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Ewa

Pourquoi la SNCF était seule en lice pour remporter les TER ouverts à la concurrence en Bourgogne-Franche-Comté

Alstom Régiolis Bourgogne Franche Comté - TER ouverts à la concurrence

Sans rivaux pour la défier, la SNCF a remporté le lot de lignes TER Bourgogne-Ouest-Nivernais le 16 mai. La nouvelle société ferroviaire dédiée exploitera ces lignes dès décembre 2026 pour au moins 7 ans. Avec la promesse d’augmenter l’offre de transport de 34%.

Les élus de Bourgogne-Franche-Comté ont voté le 16 mai en faveur des propositions de la SNCF pour exploiter le lot de TER ouvert à la concurrence et baptisé Bourgogne-Ouest-Nivernais.

Ce lot concerne plus précisément les liaisons Nord-Sud entre Dijon-Mâcon et Nevers-Moulins, et Est-Ouest entre Chagny et Nevers, entre Montchanin et Paray-le-Monial et entre Lyon et Moulins. Soit un peu plus de 20 % du trafic régional, et six millions de voyages annuels.

Un contrat de sept ans minimum

La nouvelle société dédiée SNCF Voyageurs Bourgogne Ouest commencera à exploiter ces TER (toujours sous la marque Mobigo) à partir de décembre 2026 pour une durée minimale de 7 ans (trois ans supplémentaires sont possibles en option). Avec l’objectif d’accroître l’offre de 34 %.

Un centre de supervision, basé à Nevers, se consacrera exclusivement à l’exploitation de ces services ferroviaires et la maintenance des matériels roulants sera réalisée « au plus près de l’exploitation », précise SNCF Voyageurs dans un communiqué.

Les conséquences du changement de stratégie de la Bourgogne-Franche-Comté

L’annonce du choix de SNCF Voyageurs n’est toutefois pas une surprise. C’était en effet la seule entreprise en lice dans le cadre de l’appel d’offres initié en 2022 par la région. Les autres opérateurs qui auraient pu être intéressés (RATP Dev, un temps dans la course, a finalement jeté l’éponge) ont été échaudés quand les élus, qui avaient d’abord voté en 2022 l’ouverture totale à la concurrence de leurs TER à partir de 2026, ont finalement complètement changé d’option l’année suivante en repoussant leur calendrier.  « Participer à un appel d’offres coûte cher. Et comme il y en a beaucoup, les opérateurs ne veulent pas prendre de risques inutiles et font des choix. Avoir une relation de confiance avec les élus est un critère majeur. Et là, la confiance a été rompue… », souligne une experte du secteur ferroviaire.

De son côté, la SNCF a fait savoir qu’elle répondrait à tous les appels d’offres à venir. En attendant, en Bourgogne-Franche-Comté, elle continue à exploiter les autres lignes de TER dans le cadre d’une convention signée en 2023 avec la région.

 

Déjà neuf lots attribués dont six gagnés par SNCF Voyageurs :

La SNCF exploite déjà, depuis le 15 décembre derniers, et via des sociétés dédiées, trois lots de TER, gagnés dans trois régions. Il s’agit de l’Étoile de Nice en Région Sud exploitée par SNCF Voyageurs Sud Azur, l’Étoile d’Amiens en Hauts-de-France par la société SNCF Voyageurs Etoile d’Amiens et du Tram-Train et Sud Loire en Pays de la Loire (mise en exploitation en deux phases : 15 décembre 2024 pour le tram-train et 13 décembre 2026 pour les autres lignes).

Les trois autres lots remportés par la société historique concernent le Tram-Train T4/T11/Esbly-Crécy en Île-de-France, attribué au groupement formé par Keolis et SNCF Voyageurs qui l’exploite depuis le 22 mars 2025; les lignes TET Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon qui doivent être lancées en décembre 2026 et donc le lot Bourgogne Ouest-Nivernais également programmé en décembre 2026.

Les trois lots gagnés par la concurrence

Deux lots ont été attribués à Transdev : Marseille-Nice (mise en exploitation en juin 2025) et Nancy-Contrexéville (prévu en 2028) tandis que le lot tram T12-T13 en Ile-de-France a été attribué à RATP CAP IDF, qui doit l’exploiter à partir de novembre.

La premier train de banlieue parisienne en compétition conservé par la SNCF.

Ile-de-France Mobilités a annoncé le 2 mai que SNCF Voyageurs est le candidat pressenti pour l’exploitation de la Ligne L. C’est le premier train de banlieue parisienne à avoir été mis en compétition. La décision doit être officiellement adoptée le 20 mai.

Ewa

455 millions d’euros pour les petites lignes en Bourgogne-Franche-Comté

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L’Etat va investir 455 millions d’euros sur la période 2020-2027, pour pérenniser 644 km de voies dans la région Bourgogne-Franche-Comté. Cet accord, signé le 4 mars par le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, fait suite à ceux précédemment signés en février 2020, avec Grand Est et Centre-Val de Loire, et en février 2021, avec la Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Ce protocole sera suivi d’accords de financement détaillés qui fixeront, ligne par ligne, les besoins en matière de régénération et les participations financières de chaque acteur.

Quatorze lignes sont concernées : Nevers – Montchanin (VFCEA) ; Gilly-sur-Loire (limite AuRA) – Paray-le-Monial ; Paray-le-Monial – Chauffailles (limite AuRA) ; Paray-le-Monial – Montchanin ; Cravant-Bazarnes – Avallon ; Cravant-Bazarnes – Clamecy ; Clamecy – Corbigny ; Lure – Luxeuil – Bains-les-Bains (limite Grand Est) ; Besançon – Morteau – Le Locle (limite Suisse) dite ligne des Horlogers ; Frasne – Pontarlier – les Verrières (limite Suisse) ; Belfort – Delle ; Franois – Arc-et-Senans (ligne du Revermont) ; Etang-sur-Arroux – Autun ; Andelot – Champagnole – Morez – Saint-Claude (ligne des Hirondelles).

Ewa

La Bourgogne-Franche-Comté, première région française à commander le train à hydrogène

Hydrogene Alstom

Le 5 mars à Auxerre, l’Etat et la région Bourgogne-Franche-Comté ont officialisé la première commande de trains à hydrogène en France. Jean-Pierre Farandou, pour la SNCF, Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom, Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat au Tourisme et conseiller départemental de l’Yonne, s’étaient joints à Marie-Guite Dufay, présidente de Bourgogne Franche-Comté, et Michel Neugnot, vice-président Transports, certains en présentiel, d’autres par vidéo.

D’un montant de 51,9 millions d’euros, les trois rames bimodes (électrique et hydrogène) commandées à Alstom sont destinées aux relations de Laroche-Migennes à Auxerre, et plus au sud vers Corbigny et Avallon, sur pile à combustible (autonomie de 400 à 600 km), avec possibilité de relier Laroche-Migennes et Dijon à 160 km/h sous caténaire 1,5 kV continu, pantographe levé. Le projet de premier « écosystème territorial hydrogène » de France comprend l’installation à Auxerre d’un électrolyseur par Hynamics, filiale d’EDF, pour alimenter les trains, mais aussi des véhicules routiers (bus, camions), en hydrogène vert.

Les trois trains à hydrogène devraient succéder en 2024 ou 2025 aux actuels AGC Bibi (bimode bicourant) après des essais qui devraient débuter en 2023 et durer d’un an à un an et demi. Et après la Bourgogne, le train à hydrogène pourrait être expérimenté par trois autres régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est et Occitanie. « Nous préparons les transitions de ces 20-30 prochaines années (…). L’enjeu, c’est la massification de la production d’hydrogène décarboné », annonce Jean-Baptiste Djebbari.

P. L.