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Ewa

Stationnement : le paiement par téléphone se développe

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A Saint-Nazaire, le service PayByPhone de Vinci est en service depuis le 7 octobre. A Saumur, Whoosh de Parkéon a été officiellement lancé le 23 octobre dernier. Dans les deux cas, c’est un complément des horodateurs, « décorés » tout d’un coup d’un énorme numéro de téléphone à appeler ou d’un QRCode à flasher avec son smartphone pour accéder au site web et donc au service. A Saint-Nazaire, le service PayByPhone de Vinci est en service depuis le 7 octobre. A Saumur, Whoosh de Parkéon a été officiellement lancé le 23 octobre dernier. Dans les deux cas, c’est un complément des horodateurs, « décorés » tout d’un coup d’un énorme numéro de téléphone à appeler ou d’un QRCode à flasher avec son smartphone pour accéder au site web et donc au service.
Comme n’importe quelle application numérique payante, elle nécessite les coordonnées d’une carte de paiement. Celle-ci demande, en plus le numéro d’immatriculation de l’automobile. Tout peut se faire aussi par système vocal sur un téléphone ordinaire. Ensuite il n’y a plus qu’à acheter des minutes de stationnement pour sa voiture. On peut rappeler plus tard pour en rajouter au besoin. Sans importuner les commerçants environnants en leur demandant de la monnaie.
Le système permet d’appliquer la politique de stationnement municipal. Dans les deux villes, il n’est mis en œuvre que pour les places disponibles en voirie, pas dans les parkings fermés. « Mais dans huit ans, si le téléphone est beaucoup utilisé, nous ne remplacerons peut-être pas tous nos horodateurs », précise Jean-Jacques Lumeau, l’adjoint aux Espaces publics de Saint-Nazaire.
En attendant, l’installation du système, qui a « coûté moins de 10 000 euros à Saint-Nazaire », va essentiellement occasionner des frais de transaction bancaire. « Mais nous éliminons une grande part de la fraude existant jusqu’ici », ajoute Jean-Jacques Lumeau.
A Saumur, Thierry Haudry, adjoint au maire de Saumur, chargé des Aménagements urbains et de la voirie voit l’utilisation exploser depuis le lancement officiel. Elle dépasse les 500 transactions, en octobre, pour les 879 places disponibles autour des 44 horodateurs de la ville. Satisfaction totale : « Un service simple, rapide, efficace aussi bien pour les utilisateurs que pour les contrôleurs municipaux qui n’ont besoin eux aussi, qu’à se connecter au site ! »

Hubert Heulot
 

Ewa

Norvège : les voitures électriques de plus en plus populaires

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Une voiture électrique a été, pour la première fois en septembre, en tête des nouvelles immatriculations en Norvège. Une voiture électrique a été, pour la première fois en septembre, en tête des nouvelles immatriculations en Norvège. Le mois dernier, 616 Tesla S, un modèle haut de gamme fabriqué par le constructeur américain du même nom, ont été immatriculées dans le royaume scandinave, soit une part de marché de 5,1 %, selon l'organisme spécialisé Opplysningsraadet for Veitrafikken (OFV). Tous modèles confondus, les voitures électriques se sont accaparées 8,6 % de parts de marché, contre 5,2 % un an plus tôt.
Ces chiffres montrent une forte popularité des véhicules électriques dans un pays qui compte pourtant parmi les 10 principaux exportateurs de pétrole de la planète.
Les autorités norvégiennes proposent plusieurs mesures incitatives à l'achat de voitures électriques, exemptées de plusieurs taxes et de péage urbain et autorisées à emprunter les couloirs collectifs et à se garer gratuitement dans les parkings publics.
 

Ewa

Autopartage : Lyon inaugure Bluely

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Presque deux ans après Autolib’, c’est au tour de Bluely d’entrer en piste : le 10 octobre, le service a été inauguré à Lyon. Presque deux ans après Autolib’, le service de voitures électriques en libre service de la région parisienne qui recense 105 000 abonnés et près de 3 millions de locations depuis son lancement en décembre 2011, c’est au tour de Bluely d’entrer en piste : le 10 octobre, le service a été inauguré à Lyon.
Le groupe Bolloré affirme avoir investi 20 millions d’euros pour développer Bluely. Dans un premier temps, une flotte de 130 Bluecar est proposée. Il s’agit de la petite citadine électrique de Bolloré dotée d’une autonomie de 250 km. Le nombre de véhicules augmentera progressivement pour atteindre 250 d’ici à 2014. Actuellement, 51 stations équipées de 254 bornes de charge sont opérationnelles. Elles devraient être 100 en 2014 à Lyon et Villeurbanne, représentant plus de 500 bornes de recharge. « La Compagnie nationale du Rhône (CNR) est rentrée à hauteur de 5 % dans le capital de Bluely, à qui elle fournit une électricité 100 % renouvelable », explique Bolloré dans un communiqué.
Emprunter un véhicule coûte 19,90 euros l’abonnement d’un mois et 7 euros la demi-heure d’utilisation (99 euros l’abonnement d’un an, 6 euros la demi-heure) et ne nécessite pas de ramener la voiture dans la station où elle a été prise.

Ewa

Etude : l’autopartage favorise la démotorisation

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Les adeptes de l’autopartage utilisent moins la voiture et empruntent davantage les modes de transport vertueux pour l’environnement. C’est le principal enseignement de l’étude réalisée en 2012 auprès de plus de 2 000 autopartageurs par le bureau de recherche 6-t, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l’Ademe. Les adeptes de l’autopartage utilisent moins la voiture et empruntent davantage les modes de transport vertueux pour l’environnement. C’est le principal enseignement de l’étude réalisée en 2012 auprès de plus de 2 000 autopartageurs par le bureau de recherche 6-t, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l’Ademe. Les adeptes de l’autopartage utilisent moins la voiture et empruntent davantage les modes de transport vertueux pour l’environnement. C’est le principal enseignement de l’étude réalisée en 2012 auprès de plus de 2 000 autopartageurs par le bureau de recherche 6-t, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l’Ademe.Les adeptes de l’autopartage utilisent moins la voiture et empruntent davantage les modes de transport vertueux pour l’environnement. C’est le principal enseignement de l’étude réalisée en 2012 auprès de plus de 2 000 autopartageurs par le bureau de recherche 6-t, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l’Ademe. L’étude porte principalement sur les services en boucle – avec restitution du véhicule au point de départ – avec véhicules thermiques, comme Mobizen en Ile-de-France, Autocool à Bordeaux ou Marguerite à Nantes. Premier constat : la course moyenne représente 50 km et 6 heures, le nombre d’abonnés à ces services étant estimé à 25 000 en France… et presque autant à Paris avec Autolib’.
«  On constate un fort taux de démotorisation, puisque, après l’autopartage, 78 % des personnes interrogées n’ont plus aucun véhicule, contre 39 % avant », souligne Nicolas Louvet, directeur général de 6-t. Et alors qu’ils étaient 50 % à détenir une voiture, ils ne sont plus que 18 %. Même si l’argument est un peu connu des autopartageurs, puisqu’ils sont 46 % à déclarer que c’est un mode économique, « il y a encore beaucoup de communication à faire sur cet aspect, cela revient pas loin de deux fois moins cher que d’avoir son véhicule », poursuit-il.
L’autopartage s’adresse surtout aux petits rouleurs, ceux qui parcourent de 5 000 à 6 000 km par an, alors que la moyenne nationale est à 12 000 km. Après adhésion au service, ils ne roulent plus que 3 100 km au maximum, dont près de 1 500 avec les voitures partagées. Loin de réduire leur mobilité, les adeptes du carsharing se déplacent autrement. Ils sont en effet des plus gros marcheurs que la moyenne (30 % d’entre eux), prennent davantage les TC (25 %) ou encore le vélo (29 %). « L’autopartage incite aux politiques d’écomobilité », assure Jean-Baptiste Schmider, directeur de France Autopartage, qui précise aussi que, s’agissant « d’un changement lourd de comportement, le marché est lent à “maturer” ». D’où l’importance du coup de pouce des collectivités locales durant les premières années. Elles ont aussi un rôle majeur à jouer pour booster l’attractivité de l’autopartage, en favorisant les modes alternatifs en général et en agissant sur le stationnement…
    

Cécile NANGERONI
 

Ewa

Transport à la demande : Dinard se dote d’un service effectué en taxi

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La communauté de communes de la Côte d’Emeraude vient de lancer son service de TAD sur quatre de ses communes dont Dinard. Ce sont les taxis locaux qui ont remporté l’appel d’offres. Le transport à la demande a été officiellement lancé le 17 février dans le territoire de la communauté de communes de la Côte d’Emeraude (CCCE), dans les Côtes-d’Armor, qui a intégré la commune de Dinard le 1er janvier 2013, portant à dix le nombre de communes dans la CCCE qui compte maintenant près de 30 000 habitants. L’objectif de TADy cool – c’est son nom –est de permettre aux habitants qui n’en ont pas les moyens, matériels et éventuellement physiques, de se déplacer pour leurs besoins classiques, comme faire des courses, se rendre chez le médecin ou régler des questions administratives. Les onze points de dessertes sont en effet situés dans seulement quatre communes, Dinard (quatre points dont le marché et l’hôpital), Pleurtuit et Ploubalay (deux points chacune), La Richardais (trois points dans la zone commerciale).
La prise en charge se fait au domicile des usagers. C’est donc clairement un transport destiné à des personnes âgées. « Rien n’interdit aux autres habitants du territoire, d’emprunter TADy Cool ! », précise Gaëtan Doineau, responsable environnement et aménagement du territoire de la CCCE. « Mais il est vrai que les horaires que nous avons choisis pour le service le rendent difficilement compatible avec des horaires classiques de salariés », continue-t-il. En effet, TADy cool ne débute qu’à 9h30, s’arrête à 17h, et s’interrompt entre 12h et 13h30. Et ne fonctionne que les mardis, mercredis, jeudis et samedi matin. De plus, la plupart des salariés habitant dans la CCCE travaillent en dehors de celle-ci. Or, les transports doivent rester à l’intérieur du périmètre de la CCCE, sauf accord exceptionnel.
La particularité de ce TAD est de fonctionner avec un groupement de taxis locaux. « C’est eux qui ont remporté l’appel d’offres, mais nous n’avions fait aucune restriction quant au mode de transport », précise le responsable de l’aménagement du territoire. Dans les faits, ce choix du taxi a un léger effet pervers : l’usager a le sentiment de commander une voiture particulière. « C’est un transport public ! Nous nous battons contre cela, notamment en insistant auprès des conducteurs. Si le voyageur n’est pas chez lui à l’heure indiquée, le taxi a le devoir de repartir sans lui. Pas question de désorganiser le fonctionnement. » Mais seul le logo magnétique que le taxi doit porter lorsqu’il circule pour TADy Cool, permet de distinguer les courses privées des courses publiques. Dans les faits, l’usager s’en apercevra aussi lorsque le conducteur chargera un ou plusieurs clients qui ont la même destination, ou une partie de trajet commun. « La centrale de mobilité du département qui se charge de la réservation fait tout pour optimiser les courses, en mutualisant les trajets par exemple. »
Ce qui change aussi, c’est le tarif. L’usager ne paie en effet qu’une somme forfaitaire de deux euros, tandis que la CCCE apporte le complément par rapport au coût du trajet. L’intercommunalité va recevoir, jusqu’en 2014, les aides européennes du Leader (pour Liaison entre les actions de développement de l’économie rurale). Dégressives, elles seront de 55 % du déficit pour la première année. « Nous avons budgété 25 000 euros, soit 1 600 trajets simples. » En tout cas, le service a l’air de bien démarrer. En fonctionnement depuis le 1er février, soit dix-sept jours avant l’inauguration officielle, une vingtaine de trajets ont été effectués, « alors que nous n’avions encore fait aucune publicité, et que la presse locale ne s’en était pas encore fait l’écho ».  

Y. G.

Ewa

Pétition pour le 30 km/h en ville

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Des associations militent pour amener l’Europe à réduire la vitesse automobile de 50 à 30 km/h dans les centres-villes. Pour y parvenir, elles comptent réunir un million de signatures de citoyens européens, seuil à partir duquel la Commission pourra se saisir officiellement du sujet. Pacifier la ville en réduisant la vitesse des voitures, améliorer la qualité de l’air, renforcer la sécurité routière. Voilà le projet d’une grosse poignée d’associations. Ensemble, elles portent la déclinaison française d’une pétition européenne. Cette initiative citoyenne européenne (ICE) a été déposée auprès de la Commission européenne le 13 novembre 2012. L’objectif est de recueillir au moins 55 000 signatures de Français (soit moins de 1 pour 1 000 habitants) et un million de citoyens européens (www.30kmh.eu). C’est à partir de ce seuil que l’ICE sera validée et que la Commission européenne pourra se saisir officiellement du sujet. A terme, la Commission pourrait transformer cette ICE en proposition de loi, ce que souhaitent les associations. Pour l’instant, 11 000 signatures ont été rassemblées.
Pour les associations qui promeuvent la pétition, il s’agit de préconiser une vitesse de 30 km/h en centre-ville et dans les quartiers résidentiels, et de ne conserver le 50 km/h que sur les axes de transit, en dehors. Cela présenterait l’intérêt de permettre à d’autres modes de transport de cohabiter avec la voiture, comme la marche à pied ou la bicyclette. Ce serait l’occasion pour les citoyens de faire plus d’exercice physique, alors que le monde médical préconise une demi-heure quotidienne de sport pour prévenir les maladies cardio-vasculaires. Cette mesure permettrait aussi, indirectement, de faire baisser la part modale de l’automobile comme le préconise déjà l’Europe. Côté santé, un abaissement de la vitesse de 50 à 30 km/h multiplie par neuf les chances de survie des piétons et des cyclistes en cas de choc, en réduisant les distances d’arrêt. Cela permet aussi de réduire le bruit de 2,5 dB(A) et l’émission d’oxyde d’azote, parce qu’elle s’accompagne d’une conduite plus souple, et, par ailleurs, de faire baisser la consommation.
   
Yann GOUBIN

De nombreuses villes l’ont déjà adopté

Certes, une pétition aurait le mérite de formaliser les choses et, rêvons un peu, d’inscrire le 30 km/h en ville dans le code de la route. Mais, avant qu’une hypothétique réglementation les y contraigne, quelques villes européennes du Nord comme Delf, Cologne, Berlin ou Munich (à 80 %), mais aussi françaises, ont franchi le pas, instaurant le 30 km/h dans leurs rues. Citons, pêle-mêle, Fontainebleau ou des quartiers de Rueil-Malmaison, Lorient, Dijon, Toulouse, Salon-de-Provence, Strasbourg et Sceaux, dont le maire adjoint, Patrice Pattée, avance que « la ville à 30, c’est plus rapide », parce que plus fluide, et que les distances à vélo, en empruntant les sens uniques à contresens comme l’autorise le code de la route, sont plus courtes, don plus rapides.
 

Une mesure qui favorise l’autopartage

Si cette pétition soulève les critiques de certains automobilistes, qui y voient une restriction de plus à leur liberté de circuler, on constate aussi qu’elle rassemble au-delà des associations, traditionnellement pour un partage de la route entre les différents usagers, comme la Fnaut, la Fédération des usagers de la bicyclette, Rue de l’Avenir ou les Droits du piéton. Ainsi, la pétition est aussi portée par les deux grandes associations de parents d’élèves, PEEP et FCPE, qui pensent à la sécurité des enfants à la sortie de l’école. Plus étonnant encore, France Autopartage, le réseau associatif de quatorze services en France, qui constate que « l’autopartage se développe mieux dans une ville à 30 », à l’image de Strasbourg où le collectif est né, et se développe le plus vite.

Ewa

Mobivia se positionne comme un acteur clé des nouvelles mobilités

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Le géant de l’équipement et de l’entretien automobile Mobivia (ex-Norauto) est en train de devenir un champion des nouvelles mobilités. L’entreprise familiale croit au potentiel des nouvelles mobilités dans une optique servicielle. Des trottinettes, des vélos pliants, électriques, de toutes les formes, de toutes les couleurs, et leurs accessoires. Des scooters, des voitures électriques, et même un guichet où l’on propose des offres de covoiturage, d’autopartage ou de location de véhicules entre particuliers. Un vrai magasin de jouets pour urbains écomobiles ! Bien loin de son univers d’origine très « garage », celui des centres Norauto ou Midas, le groupe Mobivia (10 000 collaborateurs, 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires) vient d’inventer les premiers supermarchés de la mobilité alternative, Altermove, à Lille, Lyon, et plus récemment, sur 1 300 m2, à Marquette-lez-Lille. Faut-il voir un revirement stratégique dans ce nouvel intérêt du groupe d’équipement automobile pour les nouvelles mobilités ? « Pas du tout », réfute Fabien Derville, membre du directoire du groupe et directeur général de Via-ID, le fonds d’investissement qui chapeaute toutes ses activités « mobilité durable ». « Nous gagnons notre vie grâce à l’auto, mais il faut donner du sens à cette action. L’automobile a des vertus merveilleuses, mais elle est aussi destructrice, que l’on se place sur le plan sécuritaire ou écologique. Peut-être est-il temps d’imaginer l’auto autrement. Dans le secteur automobile, on a toujours pensé qu’il fallait de plus en plus de voitures sur terre. Nous pensons qu’il en faut moins, mais qui roulent de plus en plus », indique-t-il. Le discours est lisse, bien calé, mais il est confirmé par les réalisations. L’engagement du groupe dans les nouvelles mobilités n’a rien de cosmétique, ceci n’est pas du greenwashing. En moins de trois ans, Mobivia est devenu un acteur majeur du secteur, avec une prise de participation ou un lancement en propre d’une dizaine de projets, dont Green Cove Ingénierie (123envoiture), Buzzcar, Carbox, Green On, Izydrive, Moving Car, Sinéo et, donc, Altermove. Mobivia, qui fait le pari des nouvelles mobilités, anticiperait-il, en bon père de famille, le déclin brutal de ses marchés classiques ? « Notre cœur de métier de l’entretien et équipement automobile a encore de beaux jours devant lui », estime au contraire Fabien Derville. « Je ne pense pas qu’il y ait de déclin dans les cinq à sept ans, le marché est stable. Il y a certes une désaffection de l’automobile chez les jeunes, mais c’est compensé par l’allongement de l’espérance de vie et par le fait que les seniors roulent de plus en plus longtemps », ajoute-t-il. Le groupe familial, qui ne communique pas ses chiffres et indique réinvestir les deux tiers de ses profits dans les développements, mise sur l’essor des marchés de l’électromobilité, de la mobilité urbaine et du véhicule partagé, du covoiturage dynamique et bientôt du véhicule connecté, sur lequel il travaille. « Ces développements ne sont pas encore rentables, mais ce n’est pas une surprise », explique Fabien Derville, « Au-delà de l’intérêt de ces activités en tant que telles, on souhaite comprendre les évolutions de la mobilité et détecter des opportunités pour le compte du métier historique. Le vélo électrique, par exemple, peut être un très bon complément à l’automobile, et Norauto peut devenir un grand fournisseur de vélos électriques », avance-t-il. Mobivia s’affirme comme un spécialiste du dernier kilomètre de la mobilité urbaine et indique être bientôt en capacité de proposer des offres intégrées et de travailler avec les opérateurs de transports sur des solutions clés en main. C’est une autre entreprise familiale du Nord, Oxylane Décathlon, qui a investi la première le champ de l’équipement roulant urbain avec ses boutiques Decat’ et fourni les vélos B’Twin du V’lille mis en place par Keolis. Saine émulation entre entreprises rattachées à la galaxie Mulliez, Mobivia y déboule maintenant avec une offre beaucoup plus servicielle : « Nous étions aussi légitimes qu’eux pour mettre en place le V’lille. Ils l’ont fait, bravo ! Mais nous sommes les premiers à investir le champ des mobilités avec Altermove », note Fabien Derville.
    

Guillaume LEBORGNE

Ewa

Péage urbain : Milan imite Londres en lançant un nouveau système visant tous les conducteurs

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Rongée par la pollution, la capitale économique de l’Italie mise sur un nouveau péage urbain, baptisé Area C, qui pénalise désormais toutes les voitures. Ciao l’Ecopass, benvenuto à l’Area C ! Depuis le 16 janvier, les Milanais découvrent ce nouveau système de péage urbain inspiré de Londres. Le principe ? Alors que l’Ecopass, en place depuis 2008, faisait payer les conducteurs dans l’hyper-centre selon le degré d’émissions polluantes du véhicule – sur le principe du « qui pollue plus paie plus » –,  le système Area C (avec un C pour centre ou congestion) consiste en la mise en place d’un péage de 5 euros pour toutes les voitures, quel que soit le degré de pollution. « Ce ticket d’entrée doit nous pousser à changer nos habitudes pour le bien de tous », précise le maire de gauche, Giuliano Pisapia. Active du lundi au vendredi de 7h30 à 19h30 pendant 18 mois de test, la zone Area C, surveillée par des caméras, est en plus interdite aux voitures les plus polluantes et aux véhicules de plus de 7 m. Seules les voitures électriques, les motos et scooters circulent sans payer, de même que les véhicules hybrides ou GPL, exemptés jusqu’à la fin de l’année. Les livreurs ont un tarif préférentiel (5 euros pour une entrée comprenant 2 heures de parking, 3 euros l’accès journalier), tout comme les 78 000 résidents de la zone concernée qui bénéficient de 40 accès gratuits avant de payer 2 euros l’accès.
Avec ce règlement drastique – une amende de 76 euros est prévue pour les fraudeurs –, Giuliano Pisapia espère réduire le trafic de 20-30 % dans une ville rongée par la pollution, où le seuil maximum européen de particules PM10 a été dépassé 132 jours en 2011. Ses modèles ? « Stockholm, où le péage urbain a réduit de 20 % l’utilisation de la voiture ; Copenhague, où 36 % des habitants se déplacent à vélo ; Londres, où la “Congestion Charge” a aussi profité aux commerçants. » Alors que 700 000 voitures entrent chaque jour dans la ville, dont 110 000 dans l’hyper-centre, l’enthousiasme du maire n’est cependant pas partagé par toute la ville. L’association d’entrepreneurs Assolombardia redoute que ce péage « expulse petit à petit les activités du centre ». Côté politique, le parti populiste de la Ligue du Nord a lancé une pétition pour le retrait de l’Area C, tandis que le président de la région, Roberto Formigoni, membre du parti de Berlusconi, reproche à ce système de « taxer indifféremment celui qui pollue et celui qui ne pollue pas ». Des résidents furieux ont eux réclamé un tarif encore plus préférentiel, ce que la mairie pourrait mettre en place d’ici mars.
Pour mieux faire avaler la pilule aux 30 000 personnes qui, selon les estimations, devront renoncer à prendre leur voiture, la ville a promis d’investir les quelque 30 millions d’euros annuels générés par ce péage dans les transports en commun et pistes cyclables. 1 million d’euros seront par ailleurs déboursés cette année pour améliorer les transports, dont la fréquence sera augmentée. Avec 3 lignes de métro, 19 de trams, 96 de bus et 5 de trolleybus, Milan est encore sous-équipée. La preuve ? Seuls 19,9 % des parcours des transports en commun ont des voies réservées. Cette situation génère de nombreux bouchons, au point qu’en heure de pointe trams et bus roulent parfois à 6 km/h !
    

Eléonore Kern
 

Ewa

Location : Système U teste des Mia Electric auprès de ses clients

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Si on connaît Système U le commerçant, on connaît moins Système U le loueur, qui peut s’enorgueillir d’un parc de 12 100 véhicules. class= »rtejustify »>
Si on connaît Système U le commerçant, on connaît moins Système U le loueur, qui peut s’enorgueillir d’un parc de 12 100 véhicules. La nouveauté, depuis mi-octobre, c’est que la chaîne de magasins teste des Mia Electric auprès de certains de ses clients. Il s’agit pour le moment d’une d’expérimentation où ces voitures électriques sont prêtées aux clients aux fins de recueillir des informations sur des critères tels que la fiabilité, l’autonomie, la facilité de recharge, le confort, ou plus généralement pour savoir comment elles sont perçues. Si le test est concluant, Système U fera alors l’acquisition de Mia Electric, véhicules fabriqués dans les Deux-Sèvres, développés au départ par Heuliez avant que sa branche voiture électrique ne soit rachetée par Mia Electric. Ces dernières étofferaient ainsi son parc, composé pour le moment de véhicules thermiques utilitaires ou de tourisme, avec des offres allant de la location à la journée à de beaucoup plus longue durée, puisque le groupe propose notamment de louer une Fiat Panda pendant 24 mois à 5 euros par jour. Serge Papin, président de Système U, a en outre évoqué l’hypothèse d’éventuellement vendre, à terme, des voitures électriques. Il s’est dit prêt à « discuter avec Mia Electric » et de « s’associer à la vente ».
Pour le moment, c’est en tout cas de location dont il est question, avec une interrogation quant au tarif puisque, comme l’indique Serge Papin dans un entretien à BFM Radio, « si on se réfère à un véhicule similaire de 30 000 euros, son prix à la location devrait être de 50 euros par jour. Il va donc falloir que nous faisions un effort. J’aimerais bien, pour en faire la promotion, qu’on ne les loue pas directement en relation avec le prix d’achat, sinon ça risque d’être trop cher… » Prochaine étape : la fin de l’expérimentation, qui pourrait mener à une mise en location des Mia d’ici janvier 2012.     
    

Marion BONNET

Ewa

Péage urbain : Milan pourrait suivre l’exemple de Londres

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La ville de Milan s’apprête à transformer son péage urbain Ecopass, en service depuis 2008. La ville de Milan s’apprête à transformer son péage urbain Ecopass, en service depuis 2008. Alors que pour l’instant la circulation dans l’hypercentre est payante en fonction du niveau de pollution de chaque voiture – sur le principe du « qui pollue le plus paie le plus » –, le nouveau maire de gauche, Giuliano Pisapia, aimerait s’orienter vers le modèle londonien, en mettant en place un péage d’environ 5 euros pour toutes les voitures, quel que soit leur niveau de pollution. Partant de l’idée que « celui qui crée du trafic doit dans tous les cas payer », la municipalité envisagerait également d’interdire la circulation dans le centre à des véhicules jugés trop polluants. Si rien n’est encore décidé de façon définitive, cette annonce a suscité la colère des commerçants du centre, qui s’inquiètent des conséquences pour la livraison de leurs produits et réclament déjà une dérogation. La commune a promis de trouver une solution et rappelle qu’elle planche encore sur ce dossier. En effet, le nouveau système Ecopass ne devrait pas être lancé avant janvier. Parmi les autres hypothèses envisagées, celle de la mise en place d’un paiement pour tous, mais qui serait saisonnier, en service uniquement par exemple pendant les périodes de pics de pollution, le plus souvent entre les mois d’octobre et d’avril. Un paiement variable en fonction des heures de circulation et donc de la densité du trafic a aussi été évoqué.     

E. K.