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Ewa

Neuf agglos signent les premières conventions de financement pour le sans-contact mobile

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Dans neuf villes et communautés, le gouvernement va investir afin de développer des services de mobile sans contact. Dans neuf villes et communautés, le gouvernement va investir afin de développer des services de mobile sans contact. Cette technologie permet l’échange d’informations entre deux périphériques NFC (Near Field Communication), notamment entre un téléphone NFC et des valideurs de transports en commun.
Intervenant en clôture d’un colloque organisé par le Forum des services mobiles sans contact (FSMSC), le 21 mars, Eric Besson a annoncé que l’enveloppe destinée à financer les projets NFC passera de 20 à 25 millions d’euros. Les premières conventions de financement seront signées avec Bordeaux, Caen, Grenoble, Marseille, Mulhouse, Strasbourg, Toulon, Toulouse et le Comité régional du tourisme d’Ile-de-France. « Le décollage du sans-contact mobile est effectif, a estimé le ministre. Hormis Apple, 100 % des constructeurs ont intégré une puce NFC aux terminaux et 500 000 mobiles ont été vendus en France. »
L’aide totale apportée par l’Etat sera de 14,2 millions d’euros et sera complétée par les financements des collectivités, pour atteindre un montant global de 43,6 millions d’euros dédiés au développement et au déploiement de projets mobiles sans contact. Selon François Lecomte-Vagniez, ex-délégué général du FSMSC, la France est leader en Europe pour la mise en œuvre des services sans contact. Le mot d’ordre du forum : « La vie en un seul geste. » Et pour que ce geste devienne quotidien, il faut respecter les promesses faites à l’utilisateur : le NFC doit être « simple, pratique, proche, sécurisé, universel », poursuit-il.
A Strasbourg, où le projet a été lancé en mars 2011, les partenaires sont en train de signer une charte définissant les principes de fonctionnement et le planning. « Le service ne doit surtout pas être réservé à une clientèle de technophiles », souligne lui aussi Claude Graebling, vice-président de la CUS. En 2013, la billettique NFC sera opérationnelle à Strasbourg comme à Caen. Marseille programme aussi 22 services. Le directeur de l’Agence française pour l’information multimodale et la billettique (Afimb), Bernard Schwob, ajoute que l’atout principal du produit, c’est qu’« on pourra se déplacer partout en France avec une seule application, assurant ainsi l’interopérabilité de la billettique, élément qui manque en France, et satisfaisant les besoins des voyageurs occasionnels. » L’application servant au stockage des titres devrait être prête mi-2012, l’ensemble du projet devant s’achever mi 2013. Bref, la technologie est enfin mature. En réponse aux critiques sur la lenteur de diffusion de la technologie, le FSMSC répond qu’il faut dix ans pour mener à bien ce type de projet industriel : « C’est long, lourd, mais nous allons y arriver. »
    

Cécile NANGERONI

Ewa

L’Oise lance un pass pour treize réseaux urbains et interurbains

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Le conseil général de l’Oise a lancé le 19 décembre un pass de transport multimodal. Il permet aux voyageurs de passer d’un bus à l’autre, au cours de son trajet, avec le même titre de transport. Le conseil général de l’Oise a lancé le 19 décembre un pass de transport multimodal. Il permet aux voyageurs de passer d’un bus à l’autre, au cours de son trajet, avec le même titre de transport. C’est d’autant plus utile pour les usagers des transports que le département de l’Oise est l’un de ceux où les déplacements domicile – travail sont les plus longs, avec 28 kilomètres en moyenne. Comme les nombreux pass existant en France, le pass Oise Mobilité est doté d’une puce électronique insérée dans la carte sur laquelle le voyageur va stocker les titres des différents réseaux qu’il aura achetés préalablement. A chaque validation, sans contact, le voyageur saura combien de titres il lui reste, ou jusqu’à quand il est valable. Cette simplicité apparente pour l’usager cache évidemment un système complexe. Il a d’abord fallu rassembler treize réseaux. Cela a été possible grâce à la création d’un syndicat mixte, celui des transports collectifs de l’Oise, le SMTCO, en 2006. « En adhérant au SMTCO, chacun d’eux a accepté de fournir ses données concernant les horaires notamment », explique Véronique Picard, directrice du SMTCO. En échange, ils bénéficient des statistiques de fréquentation que le syndicat recueille. » C’est l’un des avantages du pass Oise Mobilité : permettre de mieux connaître les bus les plus fréquentés, quel jour et à quelle heure, et même à partir de quel arrêt. Tout cela grâce aux validations à la montée effectuées par chaque voyageur lorsqu’il présente son pass devant le valideur de l’un des quelque 600 bus équipés. La billettique est la suite logique de la centrale d’informations et de réservations des transports à la demande – il y a sept réseaux TAD sur le territoire – installée dans la nouvelle agence Oise Mobilité, ouverte en septembre à Beauvais. Si le pass Oise Mobilité a été lancé en décembre pour le grand public, il est déjà dans les mains de près de 43 000 usagers qui ont activé le leur en septembre. Il s’agit des voyageurs qui empruntent les liaisons interurbaines du département, les scolaires et les usagers des réseaux urbains de Creil notamment. Le département s’est fixé un autre but pour 2012 : harmoniser les tarifs pour pouvoir proposer l’achat d’un titre unique auprès d’un seul opérateur.
    

Yann GOUBIN

Ewa

La Côte-d’Or propose une clé USB comme support de titre de transport

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Transco, le réseau de transport scolaire et interrégional de la Côte-d’Or, confié à Keolis, a lancé pour la rentrée scolaire trois nouveaux supports billettiques : un billet sans contact, vendu 30 centimes d’euro, anonyme, rechargeable et pouvant héberger plusieurs voyages class= »rtejustify »>
Transco, le réseau de transport scolaire et interrégional de la Côte-d’Or, confié à Keolis, a lancé pour la rentrée scolaire trois nouveaux supports billettiques : un billet sans contact, vendu 30 centimes d’euro, anonyme, rechargeable et pouvant héberger plusieurs voyages ; la carte à puce, vendue 5 euros, anonyme ou nominative, adaptée aux grands voyageurs avec abonnement ; et une clé USB, comme l’avait proposé en 2009 la RATP pour le pass Navigo, puis la SNCF en février 2010.
Nominative ou anonyme, cette clé USB est rechargeable de façon illimitée, avec une durée de vie estimée à 5 ans. Un emplacement permet d’y ajouter une carte micro SD pour le transport des données personnelles de l’usager. Vendue 15 euros, elle est toutefois offerte, jusqu’au 31 décembre 2011, lors d’un achat d’un titre mensuel, ou remise aux collégiens qui bénéficient des transports scolaires gratuits (5 500 clés distribuées). Dès 2012, l’usager pourra charger sa clé avec les titres du réseau urbain de Dijon Divia. Transco a investi 2 millions d’euros, dont 600 000 euros d’aides européennes, dans la nouvelle billettique, qui comprend aussi la carte sans contact. L’entreprise a notamment dû équiper 110 cars de valideurs sans contact.    

 

Y. G.

Ewa

L’agglomération de Montbéliard lance la carte de transport prépayée

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C’est un projet original que vient de lancer la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard : une carte prépayée permettant d’accéder à tous les types de transports proposés par l’agglomération. C’est un projet original que vient de lancer la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard : une carte prépayée permettant d’accéder à tous les types de transports proposés par l’agglomération. Ce service, nommé « Ah ! La carte », est essentiellement destiné à des parcours intra-agglomération de 10 à 20 km. Mis en place avec l’aide de la société Toowup France, l’inventeur de ce concept du déplacement libre, il permet à l’utilisateur de ne payer que le transport qu’il utilise. Après son inscription sans engagement mais qui exige tout de même un chèque de caution de 300 euros (non encaissé) et d’avoir au moins 18 ans et un permis B, le voyageur créditera sa carte de 15, 25 ou 50 euros avec du temps de déplacement offert. Cette somme servira ensuite à payer chaque moyen de transports : bus, vélos à assistance électrique ou voitures électriques en libre service. Ainsi, la somme de 15 euros représente 15 trajets en bus – on peut les acheter et les recevoir sur un smartphone – ou 600 minutes à vélo, ou encore 110 minutes en véhicule électrique F-City. Pour les utilisateurs réguliers et quotidiens, l’agglomération propose un forfait mensuel de 60 euros offrant 10 heures de transports. Quant aux entreprises, elles peuvent ouvrir un compte pour payer, par prélèvement, la durée effective d’utilisation de chaque transport. La communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard va consacrer 181 000 euros à la gestion du service pour deux années, 165 000 euros d’acquisition de F-City et 37 000 euros pour les VAE. L’Ademe participe au projet à hauteur de 35 000 euros.     

Y.?G.

Ewa

Albi et sa région adoptent la carte Pastel

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La communauté d’agglomération de l’Albigeois (C2A), qui compte plus de 82 600 habitants répartis dans 17 communes dont Albi, a lancé, le 1er septembre, un titre de transport multimodal pour les usagers des bus albigeois, qu’elle gère en régie. La communauté d’agglomération de l’Albigeois (C2A), qui compte plus de 82 600 habitants répartis dans 17 communes dont Albi, a lancé, le 1er septembre, un titre de transport multimodal pour les usagers des bus albigeois, qu’elle gère en régie. La communauté d’agglomération de l’Albigeois (C2A), qui compte plus de 82 600 habitants répartis dans 17 communes dont Albi, a lancé, le 1er septembre, un titre de transport multimodal pour les usagers des bus albigeois, qu’elle gère en régie. Pour cela, la C2A est entrée dans le cercle des utilisateurs de Pastel, cette carte de transport électronique personnalisée, déjà présente en région Midi-Pyrénées, dans le département du Tarn (Tarn Bus) ou dans l’agglomération toulousaine (Tisséo). A Albi, la carte Pastel remplace les coupons d’abonnement sur le réseau, même si les voyageurs occasionnels pourront toujours acheter le ticket unitaire à 1 euro. Vendu 2 euros (6 euros de renouvellement si perdu), ce nouveau titre de transport est rechargeable. Il permet de stocker de 10 voyages pour les usagers classiques à 375 pour les scolaires, soit un AR par jour pendant la période scolaire. Le voyageur dispose ensuite de deux ans pour utiliser les voyages qu’il a chargés à l’espace de vente du réseau à Albi. A la mi-septembre, la recharge pourra être effectuée chez l’un des 14 dépositaires revendeurs répartis dans les communes de l’agglomération albigeoise. Pour l’instant, il n’est pas envisagé de recharge via Internet. L’autre atout de la carte Pastel, c’est la multimodalité. Elle peut en effet héberger des titres de Tarn Bus, du TER ou de Tisséo. Même si, pour l’instant, il faut encore s’adresser à chacun d’eux pour les acheter, « l’objectif est de voyager dans toute la région Midi-Pyrénées avec une seule carte réseau », explique Jean-Michel Bouat, chargé des transports urbains à la C2A.     

Y. G.

Ewa

En Paca, « Zou ! » transporte gratuitement les jeunes

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Avec le lancement de sa carte sans contact « Zou ! », la région Paca fait sa révolution tarifaire. Valable à partir du 1er septembre prochain, elle permettra aux collégiens, lycéens, étudiants, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle âgés de moins de 26 ans de voyager gratuitement sur le trajet de leur domicile à leur lieu de formation. Avec le lancement de sa carte sans contact « Zou ! », la région Paca fait sa révolution tarifaire. Valable à partir du 1er septembre prochain, elle permettra aux collégiens, lycéens, étudiants, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle âgés de moins de 26 ans de voyager gratuitement sur le trajet de leur domicile à leur lieu de formation. Et de payer 50 % seulement pour leurs autres trajets. Pour bénéficier de cette carte, il leur suffira de régler 15 euros de frais d’ouverture de dossier. Autre avantage : cette gamme tarifaire, homogénéisée sur l’ensemble du réseau régional, est proposée à la fois sur les TER, les LER (les TER par bus) et les trains des Chemins de fer de Provence exploitant l’axe Nice – Digne. Elle sera donc interopérable, combinant l’usage des divers réseaux, et multimodale, permettant de combiner divers modes de transport.
Parallèlement, une carte « Zou ! 50-75 % » sera valable, elle aussi un an, pour tous les publics, au prix de 30 euros pour les plus de 26 ans, 15 euros pour les moins. Elle permettra à ses possesseurs, et jusqu’à trois accompagnants, d’obtenir une réduction de 50 % sur tous les trajets et de 75 % sur un trajet fixe et déterminé, avec l’achat d’un carnet de dix tickets. Les dossiers seront disponibles, à partir du 1er juillet, en gares SNCF, des Chemins de fer de Provence, routières. Le document sera également disponible sur les sites www.ter-sncf.com:paca, info-ler.fr, trainprovence.com ou regionpaca.fr. Michel Vauzelle, président de la région Paca, résume la philosophie de cette démarche novatrice : « Si l’on veut rendre le train encore plus attractif, il faut en baisser le coût. » Cette nouvelle offre tarifaire vise à « encourager massivement l’usage des transports en commun, notamment chez les jeunes, pour leur offrir plus d’autonomie. » En année pleine, cette nouvelle gamme tarifaire devrait représenter un effort financier de 16,4 millions d’euros pour la Région. « Le prix de la solidarité. »     

 

P. G.
 

Ewa

Pass-Pass, une carte unique de transport

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Les habitants du Nord-Pas-de-Calais vont bientôt pouvoir bénéficier d’un support unique de transport valable dans l’ensemble du réseau régional, quel que soit le mode utilisé. Les habitants du Nord-Pas-de-Calais vont bientôt pouvoir bénéficier d’un support unique de transport valable dans l’ensemble du réseau régional, quel que soit le mode utilisé. À l’instar de la carte Navigo en région parisienne, la carte Pass-Pass permettra à un utilisateur d’avoir accès aux réseaux TER, bus, tramway et métro avec un seul abonnement. À terme, elle sera utilisable dans les 14 réseaux régionaux de transport partenaires et membres du syndicat mixte intermodal de transport, créé en 2009. Sa mise en œuvre sera progressive. L’expérience démarre en juin pour les abonnés du TER et du réseau urbain Tadeo du bassin minier. Le calendrier prévoit d’étendre le dispositif à l’ensemble du réseau TER en octobre et à toute la région d’ici 2015. L’intégration des différents réseaux de transport doit permettre une harmonisation des tarifs et une baisse du coût pour l’utilisateur final. Seul bémol, l’absence d’un ticket unique de transport. Pour l’instant, pour bénéficier de la carte Pass-Pass, l’utilisateur devra déjà disposer d’un abonnement.

Ewa

Avec le tram, Reims passe au sans contact

Pas question d’avoir un tram flambant neuf et d’oblitérer des tickets papier ! Comme de nombreuses autres agglos, Reims passe donc à la télébillettique. Baptisé Grand R, le ticket sans contact sera totalement opérationnel à la mise en service du tramway, le 18 avril prochain. Pas question d’avoir un tram flambant neuf et d’oblitérer des tickets papier ! Comme de nombreuses autres agglos, Reims passe donc à la télébillettique. Baptisé Grand R, le ticket sans contact sera totalement opérationnel à la mise en service du tramway, le 18 avril prochain. Pour Transdev Reims, c’est aussi l’occasion de faire un geste pour l’environnement. « Quand on voit le nombre de tickets papier qui jonchent le sol à Paris ou à Reims… », soupire Eric Omnès, directeur marketing et commercial de Transdev Reims. La carte à puce, de même technologie que le Navigo francilien, a été fournie par Parkeon. Elle permettra de charger tous les titres, abonnements et même le ticket unitaire, ce qui n’est pas fréquent. Pour les visiteurs occasionnels, une carte cartonnée sera vendue 30 centimes et pourra contenir jusqu’à 4 fois le titre valable 1 h à 1,20 euro. Car en 2005, quand le consortium concessionnaire du projet tram répond à l’appel d’offres, il fait le pari d’une baisse du prix du ticket unitaire électronique. Or, ça n’est pas le cas, l’AO répercute donc son coût sur l’usager.

Si la carte plastifiée, nominative (avec photo) ou anonyme, est pour l’instant offerte elle coûtera ensuite 5 euros et sera valable 4 ans. L’objectif est d’équiper tous les abonnés d’ici avril. Et puisque les 300 valideurs sont déjà installés dans les bus, ils peuvent déjà commencer à l’utiliser. 300 autres valideurs seront disposés dans le tram, en stations et dans les trois parcs-relais, dont l’accès sera offert aux clients du réseau Citura (nouveau nom des Tur). « Nous tablons sur 60 000 à 870 000 cartes distribuées à fin 2011, et 100 000 courant 2012 », estime Eric Omnès. Les moyens de paiements seront multipliés avec 80 commerçants revendeurs, l’agence commerciale et, dès septembre, la vente à distance. Avec un lecteur USB, la carte pourra être rechargée par Internet. Enfin, il sera possible d’utiliser un des 12 guichets de la Caisse d’Epargne pour créditer sa carte. « Transdev a un partenariat national avec cet établissement et Reims est le site pilote », poursuit-il.

Grâce à la billettique, la gamme tarifaire se simplifie : une gamme moins de 26 ans et seniors à 25 euros par mois (250 euros pour l’année) et une gamme 26-60 ans à 31,50 euros (315 euros par an). Autre critère, « tous deviennent des titres à durée, explique Eric Omnès. Le ticket une heure autorise plusieurs correspondances et même le retour, le ticket “ journée ” s’utilise 24 h en horaires glissants et les abonnements mensuels et annuels prennent effet à compter de la première validation ». Une façon d’éviter les queues aux guichets en début de mois.

Ewa

A Orléans, agglo et conseil général lancent leur billettique sans contact

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Le conseil général du Loiret et l’agglomération d’Orléans viennent de lancer leur système de billettique interopérable et sans contact. La carte Moda Pass’ sera opérationnelle dès le 25 octobre sur les cars d’Ulys (conseil général) et le ler décembre sur les 220 bus de TAO (agglomération). Les transports scolaires ne seront touchés qu’à la rentrée de septembre 2011. Les deux AO ont travaillé avec le même fournisseur (ERG de Besançon) mais avec deux systèmes différents : Ulys fonctionnera uniquement avec la carte sans contact alors que les valideurs TAO proposeront un service mixte : carte magnétique et carte sans contact. « C’est un système plus souple, a expliqué Muriel Chéradame, vice-présidente aux transports de l’Agglo, notamment pour gérer les voyageurs occasionnels ou les tickets unitaires ». Au total Ulys aura investi 3,5 millions d’euros dans l’équipement de ses cars et TAO 6 millions. Mais le réseau de l’agglomération orléanaise a bénéficié d’une subvention européenne de 3,5 millions pour son programme global d’équipement en radio transmission et information des voyageurs. Cette interopérabilité ne concernera pas les trains TER. « Nous regrettons que la région n’ait pu, pour des raisons techniques, s’associer à nous, expliquent les représentants de l’Agglo et du conseil général. Mais un accord pourrait intervenir en 2013 en même temps que la mise en service de la première ligne de tram à Tours ». D’ici là, Moda Pass’ pourrait être adoptée par les transports urbains de Montargis.

Ewa

Transports publics 2010 : du nouveau du côté des produits et services

Sélection des produits et services présentés du 8 au 10 juin au salon Transports Publics Nord Technique – Urbanéo : Cirrus, l’abribus « non-publicitaire » autonome
Attendre son bus ou son car à l’abri et avec un éclairage décent même « au milieu de nulle part », c’est possible ! Installé dans le Nord-Pas-de-Calais, l’abribus Cirrus de la gamme Urbanéo est produit par Nord Technique à partir de matériaux « quasiment tous recyclables et peu chers ». Modulaire, cet abri peut entrer dans la composition d’ensembles (pour les gares routières ou pôles d’échanges, incorporant par exemple une vente de titres de transport). De plus, le Cirrus peut éventuellement intégrer des encarts publicitaires, même s’il ne s’agit pas là de l’idée première, à la différence d’autres abris proposés sur le marché.
Grand intérêt du Cirrus : tant qu’il s’agit d’être éclairé, cet abri est totalement autonome, sans qu’il soit besoin de dérouler jusqu’à lui une alimentation électrique. Alimenté par des panneaux photovoltaïques l’éclairage est réalisé au moyen de LED (diodes électroluminescentes), qui sont en soi très peu consommatrices d’énergie. De plus, sous des latitudes où les mois d’hiver sont peu lumineux, l’autonomie est augmentée en ne renforçant l’intensité de l’éclairage que lorsqu’un détecteur indique la présence de voyageurs dans l’abri. Toutefois, la version actuelle n’intègre pas les systèmes d’information voyageurs, trop consommateurs d’énergie par rapport à l’énergie solaire disponible.

Zitrón : des ventilations testées en soufflerie
Un des exposants les plus spécialisés du salon 2010 était l’entreprise espagnole Zitrón, implantée à Gijón et spécialiste depuis 40 ans de la conception et la fabrication de systèmes de ventilation pour les tunnels ferroviaires, routiers, de métro, de mines et tous types de travaux souterrains. Avec comme référence récente la ventilation et la pressurisation (en cas de sinistre) des tunnels de Guadarrama (25 km, entre Madrid et Ségovie), empruntés par les trains à grande vitesse depuis fin 2007.
L’optimisation des systèmes de ventilation réalisés par Zitrón est basée sur des analyses aérodynamiques. Non seulement celles-ci font l’objet de simulations informatiques préalables, mais elles font l’objet de tests sur banc dans la soufflerie Zitrón, « la plus grande du monde en son genre », où sont reproduites toutes les circulations survenant dans un tunnel réel.

Geensys : E-nove, une infrastructure informatique unique pour toutes les applications embarquées
Dans les véhicules de transport public, en particulier les bus et les trams, les équipements embarqués sont de plus en plus nombreux au fur et à mesure que les applications se multiplient : systèmes d’aide à l’exploitation, système d’information voyageurs, gestion de la priorité aux feux de circulation, billettique, comptage des entrées ou sorties… Pour l’ensemble de ces applications, Gensys propose de n’utiliser qu’un seul calculateur embarqué, permettant l’interopérabilité des systèmes à l’intérieur des véhicules et sur le site central. Ceci grâce à E-nove, une infrastructure informatique composée d’un système embarqué à bord du véhicule, d’une passerelle de communication et d’une base de données au format Transmodel. Nominé cette année pour les Trophées de l’Innovation du Transport Public, E-nove permet également aux autorités organisatrices de déployer progressivement de nouvelles applications sans perturber l’exploitation.

RITMx : des solutions pour la vente et le rechargement
Cette édition du salon était la première pour la société RITMx, créée en septembre 2008 à l’initiative de la SNCF et de Keolis. RITMx a pour vocation de fournir des solutions de distribution et d’information aux différents acteurs du secteur du transport public en France comme à l’international (autorités organisatrices, transporteurs, distributeurs d’offres). En particulier, ses solutions de vente et de rechargement seront déployées dans 9 régions françaises fin 2010, avec pour objectif la connexion de l’ensemble des automates des activités TER à la plate-forme de distribution.
C’est ainsi que sur son stand, RITMx présentait sa solution pour la vente à domicile sur n’importe quel ordinateur équipé d’un navigateur web (offre e-VAD, pour « vente à domicile »), ainsi qu’un démonstrateur d’achat et de recharge d’un titre de transport depuis son mobile, tout en utilisant son téléphone comme support pour le titre (validation et contrôle sans contact). Autre canal de distribution présenté par RITMx, avec émission de titres de transport spécimen : la vente par un dépositaire (buraliste, office du tourisme, mairie…) Et RITMx, c’est aussi la création d’une offre tarifaire, la distribution et le rechargement RFID, l’info-voyageurs, le guichet virtuel, le suivi des ventes…

Moviken-SLE : Navibus connaît ses lignes
Spécialiste de la cartographie des transports publics et de l’information voyageurs en temps réel, Moviken a présenté son équipement embarqué Navibus. Système d’information voyageurs et de navigation autonome sur écrans, Navibus présente, outre le prochain arrêt, l’heure et la destination, un « thermomètre » cartographique dynamique de la ligne, visualisant la position du bus et zoomant sur le quartier pour en indiquer les centres d’intérêt (commerciaux, culturels, administratifs…) et les éventuelles correspondances offertes au prochain point d’arrêt. Et, en fonction des desiderata des réseaux de bus, des informations (perturbations, événements…) ou de la publicité peuvent être intégrées dans l’affichage. Avec quelque 6 000 lignes de bus françaises en stock, Moviken dispose d’une base qui lui permet de réaliser, pour un investissement modique, un système d’information embarqué pour la plupart des réseaux hexagonaux ! A titre d’exemple, était présenté au salon ce que pourrait afficher le Navibus s’il équipait la ligne 80 de Paris, qui se trouve desservir le salon…

Milesys : jamais seul avec le Point d’appel multiservice
Il y a deux ans, Milesys avait déjà présenté son guichet d’accueil, dont l’ergonomie permet une utilisation par les personnes à mobilité réduite, malvoyantes ou malentendantes, et qui comprend un écran permettant une mise en liaison vidéo bidirectionnelle. En plus de ce guichet, nominé cette année pour les Trophées de l’Innovation du Transport Public, Milesys présentait son nouveau Point d’appel multiservice, doté cette fois d’un écran tactile. A toute personne « débarquant » à un endroit donné – aéroport, gare ou autre pôle d’échanges multimodal – ce dispositif indique de manière conviviale l’essentiel des services auxquels on peut faire appel à proximité : étaient ici proposés les hôtels, les restaurants, les taxis, la location de voiture, les informations locales… avec possibilité de mise en contact par téléphone. Plus besoin alors de chercher les numéros utiles et de sortir son téléphone portable…
 

Patrick LAVAL