Bretagne) et présenté fin février.  

Si la Suède est le pays où les automobilistes sont considérés comme les plus responsables, il y a encore des points noirs au tableau. 46% des suédois interrogés disent téléphoner au volant, qui plus est, sans kit mains libres, contre 24% en France ou en Espagne. Ils sont également 43% à refuser une interdiction du téléphone au volant, à l’inverse des pays du Sud qui s’y déclarent majoritairement favorables.

Les Allemands ont d’autres mauvaises habitudes, comme celle de rouler trop longtemps sans faire de pause : un Allemand va s’arrêter toutes les 3h43 de route, quand un Français ou un Espagnol roulera une heure de moins. Les conducteurs germaniques ont aussi tendance à ne pas respecter les distances de sécurité, tout comme les Suédois :  ils sont 71% à être dans ce cas, contre 50% en Espagne.

En Allemagne, mais aussi en France, deux tiers des personnes interrogés déclarent insulter les autres conducteurs quand le besoin s’en fait ressentir. Une incivilité, mais pas un comportement dangereux.

Mais les pires automobilistes sont les Italiens, ce qu’ils confirment eux-mêmes à 70%. Plus d’un tiers d’entre eux (35%) déclare ne pas toujours attacher sa ceinture, téléphoner en conduisant et envoyer des SMS.

Quant au problème de l’alcool au volant, on peut noter la très mauvaise performance de la Belgique : les automobilistes belges sont 25% à prendre le volant, tout en se sachant au-dessus de la limite autorisée. Et il leur faut beaucoup plus d’alcool que d’autres pour s’interdire de conduire : en moyenne 2,8 verres d’alcool, contre 1,1 verre en Suède par exemple. Les Français ne peuvent pas leur donner de leçons, puisqu’il faut environ 2,5 verres à un conducteur français pour qu’il se déclare inapte à la conduite.

Alexandre Nekrassov

Ewa

Le périphérique enfin limité à 70 km/h

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La vitesse maximum sur le périphérique parisien va passer de 80 à 70 km/h.  

Le périphérique faisait exception. En agglomération, la vitesse est limitée à 50 km, cependant, selon le code de la route, « cette limite peut être relevée à 70 km/h sur les sections de route où les accès des riverains et les traversées des piétons sont en nombre limité et sont protégés par des dispositifs appropriés ». La mesure doit prendre effet avant la fin janvier, après l’examen du décret en Conseil d’Etat. La ville de Paris l’avait réclamée à maintes reprises, pour lutter contre la pollution, les nuisances sonores et améliorer la sécurité. Manuel Valls s’y était déclaré favorable en juillet. C’est lemonde.fr qui a donné l’information. Le quotidien avait juste auparavant, dans son numéro daté des 15 et 16 décembre attaqué dans un éditorial virulent les « politiques irresponsables » à propos du récent pic de pollution, en France et particulièrement à Paris, « le plus grave depuis 2007 ». Le lundi 17, la décision était actée. Reste à agir sur le diesel. 

Ewa

Palamarès des mobilités. Prix Ville et Automobile : Nantes, une ville en paix avec les voitures

Nantes

Depuis le 1er octobre 2012, Nantes Métropole et la ville de Nantes ont lancé ce qu’elles considèrent être l’un des projets majeurs du plan de déplacements urbains 2010-2015-2030 : « La ville apaisée ». Depuis le 1er octobre 2012, Nantes Métropole et la ville de Nantes ont lancé ce qu’elles considèrent être l’un des projets majeurs du plan de déplacements urbains 2010-2015-2030 : « La ville apaisée ». Concrètement, cela s’est traduit par la mise en place d’une grande zone 30 couvrant le centre de l’agglomération sur une superficie de 100 ha, un accroissement des zones piétonnes de 18 à 20 ha, une zone à trafic limité sur les axes principaux afin de limiter la circulation automobile.
Dans le cadre de ce nouveau plan de circulation, le cours des 50-Otages, axe majeur du centre-ville, est interdit aux voitures en transit depuis octobre 2012. Cet axe, ainsi que certaines rues adjacentes, est devenu une zone à trafic limité (ZTL). La vitesse y est limitée à 30 km/h. Cette ZTL est dédiée aux piétons (grâce au réaménagement des trottoirs), aux vélos (création d’une piste cyclable en position centrale), aux transports en commun mais aussi aux véhicules autorisés (riverains, livreurs, taxis…)
L’accès est identifié notamment par un marquage au sol et des contrôles de police sont régulièrement effectués, mais, selon Nantes Métropole, « il est surtout fait appel au sens de responsabilité et au civisme des automobilistes ». Parmi les avantages liés à ces aménagements, la régularité des transports en commun a été améliorée et les modes dits doux sont devenus plus sûrs. Les lignes de BHNS Chronobus, mises en service le 1er octobre 2012, puis le 26 août dernier, en profitent tout particulièrement. Avant 2012, 18 000 véhicules empruntaient quotidiennement le Cours des 50-Otages. Aujourd’hui, ils sont 6 000.     

M.-H. P.

Les autres nominés étaient :

Marseille Piétonnisation du vieux port
C’était l’un des projets phare de Marseille Provence pour 2013, capitale européenne de la culture : redonner son lustre au Vieux-Port et en faire un espace apaisé où piétons et modes doux retrouveraient toute leur place. Signé par le groupement Michel Desvigne mandataire/Foster+Partners/Tangram/Ingérop-Kersalé, le projet visait également à redynamiser le centre-ville pour renforcer son attractivité touristique et commerciale.
C’est fait depuis le début de l’année : le Vieux-Port est devenu semi-piéton. Une très vaste esplanade a été créée Quai de la Fraternité. Le projet a permis de dégager les quais et d’en ouvrir les espaces afin de leur faire retrouver leur aspect linéaire originel. Aujourd’hui, le nombre de voies de circulation est passé de neuf à deux sur le Quai de la Fraternité. Avec la réduction de moitié de la circulation et la reconquête de l’espace public au bord du plan d’eau, l’espace piéton a augmenté de 75 %.     

M.-H. P.

Valenciennes : dématérialisation du paiement du stationnement
Désormais, à Valenciennes, c’est par téléphone qu’on paie son stationnement. Le 4 mai 2013, la ville de Valenciennes a été la première ville française à lancer Skipi, avec sa Saem Valenciennes Stationnement. L’automobiliste télécharge l’application sur son smartphone, sur le site www.skipi.eu.com. Puis, lorsqu’il est garé, il n’y a plus qu’à se connecter, se localiser, entrer l’immatriculation du véhicule, et à indiquer la durée de stationnement qu’il souhaite. Son compte bancaire est alors débité de la somme correspondante. Et à la fin du temps prévu, il reçoit un SMS, et peut alors soit confirmer la fin du stationnement soit le prolonger, pour éviter d’être en infraction. Après cinq mois d’utilisation, le service recense déjà 1 200 usagers réguliers, soit l’objectif prévu après un an de fonctionnement.    

Y. G.