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Ewa

L’agglomération de Montbéliard lance la carte de transport prépayée

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C’est un projet original que vient de lancer la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard : une carte prépayée permettant d’accéder à tous les types de transports proposés par l’agglomération. C’est un projet original que vient de lancer la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard : une carte prépayée permettant d’accéder à tous les types de transports proposés par l’agglomération. Ce service, nommé « Ah ! La carte », est essentiellement destiné à des parcours intra-agglomération de 10 à 20 km. Mis en place avec l’aide de la société Toowup France, l’inventeur de ce concept du déplacement libre, il permet à l’utilisateur de ne payer que le transport qu’il utilise. Après son inscription sans engagement mais qui exige tout de même un chèque de caution de 300 euros (non encaissé) et d’avoir au moins 18 ans et un permis B, le voyageur créditera sa carte de 15, 25 ou 50 euros avec du temps de déplacement offert. Cette somme servira ensuite à payer chaque moyen de transports : bus, vélos à assistance électrique ou voitures électriques en libre service. Ainsi, la somme de 15 euros représente 15 trajets en bus – on peut les acheter et les recevoir sur un smartphone – ou 600 minutes à vélo, ou encore 110 minutes en véhicule électrique F-City. Pour les utilisateurs réguliers et quotidiens, l’agglomération propose un forfait mensuel de 60 euros offrant 10 heures de transports. Quant aux entreprises, elles peuvent ouvrir un compte pour payer, par prélèvement, la durée effective d’utilisation de chaque transport. La communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard va consacrer 181 000 euros à la gestion du service pour deux années, 165 000 euros d’acquisition de F-City et 37 000 euros pour les VAE. L’Ademe participe au projet à hauteur de 35 000 euros.     

Y.?G.

Ewa

Autolib’ : début des tests et incertitude sur le stationnement

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Le dispositif de location de voitures électriques en libre service va être testé à partir du 1er octobre à Paris, avant son ouverture au public deux mois plus tard. Ses promoteurs réclament au gouvernement de faire connaître ses préconisations sur les modalités de recharge des batteries en milieu confiné après la publication d’une étude sur les risques d’incendie.
  Les premiers signes de la naissance prochaine d’Autolib’ commencent à se montrer à Paris. Les aménagements en voirie ont commencé le 16 août rue du Poteau dans le XVIIIe arrondissement. Et d’autres chantiers ont suivi. Avec deux mois de retard sur le calendrier initial en raison de recours en justice finalement gagnés par le syndicat mixte Autolib’, une phase de test va démarrer le 1er octobre. 33 stations sur la voirie parisienne vont pouvoir accueillir 66 véhicules électriques. « Nous ferons réaliser ce test par un panel d’utilisateurs. Nous souhaitons expérimenter notre dispositif auprès de beaucoup de monde mais le test se fera uniquement à Paris », précise un porte-parole de Bolloré, qui gérera le système de location de voitures en libre service. « L’idée est de voir ce qui pose problème pour améliorer le fonctionnement », souligne Annick Lepetit, adjointe PS au maire de Paris chargée des déplacements et également présidente du syndicat mixte Autolib’.
Le 1er décembre, le service commercial sera lancé à Paris et les communes adhérentes au syndicat mixte, soit 46 villes. On devrait alors compter 250 stations et 250 Bluecar, les voitures électriques fabriquées par Bolloré. En banlieue, Bolloré affirme qu’il y aura au moins une station par commune adhérente. Peu à peu, la flotte devrait s’étoffer pour atteindre 3 000 véhicules fin 2012. Il est prévu au total 1 000 stations en voirie et en sous-sol.
Mais ce calendrier, qui prévoit une montée en puissance rapide du service, est aujourd’hui suspendu à une décision gouvernementale qui concerne les parkings souterrains pouvant accueillir les véhicules électriques. Avant l’été en effet, une étude de l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) alertait sur les risques d’incendie de certaines batteries au lithium équipant les voitures électriques. Un danger conséquent en milieu confiné et qui représente un véritable casse-tête pour les interventions des pompiers.
Suite à ce rapport, les pouvoirs publics ont émis de premières préconisations mais, selon Annick Lepetit, celles-ci ne sont pas assez claires. La présidente du syndicat mixte réclame au gouvernement des précisions de toute urgence. Elle lui demande notamment d’envoyer des experts pour examiner les batteries de Bolloré, tout en rappelant que « les voitures de Bolloré ont passé avec succès les contrôles techniques début juillet ». Selon elle, « tous les parkings ne sont pas les mêmes. En fonction des recommandations du gouvernement, on pourra s’adapter ». De son côté, Bolloré se dit serein, affirmant que ses batteries sèches au lithium ne sont pas concernées car elles utilisent une technologie différente. « Nos batteries ont plus d’autonomie que les autres et ne chauffent pas. Elles sont donc plus sûres », affirme un porte-parole. De plus, selon lui, la construction de parkings souterrains pour Autolib’ n’est pas prévue avant de longs mois. D’ici là, les promoteurs du système espèrent bien que ces questions seront résolues. « A ce stade, le projet n’est pas bloqué », assure Annick Lepetit. Avant d’ajouter : « Je ne peux pas croire qu’on veuille plomber le projet Autolib’ ».
  

 Marie-Hélène Poingt

Ewa

General Motors joue la carte électrique à Strasbourg

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L’Opel Ampera, vue en première française le 3 mai à Strasbourg, sera exclue du bonus de 5 000 euros offert par la région Alsace aux acheteurs de véhicules électriques : sur les parcours au-delà de 60 km, son moteur à essence prend le relais et alimente le générateur électrique principal pendant 500 km. L’Opel Ampera, vue en première française le 3 mai à Strasbourg, sera exclue du bonus de 5 000 euros offert par la région Alsace aux acheteurs de véhicules électriques : sur les parcours au-delà de 60 km, son moteur à essence prend le relais et alimente le générateur électrique principal pendant 500 km. Ce nouveau véhicule hybride rechargeable sera en vente en France fin 2011, à 42 900 euros. Pour les élus alsaciens conviés à un essai en avant-première autour de l’usine strasbourgeoise de General Motors, l’intérêt est ailleurs : les transmissions automatiques-électriques qui équipent cette berline familiale fabriquée aux Etats-Unis pourraient à l’avenir fournir du travail aux 1 050 salariés strasbourgeois. La Motors Liquidation Company, en charge de valoriser les actifs de General Motors dans la phase de redressement du numéro 1 américain, était sur le point de céder Strasbourg à des industriels étrangers, avec de graves conséquences attendues sur l’emploi. En 2010, ce site industriel a fabriqué 280 000 transmissions automatiques, toutes exportées. GM Strasbourg a définitivement réintégré les plans stratégiques de la maison mère américaine, avec une visibilité industrielle jusqu’en 2015. « Au-delà de cette échéance, les ateliers pourraient être chargés de produire une prochaine génération de transmissions qui intégreraient des moteurs électriques », estime Marc Schiff, directeur général chez Opel, en charge des activités industrielles.

Olivier Mirguet
 

Ewa

Un PDE pour les 5 300 salariés de Renault Trucks à Lyon

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A Lyon, le constructeur français de véhicules industriels Renault Trucks a mis sur pied un plan de déplacements entreprise (PDE) visant à faciliter les trajets domicile – travail comme ceux internes au site. Parce qu’il est le premier employeur privé du département du Rhône, avec 5 300 salariés sur 180 ha, le constructeur français de véhicules industriels Renault Trucks a mis sur pied un plan de déplacements entreprise (PDE) visant à faciliter les trajets domicile – travail comme ceux internes au site. Initiée par la direction de son établissement de Lyon, la démarche a débuté par une vaste enquête auprès des salariés, en mai 2010, à laquelle près de 64 % des salariés ont répondu. Grâce à ce questionnaire, l’employeur a pu établir une carte détaillée des zones d’habitation des employés : pas moins de 600 communes réparties sur 9 départements et deux régions (Rhône-Alpes et Bourgogne).

Selon l’enquête, ils sont 72 % à utiliser leur véhicule personnel pour se rendre au travail. Ils sont toutefois 48 % à souhaiter changer de mode de transport et seulement 25 % estiment que la voiture est le moyen de transport le mieux adapté. 12 % utilisent déjà les transports en commun, enfin 3 % sont adeptes du covoiturage, 4 % du vélo, de la trottinette et de la marche. Parmi les solutions envisagées : le covoiturage (15 % émettent le vœu de covoiturer), des transports en commun plus fiables et plus réguliers ou l’utilisation du vélo. A court terme, pour répondre à la demande de covoiturage, la direction de Renault Trucks envisage un partenariat avec le Grand Lyon et son site Internet (www.covoiturage-grandlyon.com) opérationnel depuis cinq ans et dans lequel un espace sera dédié aux salariés de Renault.

A moyen terme, l’entreprise souhaite apporter des réponses aux cyclistes qui jugent les pistes cyclables insuffisamment développées et sécurisées. Une mesure a par ailleurs déjà été prise, l’extension du service interne de minibus par l’achat d’un 3e véhicule et des horaires étendus. La navette autorise deux types de trajet : soit d’un point à un autre de l’établissement pour les besoins de réunion, soit en complément des transports publics. Afin de répondre au problème du dernier kilomètre, les salariés sont transportés jusqu’au pôle multimodal d’où partent métros, tramways, bus et trains régionaux. Ils disposent désormais de deux lignes avec des trajets fixes et réguliers. Et les résultats sont là : « Depuis la mise en place de ce nouveau système au 1er décembre 2010, l’utilisation des navettes enregistre une progression constante », assure l’entreprise. De 280 personnes quotidiennement transportées fin novembre, les navettes internes en convoient 410 par jour depuis début janvier. » Une belle progression.

Ewa

Le premier centre Better Place en Europe ouvre à Copenhague

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Ouverture le 3 mars du premier centre où commander une Renault Fluence ZE électrique associée à un contrat de mobilité pour les batteries (après celui de Tel Aviv en janvier). C’est une étape décisive pour le développement en Europe du concept novateur de Better Place : l’ouverture le 3 mars du premier centre où commander une Renault Fluence ZE électrique associée à un contrat de mobilité pour les batteries (après celui de Tel Aviv en janvier).

Commentaires des deux partenaires : « un grand pas en avant », pour Shai Agassi, le fondateur et DG de Better Place, « un grand jour pour Renault », selon son directeur général adjoint Philippe Klein. Pour l’heure le centre sert de vitrine au concept et les commandes seront prises à compter du quatrième trimestre. Le véhicule sera commercialisé à près de 27 500 euros avec cinq forfaits au choix, allant du kilométrage illimité à 399 euros par mois à l’offre petit rouleur (moins de 20 000 km par an) à 199 euros.

Ces abonnements prévoient un accès illimité au réseau de stations de recharge et d’échange minute des batteries du véhicule, la consommation d’électricité, des services personnalisés de gestion de l’énergie et de navigation (grâce aux logiciels de bord), une assistance technique 24h/24 et l’installation d’une borne de recharge privative au domicile du client. L’autonomie théorique de la voiture sera de 185 km, mais le concept marketing est plus alléchant : l’autonomie pourra être considérée comme illimitée puisque les conducteurs pourront faire le plein de leur batterie en moins de cinq minutes dans le réseau de stations d’échange des batteries de Better Place. Cette nouvelle approche de la vente de véhicules électriques et de services associés trouvera-t-elle son public ? Aucun doute selon ses promoteurs, puisqu’elle offre « une solution de mobilité plus abordable qu’un véhicule thermique » et qu’elle supprime le souci de voir les prix du pétrole s’envoler. Du fait de sa forte sensibilité environnementale, le marché danois est très important pour Renault. Il aura aussi sans doute valeur de test du concept en Europe.

Ewa

Roland Ries, sénateur-maire (PS) de Strasbourg : « La ville à 30 kilomètres/heure, pour inverser les priorités »

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Roland Ries veut ralentir les voitures. La Ville propose de fixer la limitation à 30 kilomètres/heure sur 70 % de sa voirie, soit la majeure partie de son territoire. Les Strasbourgeois seront consultés au printemps, pour une entrée en vigueur fin 2011. Ville, Rail & Transports : Strasbourg propose de ralentir la circulation automobile à 30 kilomètres/heure en ville. Quelle est la philosophie de votre projet ?

Roland Ries : Je pars d'un constat : à 50 kilomètres/heure, un choc entre une voiture et un piéton aboutit à un décès dans 80 % des cas. A 30 kilomètres/heure, le risque descend à 10 %. Ce danger a conduit beaucoup de mes collègues à abaisser la limitation de vitesse dans leurs quartiers. Je veux aller plus loin, développer encore la philosophie de mobilité que nous avons promue à Strasbourg, avec l'ancien maire Catherine Trautmann, depuis 1989. Des années 1960 jusqu'aux années 1980, la priorité, c'était la fluidité du trafic. Tout le reste était subordonné à la place accordée à la voiture. Il est temps d'envisager un renversement copernicien des priorités. Sortons de cette logique dépassée ! Aujourd'hui, le roi de la ville, c'est le piéton. L'extension de la zone 30 vise donc à privilégier le piéton.
 

 

VR&T : Strasbourg figure déjà parmi les villes françaises qui accordent le plus de place aux modes doux. La marche représente un tiers des déplacements, la voiture est tombée en dessous de 50 %. Souhaitez-vous gagner encore quelques points de report modal ?

R. R. : Des mesures concrètes ont été prises depuis 20 ans. Strasbourg a été pionnière pour la réduction de la vitesse de 60 à 50 kilomètres/heure. Nous avons développé le réseau de pistes cyclables, les zones piétonnes, diminué l'offre de stationnement en centre-ville. Les commerçants ne voulaient pas de notre tramway, ils nous suggéraient d'aller le mettre à la campagne. Nous avons réduit la pénétration de la voiture en centre-ville, et aujourd'hui, tout le monde se porte mieux. L'étape suivante offrira un plan aux piétons : nous allons faciliter leurs cheminements, leur offrir la priorité pour traverser la rue, créer des passerelles. Piétons et cyclistes, c'est le même combat.
 

 

VR&T : Vous n'allez pas rejeter totalement les voitures de la ville. Pourriez-vous encourager un meilleur usage de l'automobile ?

R. R. : Il existe une gamme intermédiaire entre le transport en commun et l'autosolisme : c'est le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande ou le taxi collectif. Ce gisement est mieux exploité en Suisse, aux Pays-Bas et au Canada que chez nous, en France. Une voiture avec cinq passagers, c'est déjà un mini-transport en commun. Il faut donner de vraies compensations à ceux qui pratiquent le covoiturage, notamment dans les plans de déplacement d'entreprises : des stationnements privilégiés, des voies réservées ou des tarifs dégressifs au péage. A Strasbourg et dans sa périphérie, il n'y aura pas de péage urbain. Il y aura des propositions sur les tarifs des parkings, et nous inciterons les entreprises qui se développent à aménager uniquement des emplacements pour les adeptes du covoiturage.
 

 

VR&T : Le cycliste sera-t-il plus à l'aise parmi les voitures qui circulent presque à la même vitesse que lui ?

R. R. : : C'est mon objectif. En zone de rencontre, le danger disparaît si les cyclistes évoluent au pas. En zone 30 également, la coexistence pacifique des différents modes passe par la réduction de la vitesse de celui qui est le plus rapide.
 

 

VR&T : Les bus seront-ils concernés par la limitation à 30 kilomètres/heure ?

R. R. : Oui. Mais cela ne ralentira pas le service des lignes de la CTS. Certains grands axes, empruntés par ces lignes, seront exclus de la réduction de vitesse et resteront à 50 kilomètres/heure.
 

 

VR&T : Comment allez-vous gérer ces exceptions ? Les Strasbourgeois pourront-ils exprimer leur avis ?

R. R. : Nous allons faire des propositions aux habitants avant la consultation, qui aura lieu au mois d'avril. La zone 30 sera mise en place en novembre. S'il faut modifier la hiérarchisation de certaines voies, des ajustements seront envisageables, s'ils émanent par exemple des conseils de quartier. La consultation s'effectuera sous forme de carte T à renvoyer à la mairie. Une seule question sera posée, à laquelle les électeurs répondront par oui ou non.
 

 

VR&T : Sous cette forme, ne craignez-vous pas un affrontement politique, qui détournerait les électeurs de la question ?

R. R. : Je prends le risque. Si les Strasbourgeois n'en veulent pas, le projet ne se fera pas.
 

 

Propos recueillis par Olivier MIRGUET

Ewa

Les diesels bientôt non grata dans six agglomérations françaises

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A l’instar de plus de 160 villes d’Europe, six agglomérations françaises volontaires devraient, à partir de l’an prochain, bannir les vieux véhicules diesel et les 4X4 de leurs rues. Cette expérimentation qui se déroule dans le cadre de la loi Grenelle II doit contribuer à une « reconquête du centre-ville », estime la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Début décembre, le ministère et l’Ademe ont retenu le Grand Lyon, Grenoble-Alpes Métropole, Clermont Communauté, Pays d’Aix, Plaine Commune et Paris pour mettre en œuvre pendant trois ans des zones d’action prioritaires pour l’air (Zapa), où « l’accès aux véhicules contribuant le plus à la pollution atmosphérique sera limité, voire interdit ». Les collectivités de plus de 100 000 habitants avaient en effet été invitées à répondre à l’appel à projet « faisabilité des Zapa » de l’Ademe.

L’année 2011 sera consacrée à la définition des modalités de mise en œuvre (quels véhicules ? quels périmètres ?)  et d’autres villes pourraient même encore rejoindre l’opération, deux collectivités s’étant manifestées en toute fin d’année.?Parallèlement, le lancement de projets de recherche sur les Zapa permettra notamment de définir une méthodologie de mesure de leur impact sur la qualité de l’air, en particulier sur les particules fines, qui seraient responsables de 40 000 décès par an selon l’étude Clean Air for Europe. Et dans les centres-villes, ces particules proviennent pour moitié des véhicules à moteur. Concrètement, les collectivités évoquent une limite d’âge pour tous les véhicules du camion au deux-roues motorisé, l’optimisation des livraisons, l’encouragement à l’acquisition de véhicules dits propres… D’après la ministre, là où cela a été testé en Europe, « ça a permis de réduire de 20 à 40 % la pollution atmosphérique ». Elle estime par ailleurs la mesure plus juste que le péage urbain : « Pourquoi est-ce que, quand vous êtes dans la grande banlieue, vous devriez payer pour aller au centre-ville et quand vous êtes dans le centre-ville de Paris, vous pourriez avoir par exemple un 4X4 diesel très polluant ? »

Ewa

Cantin, « village-rue » bientôt libéré d’une circulation oppressante

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Initiés en février 2010 pour dix-huit mois, les travaux du contournement du bourg de Cantin (Nord) prévoient la création d’une route de 3,4 km à deux fois deux voies, comprenant trois ronds-points et deux ponts. Un projet conduit et financé par le département du Nord à hauteur de 26 millions d’euros. Initiés en février 2010 pour dix-huit mois, les travaux du contournement du bourg de Cantin (Nord) prévoient la création d’une route de 3,4 km à deux fois deux voies, comprenant trois ronds-points et deux ponts. Un projet conduit et financé par le département du Nord à hauteur de 26 millions d’euros. L’aménagement permettra de réduire considérablement la circulation dans le centre de la commune, de 20 000 à 3 000 véhicules par jour, ainsi que les nuisances sonores et la pollution afférentes. La route traversant Cantin redevenant une simple desserte locale. Une réflexion en matière de circulation douce a été menée, elle est encore peu suivie d’effet. Le contournement de Cantin sera interdit à la circulation des piétons et des deux-roues ; la traversée de la ville sera quant à elle fluidifiée et facilitée, notamment par le réaménagement d’une piste cyclable.

Le projet s’est vu accorder par l’organisme indépendant Certivéa le premier certificat « route durable » en France. Une démarche en voie de généralisation, d’autres projets de contournements existent à Cambrai, à Borre-Pradelles, au Catteau-Cambrésis ou encore à Valenciennes.

« L’objectif est d’effacer la route et de l’inscrire dans une perspective plus globale du territoire. Elle doit se fondre dans le paysage, prendre moins de place et coûter moins cher. » indique José Cohen, directeur général adjoint au département du Nord, chargé des infrastructures.

Ewa

La Charente-Maritime crée un service par taxi

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Le réseau de transport départemental des Mouettes, confié à Keolis Charente-Maritime, a lancé début janvier, un service de transport à la demande par taxis. Le réseau de transport départemental des Mouettes, confié à Keolis Charente-Maritime, a lancé début janvier, un service de transport à la demande par taxis. Logiquement dénommé Taxi Mouettes, il a été mis en place en deux temps : le 2 janvier, dans les cantons de Saint-Agnant, Aulnay, Loulay, Matha, Saint-Hilaire de Villefranche, Saint-Jean d’Angély, Saint-Savinien, Tonnay Boutonne, et le 31 janvier, dans ceux d’Archiac, Burie, Gémozac, Jonzac, Mirambeau, Montendre, Montguyon, Montlieu-la-Garde, Pons, Saint-Genis-de-Saintonge, Saintes-Est, Saintes-Nord, Saintes-Ouest, Saujon, et Saint-Porchaire.

Complémentaire du réseau de bus existant, Taxi Mouettes propose des courses de taxis à jours et horaires fixes vers une ou plusieurs villes de référence pour des usagers qui habitent en milieu rural et ne peuvent se déplacer. Le service est donc limité à certaines destinations comme les marchés principaux des cantons, les permanences des services publics, les services de santé et de loisirs, les arrêts de lignes principales de bus ou les gares. L’arrivée dans le chef-lieu de canton se fait vers 9 heures et les retours à domicile prévu vers 11 heures ou 12h30. « Nous avons travaillé pendant cinq mois avec les élus locaux qui connaissent bien leur population pour couvrir les bassins de vie », explique Jean-Paul Peyry, vice-président du département en charge de la Mobilité et des Transports.

Le coût du trajet s’élève à 2,20 euros. L’aller et retour à 3,80 euros, mais 3 euros seulement pour les moins de 26 ans.

www.lesmouettes-transports.com

Ewa

La Rochelle opte pour la Mia et la C-Zero

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La Rochelle commande 20 C-Zero du groupe PSA, livrables en avril ainsi que sur 20 Mia de Mia Electrique qui seront opérationnelles en juillet. Afin de renouveler son service de voitures électriques en libre-service existant depuis dix ans, La Rochelle vient de sélectionner les deux modèles de véhicules qui intégreront la flotte de Yélomobile au printemps 2011. Sa commande porte sur 20 C-Zero du groupe PSA + 10 véhicules en tranche optionnelle, livrables en avril ainsi que sur 20 Mia (+10 optionnelles) de Mia Electrique qui seront opérationnelles en juillet. C’est le résultat de l’appel d’offres lancé le 1er mars par Proxiway Veolia Transport dans le cadre de sa DSP auprès d’une vingtaine de constructeurs pour une cinquantaine de véhicules. Pour départager les 4 voitures présélectionnées (il y avait aussi la iOn de PSA et la Think City de Think Global) en juillet dernier, un ensemble de tests techniques et qualitatifs a été réalisé. Principaux critères : les performances techniques de la voiture bien sûr, mais aussi la compatibilité avec le système de gestion Proxiway de la flotte et les tests auprès de groupes d’utilisateurs. Afin de mieux déployer le service Yélomobile, La Rochelle projette d’ouvrir six nouvelles stations (3 en janvier et 3 en avril) portant ainsi leur nombre total à 13 pour une flotte de 50 voitures.